Considérer les trois éléments suivants…
Dans un premier temps, la semaine dernière, les profs nous ont dit que si le gouvernement dépensait plus, l’éducation au Québec serait moins merdique…
Dans un deuxième temps, cette semaine, on nous a appris que 25% des profs décrochaient parce qu’ils pensent qu’ils travaillent trop fort…
Dans un troisième temps, ces chiffres que je viens de découvrir:
La cote R est une méthode statistique utilisée au Québec visant à mesurer la performance des étudiants de niveau collégial en vue de leur admission dans un programme contingenté à l’université.
Les gens les plus observateurs auront remarqué que les profs arrivent dans le fond du classement…
Maintenant, allez relire les deux premiers points de ce billet et dites-vous: « ceci implique cela »…
P.-S. PKP trouve ça bien épouvantable qu’on pense à sélectionner de meilleurs étudiants dans les facultés d’éducation… L’égalité dans la médiocrité, le crédo du PQ…
Mr. David, avez-vous les cotes R des candidats admis à l’université MCgill?
https://www.mcgill.ca/applying/files/applying/qc_admission_standards_2014_en_0.pdf
Ou sont les scientistes, ingénieurs, mathematiciens, etc?
@Eric
À Laval les programmes de génie ne sont pas contingentés. L’UdM n’a pas de programme de génie.
Que veut dire « Le dernier candidat admis »?
Est-ce le dernier candidat en terme chronologique ou le pire candidat admis?
Dans les deux cas (mais surtout dans le deuxième), ça fait peur et ça explique le nivellement par le bas et l’ode à la médiocrité qui semblent devenir la norme au Québec.
On ne fait pas un pur-sang avec un âne.
En maths (j’ai un bac en maths de l’UdeM), il n’y a généralement pas de cote R requise. De un, il n’y a pas tant de demandes d’admission. De deux, la sélection se fait naturellement tout au long du cheminement, i.e. les cours difficiles en éliminent une grosse majorité.
Pour l’UdM c’est Polytechnique (qui est un « campus » de l’UdM).
Règle générale, les plus faible cote R admise tourne autour de 28-31.
C’est la plus faible cote R qui a été admise dans le programme i.e. le moins bon élève sortant du CÉGEP.
| les cours difficiles en éliminent une grosse majorité.
c’est ce que j’ai vu en sciences informatiques aussi.. le purge se faisait en 2ieme session.
mais je pense pas que cours difficiles s’applique a enseignement primaire/secondaire (sauf p-e pour un Cote R = 24)
Pour avoir côtoyé des gens en éducation primaire….
Certains cours sont des vraies farces. Donc non, pas vraiment de sélection naturelle durant le programme.
En génie, il y a peu de contingentement direct, mais plutôt après 1 an les étudiants les plus faibles ou qui sont le moins intéressés quittent.
La raison est fort simple, la première année coûte moins cher à l’université (cours de 100 personnes et +, moins de labos que dans la dernière année).
| En génie, il y a peu de contingentement direct, mais plutôt après 1 an les étudiants les plus faibles ou qui sont le moins intéressés quittent.
| La raison est fort simple, la première année coûte moins cher à l’université (cours de 100 personnes et +, moins de labos que dans la dernière année).
L’universite se fait payer par le gouvernement en EETP (Etudiant Equivalent Temp Plein, ou quelque chose du genre). Plus l’universite a d’etudiants et accorde de credits == plus de revenus.
Ce qui encourage l’universite a accueillir le plus d’etudiants possible pour ensuite faire le menage apres 1 an pour ne pas ternir le programme en ayant des gradues trop faibles.
Je suis titulaire d’un baccalauréat en enseignement au secondaire ainsi que d’un baccalauréat en histoire avec une mineure en géographie.
Même si les cours d’histoire m’ont donnés un peu de fil à retordre , je vous confirme que le bacc en enseignement est probablement le diplôme le plus facile à obtenir à l’université, à condition d’avoir des aptitudes pour s’exprimer devant public.
Je n’enseigne plus aujourd’hui parce que le milieu de l’enseignement ne me convenait pas. C’est un environnement extrêmement négatif ou tous les commentaires sont permis entre enseignants, que ce soit sur les collègues, les élèves, les parents, etc.
Trop d’enseignants ne sont pas à leur place. Ayant choisi la profession pour les vacances qu’elle offre, ils se retrouvent vite dépassés. Il est impératif de revoir les règles de contingentement si on veut redonner du lustre à la profession et améliorer le taux de diplomation des élèves.
Les salaires n’invitent pas les candidats les plus compétitifs de la société non plus….
Hmm… notre système de santé est pas mal plus à chier que notre système d’éducation et pourtant, comme on peut très bien le voir sur ces graphiques, les grosses cotes R ne manquent pas dans ces domaines.
L’état ou la performance d’un service public ne semble pas vraiment corrélé à la cote R du dernier admis.