Si vous êtes comme Jean-François Lisée, vous pensez probablement que la corruption au Québec a débuté il y a 9 ans, avec l’arrivée de Jean Charest. Les gens un peu plus intelligents auront sans doute déjà compris que la corruption est aussi vieille que le Québec… Voici une série de billets sur des histoires de corruption qui ont été oubliées… et qui aident à comprendre les événements actuels…
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Je n’avais pas prévu faire un autre billet sur la corruption et le PQ, mais puisque Guy Chevrette, ancien ministre péquiste, a décidé de faire campagne aux côtés de Pauline Marois ce dimanche, j’ai pensé que ceci pourrait vous intéresser…
Voici ce qu’on pouvait lire dans Le Devoir le 26 mars 2009:
L’ancien ministre péquiste Guy Chevrette connaît M. Accurso, qui est un ami de Marcel Melançon, un ancien collecteur de fonds pour le Parti québécois et qui a présidé l’entreprise Constructions Marton («Mar» pour Marcel et «Ton» pour Tony). Souvent responsable des campagnes annuelles de financement de son parti, M. Chevrette a maintes fois croisé M. Accurso dans les cocktails de financement et a soupé quelques fois avec lui, sans discuter, assure-t-il, des projets de l’entrepreneur. «Il donne à tous les partis politiques. Comme ministre, je rencontrais tout le monde. On dit bonjour, bonjour, mais ce n’est pas toi qui récolte l’argent, qui voit le chèque», a expliqué M. Chevrette au Devoir.
J’ai aussi parlé de Constructions Marton dans ce billet.
À lire aussi:
Moi je me demande particulièrement si les partisans libertariens ne seraient pas en position de proposer une nouvelle façon de voir l’octroi de contrats pour la construction ou réparation des infrastructures publiques qui distancierait l’état des entrepreneurs privés sans que qu’ils peuvent y avoir de conflits d’intérêts et efficacement à l’intérieur d’un cadre de compétition de libre marché?
C’est une bonne question. La ville de Sandy Springs en Géorgie a été incorporée, ce qui signifie que presque tout les services ont été confiés au privé (y compris la cour municipale).
Voici comment on y décide de l’attribution des contrats:
Then Sandy Springs took the experiment further and solicited competitive bids for different services. It also signed contracts with losing bidders for every winning one. These contracts came with neither pay nor work; they simply provide insurance in case the winning bidder fails to provide good service or raises prices. John McDonough, the city manager, estimated the move will save Sandy Springs $7m each year for the next five.
http://www.economist.com/node/21559633
Jerds, sous un tel système, je voix mal comment empêcher la collusion des entrepreneurs privés.
Il faut aussi les distancier entre eux, c’est une bonne parties du problème (et dans certains cas c’était le gros problème).
Ouvrir ces contrats à des entrepreneurs internationals (ou au moins d’autre province) au lieu des 13 mêmes qui s’organise entre eux pour tous avoir des contrats et des contrats trop payés pourrait être un bon début, la la collusion deviendrait quasi impossible.
Dans les cas ou la compétition n’Est pas possible, région éloigné, une source d’asphalte, etc… le modèle appel d’offre est peut-être pas le bon, le gouvernement de par son expertise pourrait offrir le contrat au prix qui serait normal et bon (pour une job de routine, qui revient souvent, etc…).