La semaine dernière, pour illustrer les bienfaits de l’accord de libre-échange Transpacifique (et les méfaits de la souveraineté alimentaire), j’ai parlé du type qui consacré 6 mois de labeur et la rondelette somme de 1 500$ pour la confection d’un sandwich au poulet.
Je reviens a la charge cette semaine avec un autre type qui a décidé de miser sur l’achat local pour se vêtir.
Kelly Cobb, un professeur de Philadelphie a décidé de se fabriquer un complet en utilisant uniquement des matériaux disponibles dans un rayon de 160 kilomètres autour de chez lui. Cette tâche a nécessité le travail d’une vingtaine de personne sur plusieurs mois, en tout on parle de 500 heures-hommes. Bref, une tâche colossale. Voici le résultat:
L’achat local est, dans une certaine mesure, un refus de recourir à une main-d’oeuvre hyper spécialisée. Or, la fabrication en masse de produits de qualité à un prix abordable dépend de l’hyper-spécialisation de la main-d’oeuvre ! L’achat local, le chemin le plus sûr vers la pauvreté.
je ne comprends rien à cette lubie d’achat local. Même dans l’antiquité les peuples faisaient du troc par rapport à ce que chacun pouvait produire.
Je ne sais pas pourquoi mais l’achat local c’est un dogme qui me fait vraiment rire probablement par sa stupidité.
Ironiquement les gens qui veulent l’achat local sont souvent les mêmes qui adorent les sushis!
Je ne comprends pas qu’on soit contre l’achat local. Ici au marché du coin on a tout ce qu’on veut comme fruits tropicaux (lol).
Ceux qui se battent contre le réchauffement climatique ne veulent pas que je puisse avoir mon bananier dans ma cour. Je devrai donc acheter mes bananes ailleurs. Que je suis donc affreux…
quand j’ai fait mon plancher de bois franc , j’ai magasiné du bois québécois qui a été transformé dans une shop en Beauce , et je me suis pas ruiné pour autant . J’aurais du acheter du bois chinois , faire travailler des chinois qui shippent ca par bateau ?
Ca doit être moi qui comprends pas j’imagine …
Effectivement, tu comprends pas…
Ouais, moi aussi, dans les articles de David, tout ce que je retiens, c’est qu’il faut ABSOLUMENT acheter à l’étranger.
…
Donc t’es en train de me dire que tu sais pas lire…
Je dis que c’est la spécialisation de la main d’oeuvre qui permet de produit la meilleur qualité au meilleur coût, pas que c’est l’achat à l’étranger.
Pas besoin d’être membre de mensa pour comprendre ça… N’importe qui qui prend 5 sec. pour réfléchir à la question peut comprendre ça.
Non…
Je riais du commentaire de l’autre plus tôt. Je ne sais juste pas comment quote quelqu’un.
Je comprends que le sarcasme est parfois difficile à saisir à l’écrit. Je ne t’en veux pas, je suis un pro.
Me voilà rassuré !
Le problème au Québec avec l’achat local est qu’à qualité égale (et même inférieure), on se retrouve plus souvent qu’autrement à payer plus cher. Que ce soit à cause des syndicats, des unions, des quotas ou juste par le mythe que tout ce qui est fait au Qc est meilleur. Notre population active trop faible limite la spécialisation et l’innovation dans plusieurs domaines, ce qui entraine par la bande la création de cartels, oligopoles, prix plancher etc. qui à leurs tours limitent la spécialisation et l’innovation. C’est donc un cercle vicieux-vicieux.