![]() |
— |
À tous ces keynésiens qui font de l’épargne un mal qu’il faut éradiquer, je dédie cette citation d’Ayn Rand: « Consumption is the final, not the efficient, cause of production. The efficient cause is savings, which can be said to represent the opposite of consumption: they represent unconsumed goods. Consumption is the end of production, and a dead end, as far as the productive process is concerned. The worker who produces so little that he consumes everything he earns, carries his own weight economically, but contributes nothing to future production. The worker who has a modest savings account, and the millionaire who invests a fortune (and all the men in between), are those who finance the future. The man who consumes without producing is a parasite, whether he is a welfare recipient or a rich playboy. » |
Il y a peut-être des gens qui se disent keynésiens et qui sont contre l’épargne.
Par contre, je ne crois pas que le keynésianisme soit contre l’épargne qui se transforme en investissements (ce qui demeure une forme d’achat de biens et services de production).
Je crois que le keynésianisme est contre le fait que tout le monde veuille épargner en même temps sans même vouloir investir (tout le monde cherchant à faire des réserves de peur de perdre ses sources de revenus).
@ Le crible.
Si je dépose mon argent à la banque, il va augmenter le bilan de celle-ci. Cet argent devient alors disponible pour faire des prêts (avec multiplicateur, en plus). Sans épargne, les banques ne peuvent pas faire de crédit. Comment alors, dans le contexte actuel d’une « crise de crédit », un mouvement des consommateurs vers l’épargne peut-il possiblement être néfaste?
Oh c’mon
Ça ne contribue en rien au débat de représenter faussement la théorie keynesienne comme une haine de l’épargne.
Les keynesiens font seulement l’hypothèse que l’épargne est à la remorque de l’investissement, du »animal spirit » des investisseurs. Or, pour eux, l’investissement dépend fortement des perspectives de vente et donc de la consommation. En termes aggrégés, les dépenses de consommation baissent lorsque l’épargne augmente(puisque tous les revenus sont des dépenses et vice versa). La conclusion est simple: dans une récession, l’épargne se rétracte, car les gens sont portés à… l’épargne. Pour un keynesien, c’est donc vous qui êtes contre l’épargne,
Keynes avait bien un certain dégout pour l’épargne. Mais en économie théorique on garde soigneusement distinctes les analyses des idéologies.
Pour plus d’information sur ce »paradoxe »(s’il en est un):
http://en.wikipedia.org/wiki/Paradox_of_thrift
http://www.econtalk.org/archives/2009/01/fazzari_on_keyn.html
Ce sont les keynésiens qui nous disent que c’est le gouvernement qui doit dépenser car la vulgaire plèbe va plutôt préférer épargner et/ou payer ses dettes.
Quand tu épargnes, tu investis !
Tu sais que les investissements sont de fait corrélés au cycle économique? Ça implique qu’en temps de récession, les investissements baissent. Et pour les keynesiens, c’est à cause de l’insuffisance de la »demande globale ».
Eh bien, c’est comme un défaut de coordination: c’est préférable pour chaque agent pris individuellement d’épargner. Mais l’effet aggrégé de la plus forte tendance à épargner des agents, c’est la baisse de la consommation et donc de la »demande globale ». Avec tous les effets que ça entraîne pour les keynesiens.
Les récession c’est une période de destruction créatrice, de nombreux fleurons de l’économie ont vu le jour durant les récession ( plus à venir cette semaine).
En récession le bois mort de l’économie ne reçoit aucun investissement (une excellente chose) et les plus fort en profite.
Le keynésianisme, finalement, c’est pas mieux que le communisme. C’est l’État qui s’imagine plus intelligent que le citoyens et qui, par conséquent, le prive de sa liberté pour agir d’une certaine manière.
Si on avait écouté les keynésiens, on aurait probablement encore des forgerons pour ferré nos cheval. Parce que pour les keynésiens, le processus de destruction créatrice qui a mené au remplacement du cheval par les voiture (et qui a créer une période de chômage transitoire) était un mal à combattre.
Sans blague. Le keynésianisme ce n’est pas une école économique, c’est un outil pour la mise en place de dictature.
Who care ?
Ce que les keynésiens dénonce est non seulement un processus inoffensif mais essentiel pour le progrès économique.
Les keynésiens se fichent de l’économie, c’est nous privé de notre liberté qui les intéresse.
Ça résume bien cette philosophie politique.
Il faut donner notre argent au gouvernement parce que nous sommes trop cons pour l’utiliser comme bon nous semble.
Quand je vois les gouvernements dépasser les coûts dans de nombreux projets et gaspiller notre argent dans de multiples programmes bidons, je me dit que tu as raison
Quand je vois tous ces ménages qui « pètent au frette », qui ne peuvent plus rembourser leur hypothèque lorsque les taux d’intérêts augmentent de .5% tellement ils ont abusés du crédit, je me dit que tu as tort
On nivelle encore vers le bas… Pourquoi priver ceux qui savent gérer leur finance à cause des « innocents » qui n’ont pas pu gérer leur finance correctement. Que les twits s’arrangent avec leur problème sans priver le reste de la société…
Bon allez, j’arrête, c’est impossible de discutter avec vous sans tomber dans la bêtise et la caricature.
Il y a de très bonne raisons d’être un »stimulus skeptic ». J’en suis un parce que 1)les preuves de l’efficacité des dépenses publiques pour ramener le PIB à son niveau de plein emploi en temps de récession ne sont pas légion(même chose pour les preuves de leur inefficacité, mais le fardeau de la preuve repose sur les épaules des pro-stimulus) 2) la conception des anticipations des agents sur laquelle repose la théorie keynesienne est douteuse 3) le délai de mise en oeuvre des politiques de relance est grand par rapport au cycle économique
Mais vous, vous passez votre temps à caricaturer la théorie keynesienne, à la diaboliser et à lui faire des pseudo-objections(de vulgaires paralogismes(genre le treasory view), quand ce n’est pas des slogans(destruction créatrice, yo!) et des procès d’intention(les keynesiens veulent nous priver de notre liberté!!1111)). Ben bravo, vous allez peut-être gagner la joute du point de vue politique(j’en doute, franchement), mais pas du point de vue intellectuel.
@ Episteme
Le problème avec la théorie keynésienne est que trop de gens qui sont en position d’influence y croient encore et que cette doctrine est grandement colportée par les médias. Il y a fort à faire pour réveiller le monde et leur montrer que c’est une fraude intellectuelle.
Peut-être voudriez vous partager vos propres arguments pourquoi, selon vous, «la conception des anticipations des agents sur laquelle repose la théorie keynesienne est douteuse»?
Quant au procès d’intention, puisque le keynesianisme confère de plus grand pouvoirs à l’état, ou du moins lui donne le prétexte de réclamer de plus grands pouvoirs, cette doctrine est de facto une menace aux libertés individuelles.
Ouf! J’ADORE cette vidéo
Obama’s so called stimulus
Les Japonais possedent un taux d’epargne 10 fois plus eleves que le notre. Et pourtant, si je me fis a ton billet precedent sur le Japon, ca rapporte pas beaucoup…
Combien de cet épargne est placé dans des bons du gouvernement ?
L’argent mis dans les bonds du gouvernement pour payer des infrastructures ce n’est pas un investissement productif car cet argent n’est plus disponible pour le secteur privé, le seul qui peut faire des investissements productifs.
http://www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php?editorials_id=691
Le Japon est un peu différent. Leur secteur manufacturier ne répond plus à la demande des consommateurs. Ils fabriquent des biens que personne ne veut acheter et leur gouvernement fait tout pour les empêcher de s’adapter. Ce n’est pas une question de ne pas avoir d’argent de côté dans leur cas, quoique leur taux d’épargne a chuté dernièrement, mais de ne pas obtenir ce qu’ils veulent.