Substituez la contrainte étatique à la liberté, le collectivisme à la propriété privée, le dirigisme à la libre concurrence, le protectionnisme au libre échange, et vous aurez cet "autre monde possible" des ouailles des forums sociaux et des casseurs masqués.
Le socialisme, version revue et corrigée
Jacques Brassard (mercredi, 15 août 2007, p. 11)Ainsi donc, nous aurons droit [avions droit], du 23 au 26 août, à Montréal, à un Forum social québécois, dans la foulée des forums sociaux qui se tiennent un peu partout à travers le monde depuis une dizaine d'années.
Ce sont des grands-messes ou se cristallisent la haine du libéralisme et l'horreur de la mondialisation. On y retrouve, bras dessus bras dessous, les orphelins du communisme, les nostalgiques de l'économie collectivisée, les tiers-mondistes attardés et les adeptes du protectionnisme.
En vue de ce sommet, un professeur de l'UQAM (pouvait-il venir d'un autre endroit?), Raphaël Canet , publie trois textes dans Le Devoir, admirable condensé de la mythologie altermondialiste reproduisant les vieux stéréotypes marxistes sur la lutte des classes, la malfaisance congénitale de l'entreprise privée, l'ignominie du profit, la paupérisation (terme marxiste pour appauvrissement) des populations, la cruauté du libéralisme, l'éloge du pouvoir de la "Rue".
Mais qu'est-ce donc que ce libéralisme qui suscite tant d'hostilité chez les altermondialistes de tout poil? Il convient de dire, tout d'abord, que, comme l'écrit Alain Laurent, le "principe cardinal du libéralisme, c'est la primauté de la liberté et des droits fondamentaux de l'individu". Cette liberté, au coeur de la philosophie libérale, s'incarne, sur le plan politique, dans la Démocratie et, sur le plan économique, dans l'économie de marché et le libre-échange mondialisé, tous deux fondés sur la propriété privée. Bref, tout ce qui fait horreur aux marxistes de l'altermondialisme: la liberté individuelle, la limitation de la coercition étatique, une pleine liberté économique reposant sur la concurrence et le respect des droits de propriété.
Philosophie de la liberté
C'est, pourtant, l'application de cette philosophie de la Liberté qui, à partir du 18e siècle, en Angleterre, enclenche un processus extraordinaire de développement économique et technologique. De nos jours, tous les pays qui ont réussi et réussissent à s'extirper du sous-développement sont ceux qui ont respecté et mis en pratique les grands principes du libéralisme et qui ont emboîté leurs économies dans celle, mondialisée, des échanges.
À l'inverse, les pays qui se sont isolés économiquement et qui ont cru aux bienfaits du protectionnisme croupissent dans la pénurie et la misère. "Plus un pays adhère au libéralisme, écrit Johan Norberg, plus il a de chance de parvenir à la prospérité, de connaître une croissance rapide, de jouir d'un niveau de vie et d'une espérance de vie élevés. Les citoyens des pays dont les économies sont les plus libres sont dix fois plus riches que ceux dont les économies le sont le moins et ils vivent en moyenne une vingtaine d'années de plus".
Recul de la pauvreté
Norberg démontre également que la pauvreté, contrairement à ce qu'affirment les altermondialistes, recule dans les pays qui ont favorisé l'économie de marché. Elle s'est aggravée toutefois dans les pays à l'économie collectivisée et marginalisée. Ce qui est le plus nuisible aux pays pauvres et sous-développés, c'est de se mettre à l'écart de la mondialisation. C'est alors l'appauvrissement assuré ou, pour jargonner comme les gauchistes altermondialistes, c'est la paupérisation garantie.
Ce que refusent d'admettre les néo-marxistes de l'altermondialisme, c'est que le libéralisme et la mondialisation ont fait régresser la pauvreté dans le monde. Mais, pour ces assoiffés de justice sociale débordant de compassion envers les pauvres de la planète, un recul de la pauvreté ne suffit pas, il faut l'abolir.
Quelle est leur recette magique pour l'éradiquer prestement? Vous n'avez qu'à prendre le contre-pied de tous les attributs essentiels du libéralisme. Substituez la contrainte étatique à la liberté, le collectivisme à la propriété privée, le dirigisme à la libre concurrence, le protectionnisme au libre échange, et vous aurez cet "autre monde possible" des ouailles des forums sociaux et des casseurs masqués. En fait, ce bric-à-brac idéologique porte un nom: ça s'appelle le socialisme. Et on sait ce que cela a donné: l'empire soviétique et ses satellites.
Avec, comme conséquences, liberté en lambeaux, économies en ruines, pauvreté, famines, dirigisme malfaisant. Ça vous intéresse, cette résurgence du socialisme sous des oripeaux altermondialistes? Merci pour moi! Vous aurez compris que je n'irai pas au Forum social québécois.
Brassard, Facal et Bouchard. 3 Noms qui manquent au PQ.
Lisée es-tu toujours dans le PQ? J’étais pas souvent de son avis, mais je le respectais pas mal plus que ceux qui forment le pq actuel.
J’trouve dommage qu’un mouvement jadis « progressiste » est devenu un mouvement « contestataire ».
La contestation n’ammène pas de solutions. À la question « Bon, maintenant, qu’est-ce qu’on fait? » la réponse est toujours: On manifeste/ On s’oppose à tel truc.
Lisée évolue toujours dans l’orbite du PQ, bien qu’il ne soit plus actif -à ma connaissance- en tant que membre dans les conseils nationaux. Mais oui, il est toujours là en coulisse.
J’pensais à ça en me faisant à souper:
Le PQ et la souveraineté, c’est comme une sauce sur le feu. Si tu l’as laisse là trop longtemps, ca finit par pogner au fond, pis la couche brulée donne un goût de brûlée à toute la sauce.
Je m’ennuis de l’époque que la sauce avait pas encore collé au fond.
Le PQ a toujours été dans la mouvance syndicalo-gauchiste. Mais le trouble a commencé pour vrai après 1995.
D’abord, après la déclaration de Parizeau sur le vote ethnique le PQ a littéralement chié dans ses culottes de peur de passer pour raciste et il s’est mis à se complaire dans une version absolument vomitive de trudeauisme multiculturel adaptée à la sauce souverainiste.
Ensuite, après le départ de Bouchard en 2001, l’aile syndicalo-gauchiste du PQ a pu laisser libre court à sa vengance en se débarassant de tout ce qu’elle aimait pas : Brassard, Chevrette, Facal. Quand l’ADQ a commencé à monter en 2002, Landry a répliqué à la menace non pas en recentrant le PQ, mais en le tassant encore plus à gauche.
Puis le fond du baril est arrivé en 2003: Landry, voulant obtenir son vote de confiance, a décidé de s’appuyer sur la gauche et lui a donné toutes les concessions qu’elle voulait. Ca a donné naissance au SPQ libre, cette bande de soixante-huitards frustrés qui croient encore à l’imminence du grand soir qui viendra jamais.
Résultat: on le voit chaque jour aux nouvelles.
Quant on y pense, la plupart des manifestants sotn des étuidant en sciences molles des universitées.
Avez vous remarqué qu,en philo on ne fait qu’étudier Rousseau et Marx, jamais Adam Smith et que Marx se fait accorder une place démesuré.
À l’école secondaire où va un de mes petits cousins, les jeunes ont eu la visite de deux poilus altermondialo-merdiques qui sont venus donner un atelier sur la ‘désinformation médiatique’ des méchants journaux néolibéraux…
L’école publique payée par nos taxes pour permettre à des clowns compostables de venir endoctriner les jeunes. Gérald Larose en serait fier…
Ils les forment direct dans les écoles, ca sauvent sur le temps et ça forme des troupes pour les séances de Délinquance Juvénile Organisée qu’ils nomment manifestations alter-mondialites.
On pourrait se demander pourquoi il n’y a pas de manifestants contre l’altermondialisme lorsqu’il y a des forums socialistes organisés….
C’est parce que les liberalistes et néo-libéralistes ont une vie et sont trop occupés à travailler pour payer pour les idiots de gogauches qui manifestent contre la mondialisation…
En plus ces groupes possède de bien amusant à pêter.
À Montobello, t’avais plein de beau trucs à casser.
J’aimerais qu’on renomme ce forum Forum de la Délinquance Juvénile Organisée, j’suis tombé en amour avec cette expression, j’ai envie de me pointer dans un cégep juste pour la dire à du monde qui ont l’air hippie.