À Ottawa nous avons un gouvernement minoritaire et les choses vont relativement bien.
À Québec, même pas foutu de s'entendre lors du tout premier budget !
Que le PQ vote contre, je peux comprendre, il n'y a rien pour eux dans ce budget. Mais que l'ADQ s'obstine à voter contre, je ne comprends pas. Un parlement minoritaire c'est un jeu de "give and take", on fait des concessions à gauche pour faire des gains à droite. C'est ce que le PLQ a fait en incluant dans le budget de plusieurs thèmes chers à l'ADQ (santé, transparence, méthodes comptables, réduction de la dette). En retour, il est normal que l'ADQ renvoie l'ascenseur et fasse des concessions. Du tout, la position de l'ADQ est figée, aucun compromis possible.
Que dire de Gilles Taillon qui à l'air un peu con aujourd'hui de planter un budget qui ravi le Conseil du Patronat…
Les partis d'opposition aiment bien répéter que Jean Charest doit réaliser qu'il est minoritaire. Je veux bien, mais les partis d'opposition devraient aussi réaliser qu'ils sont minoritaires et que c'est Charest le Premier Ministre.
Dans ce parlement de fou, c'est l'opposition qui se comporte comme si elle était majoritaire !
Ce budget marque le début d'un renouveau économique, il a reçu l'aval des gros lobbies d'affaire du Québec (Conseil du patronat, Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Chambre de commerce du Québec), en votant contre ce budget, on se retrouver à voter pour le statu quo…
MISE-À-JOUR
Remarquez que personne s'est plaint de l'absence de mesures environnementales dans ce budget…
Pour le reste, voici un texte de l'excellent blogue de Pierre Duhamel (magazine L'actualité):
Pour ou contre des baisses d’impôts?La question me fige. Nous, les champions de la taxation en Amérique du Nord, sommes en train de nous demander si avons droit à une baisse d’impôt. Mon idée n’est pas complètement faite sur le sujet – cela m’arrive – et je vais seulement aligner les différents éléments de l’équation. Peut-être que la solution s’imposera d’elle-même.
1. Ce sont les riches qui vont en profiter. Cela est facile à dire pour les 41 ou 42 % de Québécois qui ne paient pas d’impôt. Cela est encore plus facile à dire pour les bien-pensants qui trouvent que la solution à la pauvreté, c’est de taxer au maximum les riches pour permettre à certains de ne pas travailler. Diminuer les impôts et valoriser le travail, c’est donner une récompense et un incitatif supplémentaire à ceux qui gagnent et qui contribuent. Il ne faut pas exagérer les retombées économiques potentielles d’une telle politique… mais il ne faut pas les sous-estimer non plus.
2. Le Québec a d’autres priorités. Bien sûr, le budget de santé est sans fond (et sans fonds). Bien sûr, les besoins sont immenses en éducation. Mais déjà, 98% des nouvelles dépenses engagées dans le budget de Monique Jérôme-Forget sont dévolues à ces deux secteurs. De plus, le gouvernement s’est engagé à dépenser 30 milliards $ pendant cinq ans pour remettre nos infrastructures à niveau. Il faut être très partisan et tout aussi aveugle pour ne pas reconnaître l’effort du gouvernement.
3. Le Québec se met dans une position embêtante en utilisant les récents transferts fédéraux. C’est un bon argument. Il est évident que les fonds fédéraux font la différence dans ce budget. Mais le Québec est libre d’en faire ce qu’il veut. Pourquoi ne pourrait-il pas donner un break à ses citoyens qui n’ont pas été souvent gâtés?
4. Il faut penser à la dette et aux générations futures. Quelle bonne nouvelle! Le gouvernement s’engage à remplacer les règles comptables qui lui permettent de multiplier les budgets sans déficits… et d’augmenter constamment sa dette! Comment doit-on s’attaquer à cette dette de 122 milliards $? Je pense qu’il faut mettre plus d’argent dans le Fonds des générations. Je pense même que les tarifs d’électricité devraient être augmentés pour gonfler au maximum ce Fonds. Ceci dit, je crois que c’est le dynamisme économique du Québec et l’augmentation soutenue de la productivité de ses entreprises qui vont assurer sa prospérité future. Les pays les plus dynamiques de la planète sont rarement les plus taxés.
5. Les entreprises devraient bénéficier des baisses d’impôts et non pas les particuliers. Je tiens à dire que je respecte beaucoup les trois derniers arguments. Pierre Fortin a raison de dire qu’il faut réduire les taxes sur l’investissement des entreprises. La taxe sur le capital des entreprises ne sera élimée complètement qu’en 2011. C’est encore trop lent. Ceci dit, je crois que l’allègement du fardeau fiscal des particuliers de 950 millions $ aura un impact sur la consommation et la croissance de notre économie.
Bref, je pense que je voterais en faveur du budget.
J’ai l’impression que les adéquistes pensaient que les péquistes s’abstiendraient. Les adéquistes auraient voulu pouvoir dire que c’est un budget libéralo-péquiste et qu’eux autres, ils sont contre ces vieux partis. Peut-être que le PQ bluff, mais c’est tout à fait logique du point de vu des politiques de parti que le PQ vote contre un tel budget. Ceux qui ont le plus à perdre à voter contre, ce sont les adéquistes. Ils vont perdre la face s’ils vont en élection là-dessus.
Il faudra voir les prochains sondages, mais ce budget correspond exactement à ce que les gens ont votés aux dernières élections. Claudette Carbonneau a même qualifié le buget de « presque adéquiste »! Si des élections sont déclenchées, l’ADQ pourraient très bien être reléguée au 3e rang et Charest pourrait reprendre sa majorité. En attendant, faudra voir si les partis veulent négocier.
Ouais, je pense que c’est une petite game qui se joue avec l’ADQ qui croyait que le PQ n’aurait pas envie de bluffer mais bon, ça a l’air que le départ de Boisclair a changé la donne sérieusement.
Mais c’est le PLQ qui a le plus à perdre à retourner en élections. Je pense qu’il va y avoir un deal mais je suis un peu déçu, je voyais déjà les 1 900$ de plus dans mes poches l’année prochaine, fric que j’aurais recyclé très rapidement dans l’économie de mon quartier, geste conscieusement citoyen s’il en est un.
J’étais très surpris de les voir aller de l’avant avec ça… mais après réflexion, je trouve que c’est brilliant de la part des libéraux point de vue stratégique. ils ont le moins à perdre la dedans, ils pourront dire qu’ils tiennent leurs promesses et ils laissent aux autres l’odieux de la décision d’aller en élection ou pas. Et ça doit les faire sourire de voir l’ADQ voter contre un budget qu’ils auraient pu écrire.
c’est surprenant aussi de voir Mario jouer les PM en étant partout, comme son apparition dans le conflit avec la STM. ça aussi c’est assez bon côté stratégique pour lui, ça lui donne l’image d’un PM.
Je trouve vraiment les baisse d’impôt absurde:
1- L’argent des baisses d’impôt, c’est de l’argent de la péréquation/déséquilibre fiscale qui vise à aidé le québec… dans ses programmes sociaux ! ( Le ROC a déjà pêté ça coche durant les élections provincial suite à la promesse de Charest, j’ai hate de voir dans les prochains jours…)
2- Investir 950M$ dans l’éducation post-secondaire et dans l’aide aux étudiants aurait eu bien plus d’impact que… hmmmm, 4.25 $ de plus par semaine, un gros 225$ à la fin de l’année et ce pour une famille qui fait <45K$ par an… big deal !!!
3- 950M$ cette année, c’Est correct, ya de l’argent qui nous ai tomber du ciel ( en tk… d’Ottawa), mais comment on va financer ça dans 3-4 ans ???
4-Comment peux-t-on accorder des baisses d’impôts, déclarer un déficit ZÉRO… et en même temps, voir la dette augmenter ? Y’a comme un non-sens ici !
Bref, je suis « content » que le PQ ne vote pas pour ce « budget ». C’est bien beau couloir plaire à M, Mme tout le monde en singeant les promesses ADQ ( autre que pour les baisses d’impôt), mais je ne crois pas que ce soit responsable …
En réponse à Sniper…
1- Québec a tout à fait le droit de baisser les impôts avec l’argent de la péréquation. Voici le deuxième paragraphe de l’article 36 de la Loi constitutionnelle, 1982 :
On pourrait même aller jusqu’à dire que Québec a l’obligation de baisser les impôts avec cet argent. Certes, ils y a plus de services au Québec que dans les autres provinces, ce qui justifie que les impôts soient plus élevés. Mais même après cette baisse d’impôt, les québécois restent plus taxés que les citoyens de la plupart des autres provinces.
2- Les baisses d’impôts vont profiter davantage à la classe moyenne cette fois-ci. Les moins bien nantis qui doivent payer un peu d’impôts ont eu droit à des baisses d’impôts dans les dernières années. Quand aux 40 % des citoyens qui gagnent le moins, ils ne paient pas d’impôts, alors c’est normal qu’ils n’aient pas de baisses d’impôts. C’est au tour de la classe moyenne cette fois-ci. Cette mesure devrait stimuler l’économie.
3- Le règlement du déséquilibre fiscal ce n’est pas seulement pour une année, mais aussi les années qui vont suivre. Alors on va le financer de la même manière.
4- Pour ce qui est de la dette, elle augmente en raison des intérêts. Ça n’a rien a voir avec la notion de déficit.
Il s’agit des plus grosses baisses d’impôt de mémoire de fiscaliste. C’est pas rien.
Les baisses d’impôts et surtout le retrait de la stupide taxe sur le capitale vont stimuler l’économie.
Dette et déficit désigne 2 choses différentes. Le budget de cette année est à l’équilibre.
Non, il ne l’est pas car Monique Jérôme-Forget promet la « transparence » (c’est-à-dire inclure la dette de toutes les institutions publiques, pas seulement l’État, dans le calcul de la dette) pour l’année prochaine! En tenant compte de la dette des hôpitaux, universités et autres institutions publiques (comme on le fait partout ailleurs au Canada), il y a déficit dans ce budget; on se paye donc des baisses d’impôts sur le dos des générations futures. J’ai bien aimé le terme utilisé par Gilles Taillon : des baisses d’impôts payées par la dette sont des « taxes différées ».
Le jour où des baisses d’impôts offertes seront accompagnées par des coupures dans les dépenses permettant d’équilibrer réellement le budget, on aura de quoi être heureux. D’ici là, c’est de la politicaillerie crasse.
Mario Dumont est le seul politicien responsable en priorisant cette idée de ne pas s’endetter pour payer l’épicerie.
Puisque cette baisse d’impôts repose sur un règlement ponctuel du déséquilibre fiscal, qu’arrivera-t-il si l’exercice électorialiste de Stephen Harper ne se répète pas? Conséquence directe, le gouvernement du Québec serait alors obligé de hausser les impôts à nouveau — un yoyo qui ne manquerait pas de le mettre dans l’embarras. Ne resterait plus alors qu’à aller quêter à Ottawa, la mine basse.
Cela me donne l’impression que la mesure prise par Monique Jérôme-Forget rend, de ce fait, la classe moyenne québécoise directement dépendante du gouvernement fédéral pour ce qui est du maintien des baisses d’impôts.
En situation de gouvernement minoritaire, il y aurait eu moyen de proposer une répartition de ce surplus de 950 millions qui satisfasse les 3 partis au pouvoir (donc potentiellement 100% des élus). Il suffirait de répartir les surplus comme suit:
– 1/3 pour des baisses d’impôts ou pour des programmes de crédit d’impôts
– 1/3 pour la réduction de la dette
– 1/3 comme financement supplémentaire pour l’éducation (avec priorité aux facultés de médecine), plus une majoration de la masse salariale des professionnels de la santé
Cela pourrait très bien se produire; même si madame Forget tient mordicus à « son » budget, Charest pourrait lui tordre délicatement le bras pour éviter des élections que le PLQ pourrait perdre (et que l’ADQ, malgré l’attitude de retenue exprimée, attend avec optimisme).
Aussi, en basant la réduction de la dette sur d’hypothétiques performances d’Hydro-Québec, madame Forget fait un pari risqué. L’été s’annonce très chaud et on peut supposer que la société d’état connaîtra encore cette année une pénurie d’eau dans ses réservoirs, couplée à une hausse vertigineuse de la demande domestique. Dans ces circonstances, les 400 millions de dollars dégagés par Hydro-Québec pourraient très bien fluctuer considérablement, hélas vers le bas.
Les deux points vraiment positifs du budget selon moi:
1- l’abolition de la taxe sur le capital des entreprises, qui devrait ralentir l’hémorragie économique du Québec
2- la révision des méthodes comptables de l’état qui, couplées aux lois adoptées par le gouvernement Bouchard en 1998, garantiront des futurs budgets transparents et encore mieux équilibrés
Tout le reste de ce budget… bof bof…
Après réflexion, si le budget passe, je prend la moitié des économies d’impôt pour me payer un abonnement familial au Sanctuaire, ou chez Medisys, ou à la clinique privée près de Charles-Le-Moyne et ainsi m’assurer un RV rapidement en cas de pépin et pour désengorger le réseau public.
Et bien sûr je déduis ces frais comme frais de soins de santé à la fin de l’année (mais faut en accumuler au moins pour 3% du revenu annuel pour être capable de le faire).
Y’a un truc qu’il ne faut pas oublier, si le budget est défait, comme c’est le premier budget, on ne retombe pas nécessairement en élection, le Lieutenant gouverneur peut demander a Dumont s’il peut former le gouvernement. Bref, l’ADQ peut ressortir gagnante de cette situation.
Monique-la-gogosse-USB (c) a beau chiâler sur toutes les tribunes que son budget est « immuable », qu’il est parfait, qu’il est révolutionnaire, bouhouhou… le PLQ peut encore l’amender. Contrairement à ce que la dame a affirmé, le rejet ou l’acceptation en bloc ne sont pas les seules voies possibles. Si le budget est amendé, le PLQ peut revenir avec une autre proposition.
Mais pour cela il faut que le duo « John & Monique » (et non pas « Johnny Mnémonique ») réussisse à écouter ce que l’opposition lui demande. Une tâche impossible, si on se fie aux résultats (nuls) de l’entrevue que Jean Charest a accordée à François Gendron, le chef intérimaire du PQ (vous savez, le type grisonnant qui s’habille comme Charle Trenet).
En théorie c’est possible, mais je doute que l’ADQ soit actuellement prêt à gouverner.
Tu pourrais rester surpris comment le rôle des élus est marginal dans un gouvernement. Il suffirait que Dumont s’entour d’une dizaine de bons conseillers….et embauche des anciens ministres pour encadrer les recrues…
Dans l'optique ou les baisse d'impôt vont stimuler l'économie, je vois mal comment on peut déjà conclure à un endettement.
Pour Taillon c'est une taxe différée, pour moi c'est un investissement.
Depuis qu'il est au pouvoir, tout ce que Charest est capable de faire c'est de reculer. S'il recule encore, sur le budget cette fois-ci, bye-bye mon vote !
Une baisse d’impôt alors que la dette a progressée de 4 milliards cette année seulement ??? Pas besoin d’avoir une 4e année pour comprendre que cela ne fait aucun sens….
C’est comme si un père de famille donnait de l’argent à ces enfants pour qu’ils s’achètent plus de « bébelles » alors qu’il n’est même pas capable de faire son paiement minimum sur sa carte de crédit!
Excellent commentaire… Il faut être conséquent dans ses actions… Logiquement, tout travailleur qui, à revenu constant, fait face à une augmentation de ses dépenses de base (santé, habitation, transports) doit nécessairement commencer par couper dans le superflus (sorties, dépenses courantes, etc.) ou trouver un moyen d’engendrer plus de revenus.
Là, par contre, je suis tout à fait d’accord, il s’agit d’une mesure concrète pour stimuler l’économie pour engendrer plus de richesses… Un besoin urgent pour le Québec… et ce n’est pas en permettant aux ménages de dépenser 500 à 1000$ de plus par années en cochonneries qu’on va y arriver, c’est en stimulant notre entrepreneuriat et nos entreprises pour qu’ils rayonnent à l’international.
Pour moi un gouvernement qui met ses culottes c’est un gouvernement qui aura les couilles de dire aux québécois: « On va augmenter nos tarifs d’électricité, ça va faire mal à court terme, mais 100% de cet argent va servir à réduire notre nette et ramener notre taux d’endettement au niveau des autres provinces… » au lieu de nous dire » On va baisser nos impôts pour faire comme les autres provinces »
C’est comme si le même père de famille regarde chez son voisin et trouve que sa minoune est pas mal moins belle que la BMW de son voisin… Il se dit alors, si mon voisin peut s’en payer une… moi aussi! NON! … si son voisin gagne 100 000 et que lui en gagne seulement 50 000, c’est ne pas en s’endettant pour acheter le même char que lui qu’il va se sortir de la marde… Il doit réduire ses dépenses, garder sa minoune et commencer à travailler plus fort pour engendrer plus de richesse!
La pénurie de députés qualifiés est tellement criante à l’ADQ, que Mario Dumont a été obligé de nommer comme « Porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications », un gars dont la culture se limite aux rigodons et à la pêche à la truite grise.
Une fois au pouvoir, l’ADQ va pouvoir fusionner deux ministères (Culture et Ressources naturelles), afin d’alléger le gouvernement, et ainsi créer le: « Ministère des festivals country et de la pêche au poulamon ». Ils vont enfin pouvoir dire les « vraies choses »! Avec François Benjamin bien en selle, la culture québécoise va décoller d’aplomb!
Bonjour,
Moi, je trouve que Charest est vraiment stupide. La dette augmente de 3 milliards par année. Il dit que nous sommes surtaxés à l’heure actuelle. Avec la diminution de la population sur le marché du travail, les revenues de l’état vont diminuer car les retraités auront de moins grand revenue. Les dépenses en santé vont exploser. Avant de se payer le luxe de baisse d’impôt, remboursons la dette que les baby-booms vont nous laisser. Les économistes le disent, il faut augmenter les revenues de l’état et rembourser la dette. Moi, je veux pas du 800$ par année pour payer l’équivalent de 1600$ de plus dans 5 ans parce que le choc démographique nous frappes.
Crachons nous dans les mains, puis, remboursons la cette foutu dette. L’Alberta l’a fait!
Suggestion : Tu prends 950 millions, mets 200 millions en éducation, dont 100 millions en recherche fondamentale. Le reste dans la dette.
Je ne veux rien enlever à la haute fonction publique, mais en bout de ligne c’est les ministres qui détient le pouvoir. Et tu sous-estimes le fait que justement, l’ensemble des sous-ministres ont été nommé par des libéraux ou des péquistes. On a qu’a se rappeler le début des conservateurs à ottawa qui ont du faire face à une administration publique fortement libérale. Le gouvernement peut fonctionner sans les élus, mais elle n’ira peut-etre pas dans le sens des orientations de ceux-ci.
Ce n’est qu’en partie vrai. D’une part, le retrait de la taxe sur le capitale va stimuler l’économie… mais pour ce qui est des réductions d’impôt des particuliers, ça ne change absolument rien!… Que ça soit le gouvernement qui investi 50 000 $ pour réparer la toiture d’une école ou que ça soit un particulier qui investi 50 000 $ pour agrandir sa cuisine, cela ne change absolument rien. Par contre, il y a une des deux actions qui est un peu plus essentielle !!! Je vous laisse deviner laquelle…
Pour une fois qu’un budget se préoccupe réellement de la classe moyenne étouffé par les impots…
Mettre plus d’argent dans les hopitaux ?? ben voyons on l’a bien vu depuis des années que ca change rien , c’est le système qu’il faut revoir.
L’ADQ devrait dénoncer que le système ne change pas, mais applaudir les baisse d’impôt. La baisse d’impôt aide à stimuler l’économie, et dans le futur, ca sera considéré comme un investissement. Tout ceux qui ne veuillent pas de baisse d’impôt en paie probablement pas… ou bien ne sont pas conscient que l’argent mis dans la santé n’augmente pas les services à la population.
C’est quand même une curieuse coïncidence qu’il y ait un trou d’un milliard dans ce budget… alors qu’on annonce pour environ un milliard en baisses d’impôts!
Mais comme l’a affirmé très sérieusement André Pratte: voyons donc, le déficit ne vient pas des baisses d’impôts, il vient des infrastructures et services.
C’est édifiant. Ainsi, selon la logique comptable sélective de monsieur Pratte, un budget peut être à la fois équilibré et déséquilibré. Tout dépend de la charge sentimentale du chiffre qu’on regarde. Hôpitaux=mal. Baisses d’impôts=bien.
Voyons voir. J’ai 100$ dans mon compte de banque. Avec ma carte de débit, je fais une épicerie de 100$ et j’achète un cadeau surprise à 10$ pour ma soeur. Si je me retrouve avec une dette de 10$ dans ma marge de crédit, ce n’est pas à cause du cadeau, c’est à cause du savon à lessive! Ok là! Le cadeau, c’est noble!!!
Il faudra penser à rayer le nom d’André Pratte de la liste des signature du manifeste « Pour un Québec lucide ».
Les baisses d’impôt c’est un investissement, pas une bête dépense.
Pour réparer une toiture ou une cuisine il faut acheter des matériaux chez le marchand du coin, il faut engager des gens, ces gens vont payer des impôts et dépenser leur salaire…
N.B.: je viens d’afficher un commentaire de Steve81 qui avait été mis en modération automatiquement par le blogue.
C’est le commentaire #5, en réponse à Sniper.
1) Baisse d’impôt.
2) Augmentation des tarifs selon le principe utilisateurs-payeurs.
3) Réduction des dépenses et des services qui ne sont ni reliés à la santé ni à l’éducation.
4) Réduction de la dette avec les économies réalisées.
Magie!
Ce n’est qu’en partie vrai. D’une part, le retrait de la taxe sur le capitale va stimuler l’économie… mais pour ce qui est des réductions d’impôt des particuliers, ça ne change absolument rien!… Que ça soit le gouvernement qui investi 50 000 $ pour réparer la toiture d’une école ou que ça soit un particulier qui investi 50 000 $ pour agrandir sa cuisine, cela ne change absolument rien. Par contre, il y a une des deux actions qui est un peu plus essentielle !!! Je vous laisse deviner laquelle…
Effectivement, mais que ça soit un particulier qui engage des gens ou le gouvernement, cela ne change rien sur l’impact économique…. Par contre, il est beaucoup plus productif pour une société de réparer le toit d’une école que de permettre à un particulier d’agrandir sa cuisine… Quand les revenus sont limités, l’essentiel doit passer avant le superflu… Dans le cas présent, commençons à réparer nos écoles, nos routes et nos hôpitaux avant de penser de donner des « nananes politiques » aux particuliers…. Soyez responsables …arrêtez de penser à votre petit porte-feuille à court terme et regardez en face les défis qui se profilent devant nous!
Pour: Les coupures d’impôts aux entreprises lorsqu’on obtient une garantie que cet argent sera investi pour la rendre plus productive et plus compétitive.
Contre: Les coupures d’impôts pour les particuliers avant qu’on dégage de véritables surplus ou qu’il y ait un véritable réforme des institutions. Avant ça… ce n’est que manœuvres politiques fallacieuses ayant pour objectif d’attirer le vote des petits gens qui ne comprenne rien à l’économie et qui pensent seulement à leurs petites piastres à court terme… Ce sont les mêmes qui vont brailler dans 20 ans quand il va falloir donner un véritable coup de barre!
Le truc vraiment pervers de cette baisse d’impot, c’est qu’on le fait sur l’argent reçu du fédéral. Cet argent, on le reçoit une fois c’est tout. On peut pas compter dessus pour les années subséquentes. Donc si on a les moyens (encore que ça reste à prouver) de baisser les impots cette année, faudra les réaugmenter l’année suivante?
Parce que c’est pas 600$ de plus par année dans mes poches qui va relancer l’économie de façon significative…
L’opposition ne pourra pas amender le budget
La Presse
L’opposition ne pourra pas amender le budget
Le président de l’Assemblée nationale Michel Bissonnet a rejeté la demande du Parti québécois voulant que l’opposition puisse modifier le budget présenté hier.
Pour rendre sa décision, M. Bissonnet s’est basé sur un précédent qui affirmait la même chose. Il a expliqué que même le gouvernement ne pouvait apporter de changements au budget présenté. Il pourrait seulement présenter une nouvelle proposition, revue dans son ensemble.
L’Assemblée nationale discutera donc du budget tel qu’il a été présenté et le vote se tiendra vendredi. Comme il s’agira d’un vote de confiance, un rejet du budget forcera le premier ministre Jean Charest à se présenter devant la lieutenant-gouverneure Lise Thibault. Plusieurs options se présenteraient alors. Mme Thibault pourrait demander à M. Charest de présenter un nouveau budget, lui retirer le pouvoir et demander à l’opposition de Mario Dumont de former le gouvernement ou, éventuellement, déclencher des élections.
Mieux vaut laisser les gens décider ce qui est mieux pour eux à faire avec le fric. Me semble que ce serait un geste très citoyen d’empowerment populaire, d’action locale et communautaire.
Le pouvoir (et l’argent) au peuple pour le peuple, sacrament, est-ce si compliqué à comprendre?!?
Si on va en élection, je vous prédis un taux inférieur à 50%.
Moi même je ne sais pas si j’irai voté…
Si on retourne en élection, je ne voterai plus jamais au Québec. Les gens vont descendre dans la rue, ça sera plus juste les syndiqués et les gauchistes…
Aucune chance d’élection… 1 des 2 parti d’opposition va, au pire, s’abstenir de voter pour ne pas défaire le gouvernement, c’est garanti
Belle phrase vide de sens… et c’est qui qui va ramasser des vidanges, t’éduquer, te soigner, entretenir tes routes, s’occuper des pauvres ????
Empowerement mon cul… si tu demandes au gens kc qu’il vont faire avec leur argent… ben ils vont s’acheter le plus de bébelles possibles avant de penser à leur avenir et aux autres.
Belle mentalité paternaliste, tu démontres beaucoup de mépris pour les individus, le système démocratique et tes concitoyens.
C’est une mentalité de gauche : donne moi ton argent, MOI je sais quoi qui est bon pour toi…..
En effet, il est toujours drôle de voir un ti-cul de 17-18 du cégep prétendre détenir les solutions à tous les problèmes du monde. De nos jours, la fameuse sitation c’est : « Si t’es à droite à 17-18 ans t’as pas de coeur, si t’es à gauche après ton bac, tu captes rien à l’économie. »
Personne ne veut perdre la face… Madame Thibault demanderait simplement à Charest de présenter un nouveau budget. Alors personne ne pourrait affirmer qu’il (Charest) n’a pas tenu ses « promesses » une deuxième fois, pas plus qu’on ne pourrait accuser les autres partis d’avoir reculé.
Tant qu’à moi, ce serait vraiment pathétique et il me semble que ce n’est pas compliqué à comprendre : si quelqu’un brûle systématiquement son argent, la dernière chose à faire est de lui en confier d’autre.
David, tu disais que si Charest reculait, bye bye ton vote, mais tu dis aussi que si on va en élection, tu ira pas voter. Doit-on en conclure que peu importe ce qu’il fera, Charest a perdu ton vote?
J’ai toujours de la misère à comprendre le raisonnement des gens qui crient à la justice sociale mais que la première chose qui leur vient à l’esprit c’est de confier à l’État la plus grande part de leurs revenus.
C’est le peuple qui doit avoir le pouvoir mais il devrait illico le déléguer à une clique étatique? Ça marche pas.
Le moins d’État possible, ça c’est démocratique.
Je me rappelle d’un député libéral lors de la dernière campagne fédéral qui avait dit que les conservateurs avait tort de donner de l’argent directement aux gens pour aider les familles. Parce qu’au lieu d’aider leurs enfants, les gens allaient plutôt acheter « de la bière et du pop-corn ».
Pour plusieurs cette déclaration a catalysé la défaite du PLC.
Pas si les élections sont dans 1 an.
Les 700 M$ sont reçus en vertu de la nouvelle formule de calcul de la péréquation. La formule sera la même les années suivantes, l’argent sera là. Puisque l’objectif de la péréquation est d’assurer que les canadiens reçoivent des services de qualité semblable à un niveau de fiscalité semblable et que les québécois sont plus taxés que les citoyens de la plupart des autres provinces, Québec peut très bien utiliser cet argent pour des baisses d’impôts.
Qu’on fasse comme l’Alberta, commençons par rembourser la dette, payer le party qu’on a eu, puis vers la fin, on baissera les impôts. Sinon, les Baby-booms ne paieront jamais.
On ne mérite pas encore de vacance. 950 millions aujourd’hui en coutera plus de un milliard dans 2 ans…
Donc, si on va en élection parce que Charest a refusé de reculer, il perd ton vote? Tu vas voter Charest seulement si l’opposition flanche?
A condition qu’un autre politicien ne viennent pas remettre son nez là dedans pour chambarder le tout, comme par exemple pour enlever le pétrole du calcul… Cet argent n’est pas une rentrée d’argent sûre, elle dépend de la conjoncture politique fédérale et de la santé économique des autres provinces. Bref c’est pas NOTRE argent et donc celui qui nous la donne peut nous la retirer quand il veut.
Ça s'enligne la dessus.
La péréquation peut être vue de deux manières.
1. Elle peut être vue comme un enjeu fondamental des relations entre le provincial et le fédéral. Bref, comme un problème structurel du Canada. Si tel est le cas, alors seule une solution constitutionnelle peut fonctionner; le rapport Allaire préconisait un encadrement strict du pouvoir de dépenser du fédéral et des transferts.
2. Elle peut être vue comme un enjeu strictement fiscal. Dans ce cas, le déséquilibre peut être résolu à l’aide d’aménagements fiscaux entre les provinces et Ottawa. Toutefois, il faut comprendre que ces aménagements sont caducs, qu’ils ne sont en aucun cas une garantie que le fédéral continuera de gérer ses trop-perçus de la même manière.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que Harper a présenté sa solution au déséquilibre fiscal comme définitive. Or, en présentant son initiative de cette manière, il gère des attentes de nature constitutionnelle, mais livre une solution purement fiscale. Dans le cas du Québec, qui voudrait obtenir des garanties constitutionnelles dans certains domaines (péréquation, nation, poids politique, langue — bref on retourne à Meech) ce n’est pas vu comme du grand art.
Pour terminer, on ne peut passer sous silence le fait qu’une mesure fiscale ne pourra jamais être présentée comme une solution finale à un enjeu constitutionnel, simplement parce que le fiscal (comme tout le domaine législatif d’ailleurs) est chapeauté par le constitutionnel. Par conséquent, l’absence de cadre constitutionnel dans un domaine constitue, de facto, un cadre effectif pour annuler une mesure.
Tout à fait vrai et je suis aussi d’accord avec le commentaire de hdufort ci-dessus. Cependant, on ne peut pas non plus s’empêcher de faire ce qu’on a à faire maintenant sous prétexte qu’un futur gouvernement fédéral pourrait possiblement venir chambarder le tout.
La question qui tue:
Les Américains ont massivement baissé les impôts pour stimuler leur économies, est-ce que l’on peut dire que depuis, l’économie américaine roule à son maximum ?
Et, quand est-il de leur d.ficit ?
Notre situation n’a rien à voir avec celle des USA.
Je dirais plus qu’on est dans la situation de l’Irlande avant qu’il baisse leur impôts.
Je lis ce blog depuis des temps, j’ai decidé participer aux débats.
Comment ça?
Selon les experts, les baisses des impôts n’ont pas vraiment marché pour stimuler l’économie américaine.
Le trésor était en gros surplus, mais avec les baisses des impôts et le ralentissement économique, il est en gros déficit !
Il y avait un truc qui c’est appelé récession !
C’est à l’Irlande qu’il faut se comparer.
Notons au passage qu’une des politiques qui a le mieux fonctionné en Irlande, c’est la décentralisation (régionalisation) de l’activité économique, couplée à un programme d’infrastructures et de transports. Bref ils ont sorti l’urbanité de Dublin et l’ont distribuée dans d’autres centres, réduisant du même coup la congestion routière, les disparités de richesses régionales et la sur-centralisation économique.
Voyez-vous cet article, apparemment, le Québec est un example aux séperatistes Gaullois.
Séparatistes? Le mot est fort.
Il s’agit surtout d’un mouvement nationaliste au pays de Galles, contrairement à l’Écosse qui a son SNP. Le pays de Galles vise surtout une forme d’autonomie.
N’oublions pas que les parties de la Grande-Bretagne se sont vues offrir le « home rule », y compris l’Angleterre. Or, il semble que chacune des régions ne sont pas contente avec son parlement régional. C’est amusant de voir que même en Angleterre, il y a des gens pour demander des liens plus faibles avec le reste du pays! Imaginerait-on l’Ontario demander l’autonomie, au Canada?
Le home rule donne un parlement régional qui a des pouvoirs beaucoup moins étendus que celui d’une province canadienne. Il est probable que toutes les parties de Grande-Bretagne (sauf peut-être l’Écosse) seraient satisfaites avec le pouvoir de lever des impôts et de contrôler la taxe de vente.
Les régions de Grande-Bretagne qui ont un mouvement nationaliste ou autonomiste ou souverainiste sérieux sont:
– Ile de Man: autonomie partielle
– Écosse: home rule, mouvement souverainiste
– Cornwall: mouvement autonomiste
– Wales: home rule, mouvement autonomiste
– Irlande du Nord: home rule (sauf en période de troubles)
Stor222… assez paradoxal ton commentaire alors que 17 minutes plus tôt tu parles de condescendance et de paternalisme. Pour ton inforamtion personnelle, je suis très loin d’avoir 17 ans et je possède un deuxième cycle universitaire en gestion. Bref, tu peux garder tes préjugés et des idées préconçues pour toi même…
Par contre, si tu contestes le fait que le citoyen moyen s’achète trop de bébelles, je t’invite à aller faire un petit tour de ta propriété… Avant de s’acheter d’autres cochonneries on devrait tous penser un peu plus à long terme en participant au règlement de notre dette et à la réparation de nos infrastrucutures qui frisent la décripitude.
Citation de C Auger ( Que David aime bien je crois):
» Au-delà des raisons officielles, il y a le fait que ce budget a deux grosses lacunes : d’abord sa baisse d’impôts est surtout orientée vers les plus riches et, ensuite, parce qu’il est clair que la baisse d’impôts est financée essentiellement à court terme par des entrées de fonds qui ne sont pas récurrentes. Selon plusieurs économistes indépendants, en 2009, il serait bien possible que le Québec retombe en déficit. »
http://blogues.cyberpresse.ca/mcauger/?p=606140945
Est-ce que ca vaut la peine de « gagner » 2 $ de plus par semaine maintenant pour en payer 4$ plus tard ?
Non.
En réponse à mon questionnement sur l’effet réel des baise d’impot au É-U, tu as répondu:
Et je répond, est-ce que les baisse d’impot on contribué a ne pas avoir de récession en stimulant l’économie ?
Non, je ne crois pas
C’est dur de baisser l’impôt des plus pauvres, ils ne payent pas d’impots ! (40% des gens gagnant moins de 50 000$ ne payent pas d’impôt).
J’aimerais avoir les noms de ces économistes.
Et c’est un faux argument. Que l’on mette l’argent dans les baisses d’impôts, dans la dette ou l’éducation/santé, ça ne changera rien au supposé déficit de 2009.
Est-ce que ça vaut la peine de mettre 2$/semaine dans un hôpital pour en perdre 4$ plus tard ?
D’ailleurs pour les familles gagnant plus de 75 000$/an, un parle de baisse d’impôt supérieur à 1000$/an.
Tu devrais savoir que cette récession a été causé par la crise du pétrole…
Oui il y a eu stimulation de l’économie mais pas assez pour faire face à cette crise imprévue.
La plus bel exemple de baisse d’impôts sur une économie, c’est l’Irlande.