Au Québec, puisque nous avons une fiscalité « progressive », l’impôt payé peut aussi servir d’indice de richesse i.e. plus les contribuables d’une région sont riches, plus ils payeront d’impôts et inversement. On peut donc utiliser les statistiques fiscales du gouvernement pour savoir où se trouve la « richesse » au Québec.
Tout d’abord, voici la proportion des contribuables qui payent de l’impôt dans chaque région:
Voici maintenant qui paye le plus d’impôt:
C’est dans la région de Québec où on trouve le plus grand pourcentage de gens qui payent de l’impôt (69,3%), mais c’est dans l’Outaouais qu’on trouve les gens qui payent le plus d’impôt (4 298$/contribuable). Fait intéressant, si c’est à Montréal qu’on trouve une des plus faibles proportions de contribuables imposables (57,5%), c’est aussi à Montréal où on paye le plus d’impôt (3 373$/contribuable). Dans le cas de la Gaspésie, la région se classe dans le fond des deux classements (56,8% & 2 230$/contribuable).
Bref, maintenant on peut apprécier plus facilement qui est un moteur et qui est un boulet économique pour la province…
Si je me fais l’avocat du diable et de logique simpliste, je dirais que Québec et l’Outaouais sont remplis de fonctionnaires.
Et comme ils payent plus d’impôt avec leur salaire plus élevé, on peut donc en déduire que la présence de l’État engendre une création de richesse.
Donc, plus l’État emploie de gens, plus la société est riche.
Bon, fin du délire… Au moins, travailler pour l’État a le mérite de résister à toutes les crises économiques!