La semaine dernière, vous avez peut-être entendu parler de Martin Shkreli.
Martin Shkreli est un gestionnaire de hedge fund qui a acquis les droits du daraprim, un médicament prescrit aux sidéens pour combattre les infections parasitaires. Aux États-Unis, le daraprim est un médicament qui se vendait 13,50$ par comprimé, après s’en être porté acquéreur, Martin Shkreli a fait passer le prix à 750$. Il va sans dire que nos bons médias ont été scandalisés, si bien que Martin Shkreli a décidé de reconsidérer sa décision.
Le problème avec cette histoire ?
Les médias, toujours aussi ignorant et/ou idéologique, n’ont pas identifié le bon coupable.
Le daraprim est un médicament vieux de 62 ans, autrement dit, aucun brevet ne limite sa fabrication. Demain matin, votre beau-frère pourrait produire et vendre du daraprim et faire compétition à Martin Shkreli. Par contre, pour ce faire votre beau-frère devra se soumettre à un processus réglementaire si long et si coûteux qu’il risque d’abandonner en cour de route. Martin Shkreli n’a pas vraiment acheté les droits du daraprim, ce qu’il a acheté c’est surtout la licence de la FDA pour produire ce composé. Martin Shkreli a profité de la réglementation en place qui fait en sorte que l’obtention de licence de production est si difficile, que le gouvernement crée des monopoles !
À titre indicatif, en Inde le daraprim est vendu 5¢ par comprimé !2828
Bref, la réglementation de la FDA c’est un autre cas où qui veut faire l’ange fait la bête !