L'achat d'aliments produits localement est devenu le nouveau phénomène à la mode. À en croire certaines personnes, l'agriculture pratiquée en dehors du Québec vise plus à nous empoisonner qu'à nous nourrir…
Pourtant…

Pourquoi acheter des fraises du Costa Rica ? Parce qu'elles sont moins chères et moins toxiques !
Good! Anyways, la bouffe des producteurs quebecois est plus chere a cause des systemes de quotas, de controle de l'offre et des subventions.
Tirer de ce texte
C’est pourquoi il faut acheter local ET bio:
http://www.equiterre.org/agriculture/paniersBios/index.php
Alors on ne consomme plus de riz, pâtes, kiwi, ananas, orange, thé, chocolat, bière, vin, pain, céréale, légumineuse, tofu, etc.
Tu pense vraiment qu’au Québec on peut nourrir tout le monde.
Vive nos soirées d’hiver à manger du pâté chinois ou des chop de lard avec des carottes pis des navets.
J’imagine que le faible pourcentage du Canada est en fait le Canada sans le Québec sinon c’est pas crédible !
Une culture dite « bio » est moins efficiente au pied carrée qu’une culture « boostée » bien gérer.
Donc si on tombe tous au bio, vas falloir abbatre encore plus grand de forêt pour les convertir en champs.
Les groupes écolos sont contre cette pratique.
Bref, au bout du compte, le bio a-t-il vraiment un impact écologique moins grand qu’une culture boostée bien gérée? J’ai rien trouvé encore qui affirme une telle chose.
Encore pire, les test du MAPAQ sont moins sensibles que ceux de l'ACIA:
"À titre comparatif, pour la même année, les 11 000 échantillons de fruits et légumes cultivés au Canada et testés par l'ACIA ont livré un taux d'infraction aux normes sur les résidus six fois plus bas qu'au Québec, à 0,23 %. Et ce, «avec des critères d'analyse sensiblement plus élevés qu'au Québec», a concédé Daniel Tremblay, responsable de l'inspection des aliments au MAPAQ."
1-L’agriculture bio produit plus de gaz à effet de serre.
2-De plus, les rendement de l’agriculture bio sont tellement faibles que si on devrait la rendre obligatoire, il n’y aurait pas assez de terres arables pour nourrir toute l’humanité.
3-À cause du faible rendement, les produits bios sont trop chers pour les pauvres.
La qualité sanitaire des produits bio est-elle supérieure? Ca reste à prouver.
La vraie question est pourquoi des produits bio? Ca coute plus cher, la qualité sanitaire est souvent inférieure et les qualités nutritives et gustatives sont identiques.
Les 11000 produits testés par l’ACIA inclu le Québec.
Les 500 du MAPAQ proviennent de champs à problème.
Les tests du MAPAQ ont beau être moins sensible, ça ne change rien, c’est deux résultats ne sont pas comparable.
C’est comme si tu comparais le taux de criminalité d’un ghetto des USA avec l’ensemble du Canada juste pour dire que le Canada est plus sécuritaire.
Hé oui, ça veut dire que sans le Québec le Canada aurait eu uns score encore plus bas.
Ils ne sont pas comparable dans la mesure où le Québec est sous-évalué.
Pour le reste, si tu n’est pas content, adresse tes reproches au journaliste du devoir.
Malheureusement, je dois inscrire ici un désaccord partiel. Quelques fois, mais c’est très rare, les chiffres ne disent pas tout.
Acheter local ne doit pas être fait dans une optique simple de qualité supérieure ou de coût moindre, mais bien de valorisation de l’économie locale. Acheter local, c’est renforcer son économie pour être en mesure de faire face à la compétition mondiale. Loin de moi l’idée de faire du protectionnisme une panacée, car il ne l’est point, mais il faut tout de même, pour certains produits, favoriser intelligemment les produits locaux de qualité.
Je crois profondément à la liberté de marché et à la loi de l’offre et la demande, mais il faut aussi encourager son voisin, car il ne peut aspirer à former une entreprise saine s’il n’est pas, au début, prophète en son pays.
Donc, acheter local, oui, mais pas à n’importe quel prix et au détriment d’une qualité minimale.
Quand j’économise je renforce mon économie.
À Etienne :
http://nourrirnotremonde.org/souverainete_alimentaire
Je ne parle pas de ne consommer que des produits locaux et bios. Mais entre des fraises des États-Unis et celles du Québec, le choix est clair! Malgré les études sur les pesticides, mes papilles gustatives me disent hors de tout doute quel est le meilleur choix à faire.