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Le philosophe indien Jiddu Krishnamurti à propos du nationalisme. À méditer en attendant les résultats de l’élection du 4 septembre qui risque de porter au pouvoir les radicaux du Parti Québécois… « Le nationalisme est une malédiction, parce que, par son esprit patriotique, il crée un mur d’isolement. Il est si identifié à son pays qu’il construit un mur autour de lui, contre ‘les autres’. Et qu’arrive-t-il alors? C’est que ‘les autres’ ne cessent de cogner contre ce mur. Lorsque vous résistez à quelque chose, cette seule résistance indique que vous êtes en conflit avec ‘les autres’. Le nationalisme, qui est un processus d’isolement, qui est le résultat de la volonté de puissance, ne peut pas donner la paix au monde. Le nationalisme qui parle de fraternité ment; il vit dans un état de contradiction. » |
Pffff..
C’est comme dire qu’avoir des frères et soeurs (et que tout le monde n’est pas des cousins éloignés) est une malédcition.
Ça ne tient pas debout. Ah, oui et traduisez en français, l’anglais est une barrière, tout le monde ne le lit pas, bien que je ne doute pas que dans voter univers particulier vous pensiez que c’est de la faute des 95 % de la population mondiale qui n’a pas l’anglais comme langue maternelle.
Traduire quoi ?
LOL
Je suis mort de rire!
Continue, mon Walter…
Le nationalisme est l’opposition du soi à l’autre. Par définition, c’est cultiver la xénophobie et l’intolérance.
Ben raison! Fuck le nationalisme! Sourtout c’là du Canada et des States!
Un minimum de nationaliste permet de se payer des services civiques moins chère par exemple (il serait probablement beaucoup plus coûteux d’avoir une armée sans nationalisme et patriotisme), plus difficile de faire respecter les lois fiscales et bien d’autre chose.
Les Québécois pourrait gagner à être autant nationaliste que les Canadiens (ou au moins s’en approcher un peu).
Aussi, c’est un bon mur à la corruption, normalement un patriote/nationaliste devrait être moins enclin à voler son propre état.
???
Le nationaliste malhonnête va se dire qu’il rend service à la patrie en agissant comme il le fait.
Nulle doute que ça va arriver, qu’il va se construire un scénario dans lequel il rend tous de même services, etc… (un peu comme le tueur en série qui nettoie la société en tuant prostitué et marginaux).
Mais l’absence quasi-totale de nationalisme, comme c’est le cas aujourd’hui au Québec doit pas aider, je ne serais pas surpris que le reste du Canada beaucoup plus nationaliste soit pas mal moins corrompu que le Québec.
C’est aussi vrai au municipal, une ville habité par des gens qui aime leur ville (Québec) risque d’être moins souvent (évidemment juste un facteur de risque) corrompu et moins solidement, qu’une ville ou la majorité des gens ne font qu’y vivre (comme Laval).
WHAT !?!?
Les québécois en générales sont beaucoup moins nationaliste je trouve.
Dans les sondages un grands nombres de Canadien considères le canada comme le meilleur pays du monde (de mémoire c’est à des taux de records sur terre), déjà pensé qu’il existe un meilleur pays sur terre et que c’est le tiens…….
Beaucoup moins de québécois diront que le québec pays serait le meilleur pays du monde.
Ensuite un très grand nombres de Canadiens considérait prendre les armes en cas d’invasion du grand-nord, les québécois non.
Au québec le nationalisme/patriotisme est dans les plus bas du monde, un québécois se lève tous les matins et accepte sans problème que ça nation soit une province d’une autre nation.
Pouvez vous imaginer les américains accepter ça, les canadiens ?
Demandez au canadien combien veulent que le canada soit une nation-état, vous allez obtenir prêt de 100% de oui.
Demandez aux Québecois s’ils veulent que leur nation soit un nation-état, vous allez obtenir quoi, un 40% une bonne journée ?
Avouez que le nationalisme québécois est loin du nationalisme canadien, américain, français, anglais et compagnie. Les gens peuvent voler la nation et ravoir des contrats publiques dans l’année ou attaquer sa chef d’état sans trop bouleverser la majorité.
Ca va bien Luc?nouvelle medication peut-etre?
WHAT !?!?!
Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de gens qui se sentent le besoin de considérer comme un frère un livreur de pizza qu’ils ne vont voir qu’une seule fois dans toute leur vie en le recevant à la maison et ce, même s’ils parlent la même langue.
C’est aussi vrai pour le déménageur aperçu trois maisons plus loin qui lui aussi parle français mais qu’on ne connaîtra sans doute jamais.
Et également pour l’automobiliste – francophone lui aussi – venant tout juste de sortir de l’autoroute 200 km plus loin, qu’on n’a pas vu et qu’on ne verra jamais.
C’est bien beau les sentiments de fraternité et tout ce lyrisme collectif, mais le besoin de fraterniser est essentiellement une question d’affaire personnelle. Chacun a le choix de fraterniser avec qui il veut et pour les raisons de son choix.
Ça peut sembler une banalité de telles affirmations mais cela semble échapper à beaucoup de tenants du nationalisme pour qui le concept de fraternité ne s’applique qu’à grande échelle, en ne se basant que sur des considérations de nature ethnique.
Il n’y a aucun problème comme tel à avoir individuellement et de façon volontaire plus d’affinités avec des gens qui ont la même langue, la même origine ethnique ou la même religion. On peut même avoir, en tant qu’individu, des préjugés à l’endroit d’autres groupes; personne n’est parfait. C’est humain.
Là où tout se gâte, c’est avec le discours nationaliste identitaire, prépondérant dans l’espace public québécois, qui cherche à imposer et formaliser le sentiment d’appartenance, et aussi le rejet de l’ « autre »; la plupart du temps de façon très intransigeante. Le degré d’identification par rapport au groupe est variable d’un individu à l’autre mais ça, le nationalisme n’a aucune espèce de tolérance face à cette réalité qui saute pourtant pourtant aux yeux et qui n’est rien d’autre que l’expression tout à fait naturelle d’une partie de l’être humain et d’une diversité des sentiments d’une personne à l’autre.
Ce qui compte avant tout pour l’idéologie nationaliste, c’est le groupe. Tous doivent, sans discuter, s’y référer en ce qui le caractérise – la langue –, en faisant de celle-ci un absolu auquel tous leurs sentiments et valeurs doivent être subordonnés.
Pour les nationalistes québécois, les gens ne feront jamais assez preuve d’abnégation pour le bien de la cause linguistique. En clair, vous n’existez que pour celle-ci. Autrement, vous êtes considéré comme un intrus qui ne méritez pas d’être citoyen québécois et vous devriez dans de telles conditions quitter le Québec. Voilà le message qui apparaît en toile de fond, sans aucune subtilité, du discours nationaliste québécois identitaire. Celui-ci n’a aucun respect pour la nature humaine et les choix individuels. Dans ce contexte, il ne peut inspirer que du mépris à son endroit.
Aucun rapport.
Avec l’isolement culturel qui prédomine au Québec, c’est presque toujours le même groupe de fournisseurs qui fait des affaires avec l’État et sa classe politique. Tous ces gens formant un petit monde fermé finissent par très bien se connaître et à la longue, la situation ne peut pas faire autrement que de cultiver le copinage, peu importe le degré d’attachement à l’État des principaux intéressés.
Cela n’explique probablement pas tout sur le phénomène de la corruption présente au Québec mais c’est une question qui mérite sûrement d’être posée.
Une citation reprise de nombreuses fois affirme que le « pouvoir corrompt ». C’est vrai pour le Québec comme partout ailleurs sur la planète. C’est essentiellement la source du problème de la corruption : le pouvoir.
Le pouvoir est un aimant à corruption. C’est dans l’ordre des choses. En raison de la présence prédominante du pouvoir politique dans un domaine activités quelconque, il y aura toujours des gens qui useront de leurs liens privilégiés avec le pouvoir pour développer des conditions favorables en vue de l’obtention d’alléchants contrats. Du côté de la classe dirigeante, il y aura toujours des représentants qui seront très réceptifs, en retour de faveurs assurées, aux demandes de potentiels soumissionnaires à la recherche de passe-droit.
Au Québec, ce n’est pas l’élection du PQ, qui veut donner toujours davantage de pouvoir à l’État, qui va changer quoi que ce soit à cette situation.
Tu peux aimer ta blonde et, malheureusement, la battre ou la tromper avec sa meilleure amie… Tu peux même justifier ta propre violence en disant que c’est pour son propre bien, que tu lui sacres une volée parce que tu l’aimes.
A l’échelle personnelle, des tonnes de choses négatives sont faites au nom de l’amour. Impossible donc, mon cher Luc, de supposer qu’à une échelle nationale, on ne cache pas les pires délires derrière un amour inconsidéré de la patrie.
D’ailleurs, les pires horreurs du dernier siècle n’ont-elles pas été justifiées par le nationalisme?
Le nationalisme est le principe politique1, né à la fin du xviiie siècle, tendant à légitimer l’existence d’un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime), et qui s’est imposé au cours du xixe siècle et au début du xxe siècle.
Le nationalisme apparaît aussi, à partir du milieu du xixe siècle, comme un sentiment national plus ou moins répandu et exalté au sein de la population d’un pays, et s’invitant au sein de multiples doctrines ou idéologies.
Oui bien des horreurs ont été faits avec et justifié par du nationalisme, mais le Québec est très peu nationaliste, c’est à mon avis une des nations les moins nationalistes qui soit, au point qu’elle à même pas sa nation-état ce qui est une des bases mêmes du nationalisme (sa notion première).
Vous trouvez pas les Canadiens et les américains beaucoup plus nationaliste que nous, eux aux moins se sont doté d’un pays et serait prêt à le défendre par la force, ils tiennent à leur pays beaucoup plus que les Québécois tiennent au leur à mon avis.
+1 a derteilzeitberliner
Il ne faut jamais mêler intention et résultat.
Trop pas ! Les pires tueries du 20e siècle ont été causées par le communisme, pas par le nationalisme !
Ils sont patriotes mais pas nationalistes.
Le nationalisme en URSS a été exacerbé au maximum, qu’on pense à l’utilisation fréquente de l’image du « motherland ».
Donc, juste parce qu’on peut voir des bolcheviques gueuler ‘motherland!’ dans des vieux films en noir et blanc, l’URSS serait nationaliste ?! Es-tu capable de me définir ce que veut dire « nationalisme », tout d’abord ?
La mère patrie, en Russie, est une idée qui dépasse l’instrumentalisation qu’a pu en faire le régime communiste. Il y a toujours eu, dans la littérature Russe, la notion de mère Patrie. C’est l’attachement à quelque chose de plus grand que l’individu, l’expression elle-même renvoie à un lien fraternel, famillial. C’est une relation presque aussi sacrée que celle du sang.
Le nationalisme, un des concepts les plus difficiles à définir. Les sionistes qui ont colonisé Israel étaient d’ailleurs dans sa définition la plus globale des nationalistes. Cependant, sans doutes venaient-ils avec comme intention de civiliser un coin de pays barbare. Enfin… Mais je ne peux qu’accréditer la thèse selon laquelle le nationalisme, lorsqu’il n’est pas naturel, ou forcé, est une idéologie violente et intolérante.
Le nationalisme est partout dans le discours communistes 1945-1990… y compris en Allemagne de l’Est!
http://derteilzeitberliner.wordpress.com/2011/11/23/lheritage-brun-de-la-rda/
C’est quand la société devient plus importante que les individus qui la composent.
Définis-moi donc « nationalisme » avant de salir ce mot en l’associant aux nazis !
Non, c’est quand les individus se rendent compte qu’ils appartiennent à qqch de plus important que leur petite personne, c’est-à-dire, leur « tribu ».
Ça c’est cool jusqu’au jour où c’est toi que la tribu décide de te sacrifier un soir de pleine lune au nom du bien commun…
Donc, pour toi, « nationalisme » et « tribalisme » = sacrifice humain le soir de pleine lune ?! Tu devrais rechecker ta définition de pas mal de concepts…
On appelle ça une métaphore.
Une métaphore tout à fait stupide d’abord.
Si tu avais écrit de quoi sur les dérapages du «nationalisme» (comme le carnage aussi inutile qu’insensé de la Première Guerre Mondiale), je t’aurais pris au sérieux. Mais tout ce que je lis jusqu’à date, c’est juste une diabolisation et une incompréhension de ce terme…
Facile mon cher… Le patriotisme, c’est l’amour des siens alors que le nationalisme c’est la haine des autres.
»Non, c’est quand les individus se rendent compte qu’ils appartiennent à qqch de plus important que leur petite personne, c’est-à-dire, leur « tribu ». »
moi je me rend compte que j’appartiens a quelque chose de plus grand; le monde! je ne vois pas pourquoi je me limiterais au gens de ma région qui parlent la meme langue, c’est entre autre pour cela que je suis contre le nationalisme économique et le protectionnisme.
Au Québec interdire aux franco d’aller au CÉGEP en anglais c’est un dérapage.
@derteilzeitberliner
Les Japonais qui rejettent toute idée d’immigration non-japonaise au point de discriminer les Chinois et les Coréens qui viennent travailler chez eux… Ce sont des patriotes ou des nationalistes ?
Les Israéliens qui n’acceptent que les Juifs comme immigrants et qui expulsent les réfugiés africains… Ce sont des patriotes ou des nationalistes ?
Le Japon et Israël sont deux pays capitalistes et nationalistes… Alors, ton idée d’associer le nationalisme et le tribalisme à l’étatisme ou au communisme ne tient pas la route…
@David
Bon, voilà un exemple de dérapage sur lequel pas mal de nationalistes québécois seraient d’accord…
@the king
HAHAHA !!! Tu rêves si tu crois qu’un jour tous les gens de la planète se mettront à chanter la kumbaya en dansant main dans la main autour d’un feu de camp !
Et en passant, il y a une différence entre «nationalisme» (protectionnisme économique) et «nationalisme» (tribalisme). Devine auquel des deux je crois ?
J’ai dit que le communiste est aussi coupable de nationalisme que d’autres systèmes politique, jamais qu’il en a le monopole.
Perso, je suis de la même école universaliste (dsons « occidentale ») que The King.
Ok, si Le patriotisme, c’est l’amour des siens alors que le nationalisme c’est la haine des autres.
Remplacé nationalisme par patriotisme alors, je croyais que nationalisme était l’exultation d’une nation et sont désir d’état pour chaque nation.
Pour en revenir donc au sujet, le Québec est incroyablement moins patriotique que les canadiens et américains.
@derteilzeitberliner
Les communistes sont des nationalistes ? Vraiment ? Lorsque le maréchal Tito (qui était communiste) a essayé d’amalgamer toutes les «tribus» qui composent le territoire des Balkans pour en faire des Yougoslaves, était-ce du nationalisme ou de l’universalisme ?
Est-ce que ça a marché tout d’abord ? Réponse : absolument pas ! Immédiatement après la mort de Tito dans les années ’80, Albanais, Bosniaques, Croates, Dalmates, Monténégrins, Serbes, Slovènes, etc., ont tous cessé d’être Yougoslaves, ont rejoint chacune de leurs tribus respectives et se sont tous entretués pour se tailler un territoire national !
Ça prouve hors de tout doute que les humains fonctionnent de manière tribale. Je ne vous interdis pas de rêver en couleurs avec vos idées d’universalisme, d’occidentalisation, etc. Mais si le communisme a échoué devant le tribalisme, cette facette intrinsèque de la nature humaine, je doute fort qu’un autre système socioéconomique abstrait (comme le capitalisme ou le libertarianisme) réussira, lui…