La semaine dernière, sans tambour ni trompette, le PLQ a mis en branle l’une des réformes les plus importantes dans les relations de travail depuis plusieurs décennies. Et cette réforme est d’autant plus remarquable qu’elle enlève au lieu de donner des droits aux syndicalleux ! Cette réforme permettra aux villes d’imposer une convention collective à ses employés en cas d’impasse dans les négociations, autrement dit, c’est un peu comme si on donnait aux villes le droit de faire une loi spéciale pour mettre fin à une grève.
Cette réforme était devenue nécessaire étant donné le faible pouvoir de négociation des villes face à l’énorme machine syndicale. Pour ceux qui en doutent, voici quelques chiffres publiés cet été par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante:
Les employés municipaux au Québec sont gras dur, ils gagnent en moyenne 22,9% de plus que les gens qui travaillent dans le privé. Un écart tout simplement indécent et révoltant.
Voici la ventilation dans les principales villes du Canada:
Très haut dans le classement on retrouve les villes du Québec… C’est quand même incroyable de constater qu’une province aussi pauvre que le Québec a pu donner des salaires aussi élevés aux employés des villes… C’est presque aussi scandaleux d’une histoire de niqab…
Source:
Un écart de rémunération qui pèse lourd sur les finances des municipalités
Je ne comprends pas pourquoi, pour quels raisons stupides on ne donne pas droit de lock out aux ville, Au lieu de leur permettre de faire des lois liberticides.
De ce que j’ai compris, c’est à cause de la loi sur les services essentiels.
De plus, imposer des condition de travail c’est pas liberticide, une personne est libre d’aller travailler ailleurs.
C’est un pas en avant, mais le droit de lock-out serait encore mieu. On s’entend qu’on ne peu pas le faire pour les policiers et les pompiers, mais on pourrait le faire pour le reste des travailleurs, Toronto la fait dans le passé et la ville tient encore debout…
« De plus, imposer des condition de travail c’est pas liberticide, une personne est libre d’aller travailler ailleurs. »
Avec la possibilité permanente d’avoir une loi les obligeants à retourner au travail, ça limite grandement le pouvoir de négociation des syndicats. Un droit au lock out est largement supérieur. L’interdire, c’est clairement un autre truc de politiciens stupides et incompétents (clientélisme politique) caché en arrière « des services essentiels ». Mais pour une fois, ça s’est retourné contre les syndicats.
On devrait faire comme aux USA et interdire aux employé de la fonction publique de se syndiquer. C’est FDR qui avait décidé ça et ça tient depuis.
Maintenant comparons avec les employés de l’administration publique québécoise… oh wait. Ils sont seulement 2,3% au dessus du secteur privé. Pas grave, ils méritent quand même 3% d’augmentation sur 5 ans et une révision à la baisse de leurs avantages sociaux…
Seulement 2,3%…
Seulement…
Et le secteur privé dans l’étude à laquelle tu réfères réfère aux entreprises de 200+ employés. Au Québec, 98% des gens travaillent dans une entreprise de moins de 200 employés.