À entendre parler nos bons médias, la violence, la haine, l’intimidation, les arrestations et les injonctions sont des fléaux relativement nouveaux à l’UQAM et au cégep du Vieux-Montréal.
Vraiment ? Notre devise n’est-elle pas « je me souviens » ? Dans les faits, ces deux institutions traînent une longue histoire de violence… Une histoire si longue qu’il est surprenant que rien n’ait été fait pour réprimer ces deux maisons d’enseignement qui ont institutionnalisé la violence. Voyez par vous-même:
Vendredi 4 novembre 1988:
La grève à l’UQAM tourne à la bagarreLa bagarre a éclaté hier matin devant les portes de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) alors que des étudiants voulant se rendre à leurs cours se sont heurtés à d’autres étudiants qui y font la grève depuis mercredi. […]
Tout a commencé un peu avant 10 heures, heure du début des cours à l’UQAM. Plusieurs dizaines de membres de l’Association générale des étudiants en sciences humaines, arts et lettres se sont massés devant les portes du campus principal de l’université, empêchant qui que ce soit d’entrer. Ces étudiants étaient pourtant depuis la veille sous le coup d’une injonction leur ordonnant de «cesser tout forme d’obstruction que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des pavillons de l’UQAM». […]
C’est à ce moment-là que les policiers, qu’on avait vu plus tôt aux abords de l’université mais qui avaient disparu, sont arrivés. En les apercevant, les piqueteurs ont libéré les portes. Les agents ont pris place devant deux des entrées de l’université. A partir de ce moment-là, étudiants, employés et professeurs ont pu entrer sans être ennuyés.
Jeudi 29 mars 1990:
33 étudiants sont arrêtés: la grève tourne au vinaigre au cégep du Vieux-MontréalDeux étudiants ont été légèrement blessés et 33 autres ont été arrêtés, hier, alors que la police est intervenue à plusieurs reprises pour disperser les étudiants qui manifestaient devant le cégep du Vieux-Montréal.
Les étudiants du cégep sont en grève depuis une semaine pour protester contre le dégel des frais de scolarité universitaire. La direction du collège a obtenu mardi soir une injonction interdisant tout piquetage ou manifestation à moins de huit mètres des entrées, et limitant le nombre de piqueteurs à dix.
Cela n’a pas empêché une centaine de grévistes de se masser devant les portes du collège, hier matin, puis d’aller manifester à l’intérieur de l’institution. L’escouade anti-émeute de la police de la CUM est intervenue une première fois pour vider le collège.
Jeudi 25 novembre 1999:
Manif contre Coke: 70 arrestationsEnviron 150 étudiants de l’UQAM ont manifesté hier après-midi dans la rue Saint-Denis et sur le boulevard René-Lévesque pour dénoncer l’entente d’exclusivité entre Coca-Cola et l’université.
Le porte-parole de cette manifestation, Philippe Boucher, a indiqué que les étudiants voulaient sensibiliser la population à cette intrusion du secteur privé dans l’éducation et aux besoins financiers du système d’éducation. « On parle de baisses d’impôts, mais nous croyons que le gouvernement devrait plutôt réinjecter de l’argent dans l’éducation », a-t-il déclaré.
La police de la CUM a procédé à l’arrestation de 70 participants qui auraient bousculé des automobilistes et ignoré les avertissements des policiers. « Je crois qu’il s’agit de gestes isolés. Je peux vous dire que les étudiants de l’Association étudiante du module de science politique de l’UQAM que je représente voulaient que ça reste pacifique. C’est immoral d’enfermer 70 étudiants simplement pour avoir manifesté », a commenté M. Boucher.
Samedi 19 octobre 2002:
Cette fois, les profs ont peurUne grève des étudiants du département d’histoire de l’UQAM indispose les professeurs au point où ils jugent leur sécurité menacée, se disant victimes de violence verbale, d’intimidation et de menaces.
La grève étudiante à l’Université du Québec à Montréal est presque chose courante, mais celle-ci, aux dires du Syndicat des professeurs de l’UQAM et de l’administration de l’université, ne se fait pas « dans le respect des personnes, y compris de leur sécurité », tel que l’a expliqué hier le doyen de la faculté des sciences humaines, Robert Proulx, incapable toutefois de chiffrer le nombre de plaintes formulées par des professeurs ou des étudiants autour de ce conflit particulier.
« Le SPUQ ne peut demeurer indifférent à la situation de violence verbale, d’intimidation et de menaces dont ont fait l’objet plusieurs de ses membres depuis quelque temps », écrivait cette semaine le comité exécutif du syndicat à la communauté universitaire. « On a déjà connu ça, les grèves mais il faut que ce soit fait dans le respect des personnes, ce qui n’est clairement pas le cas ici », explique Marc Lagana, président du SPUQ, joint hier au téléphone.
Lundi 17 mars 2008:
Une injonction inacceptable: Collectif de professeurs de l’UQAMDepuis plusieurs semaines, des associations étudiantes de l’UQAM sont en grève et pratiquent diverses formes d’actions militantes pour exprimer leur inquiétude devant la crise financière que traverse l’université et les dérives qu’impliquerait la mise en oeuvre d’un plan de redressement irréaliste.
Dans un coup de force sans précédent, l’UQAM a obtenu, vendredi dernier, un jugement de la Cour supérieure du Québec qui ordonne «aux membres des associations [étudiantes] défenderesses, à leurs représentants, officiers et à toute autre personne agissant ou non sous leurs instructions, direction, contrôle et participant ou non à leurs activités de cesser immédiatement tout attroupement ou manifestation aux accès, sorties et à l’intérieur des pavillons et résidences […] et dans un rayon de 100 mètres de ceux-ci».
Cette ordonnance est la version temporaire d’une injonction demandée par l’UQAM. L’injonction est assortie d’une peine constituée d’une amende de 50 000 $ avec ou sans emprisonnement jusqu’à un an pour qui la transgresserait. Elle fait suite à de très nombreuses interventions du Service de police de la Ville de Montréal, dont les agents ont régulièrement investi l’établissement d’enseignement depuis quelques semaines.
J’aurais pu poursuivre longtemps, il existe des dizaines d’exemples de ce type…
La violence gratuite et la haine aveugle c’est vieux comme le monde à l’UQAM et au cégep du Vieux-Montréal, ça fait partie de leur ADN. Si les Québécois étaient un peu plus fiers, on fermerait ces deux incubateurs d’intolérance pour ensuite faire comme s’ils n’avaient jamais existé…
Plus simple que ça encore, on a qu’à augmenter la côte R d’admission dans les programmes à problème (histoire, sociologie, anthropologie, science politique) de 21 à 24-25. De cette façon, je vous garantis que cela aura pour effet de « cleaner » le 3/4 des p’tits crottés qui font du trouble. Je fais remarquer qu’il n’y a pas de problèmes à l’ESG-UQAM et dans plusieurs facultés ou le programme est un peu contingenté…
Pourquoi ? Dans les programmes contingentés, l’étudiant sait que c’est un privilège d’être étudiant alors que dans les programmes non-contingentés, les étudiants ont une attitude totalement différente, ils croient que c’est un droit d’être à l’université… alors que dans n’importe quel système d’éducation qui fonctionne, ces gens là seraient dirigés directement vers un métier (DEP).
Vous frappez un peu fort envers l’UQAM. Cette université a le droit d’exister. Ce sont vraiment des étudiants qui essaient de faire passer leurs idéologies par la violence. Autrefois, on pouvait s’exprimer de cette façon mais nous sommes en pleine modernité et c’est condamnable surtout en Amérique du nord où la démocratie a encore le dessus sur les rebellions et les renversements politiques comme c’est le cas en pays non-démocratique.
Les québécois ont de la fierté mais je leur reproche d’avoir perdu le sens de la critique. Mais le sens de la critique peut se faire sans dépasser les bornes. Vous souhaitez la fermeture de l’UQAM, je crois vous avez blessé plusieurs québécois. C’est vrai que c’est loin d’être plaisant des manifestations violentes mais il ne faut pas sous-estimé que ce ne sont pas tous les étudiants qui applaudissent à ce genre de mascarade bruyante et violente. Par contre, on a le choix de le dire sans souhaiter la mort d’une institution bien québécoise. Ai-je le droit de vous le faire savoir?
Simplecitoyenne
Non.
Être fier d’être Québécois, quand on voit l’État de la province, cVous souhaitez la fermeture de l’UQAM, je crois vous avez blessé plusieurs québécois.
L’UQAM a blessé le Québec.
Elle existe au dépends de l’extorsion des citoyens, elle a le droits d’exister si et seulement si elle ne reçois pas un rond de l’état.
Fermer ce nid a idiots utiles.
@Illium123
Tous les programmes universitaires devraient être contingentés, selon moi… Et abandonner la cote R et prendre les Notes des étudiants durant les secondaire 4-5 et Cégep 1-2 en plus d’avoir des cours de maths( calcul I ou II etc..) même pour la sociologie, histoires et autres sciences molles.
Source:(critères d’admission Université de la Saskatchewan)
Probablement. Ce que je conteste c’est le droit d’offrir des cours inutiles aux frais du contribuable.
Quand je vois des imbeciles comme Babou et cie a l’institution d’etudes superieures marxiste du quebekistan je me felicite encore d’avoir quitte cette province de ti-counes. Des manifs, des bs, des gauchistes pi des chialeux partout. Il n’y a rien de tout ca en Alberta. Pi la que PKP dit que le Quebec fait vivre l’Alberta? WTF!!! Ici tous travaillent et tout va bien. Notre infrastructure n’est pas en ruine comme dans l’Haiti-nord.
Je lance une invitation a ceux/celles qui sont ecoeures de payer des impots pour la gauche caviar, la culture artificielle subventionee a grand frais des contribuables et demenagez ici a Calgary. Vous trouverez un employ satisfaisant la meme semaine de votre arrivee!
@QUEBEC = FAIL
Avoir des Québécois qui déménage en Alberta c’est dangereux, ils risquent d’emmener leur déculture avec eux et voter pour la première Pauline Marois albertaine du bord.
Que l’Alberta deviennent un deuxième Québec mais anglophone (après l’Ontario), ça n’a rien de rassurant.
@Bobjack
Hmmm. Tous les Quebecois que je frequente ici comme amis sont plutot libertariens, pas des gauchistes. Ils ne sont pas pour les syndicats, l’education gratuite, ne regardent pas TLMEP a la tele, ne supportent pas les manifs de l’UQAM, ne sont pas carres rouges, n’ont jamais votes PQ ou QS, etc. En fait ils se sont tres bien integres ici, la plupart sont partis en affaires, ne cotissent pas aux syndicats, travaillent fort, ne fourrent pas leurs employes comme au Quebec. Ils menent une bonne vie, paient des impots et contribuent positivement a la societe. Tout le contraire du bien petit quebec.
Tu es deja venu ici en Alberta?
@Bobjack
En passant je suis arrive a Calgary en 2002. Je retourne au quebekistan minimum 1 fois par annee pour visiter familles et amis sur la rive-sud de Montreal.
En 13 ans ici je n’ai jamais ete temoin de ceci: http://www.journaldemontreal.com/2015/05/01/journee-de-manifestations-aux-quatre-coins-du-quebec
Bonne chance avec le NPD majoritaire pour 4 ans, on aura un gouvernement plus à droite au Québec…
@QUEBEC = FAIL
Tant mieux si l’Alberta attire les bons Québécois, la Californie s’est gauchisé à une vitesse assez incroyable. Le scénario du type, on est riche, on a pas de dette donc ont peut dépenser comme des matelos en cavale.
Je suis en voyage à Vancouver depuis quelques jours, mais quelle différence d’attitude: Positive au lieu de négative Quebekoise…
Vendredi soir la RDI passait la cassette des nouvelles avec la « sans ride Pascal Nadeau », trois heures après la victoire du Lightning deTampa Bay.
Aux nouvelles on indiquait que le résultat était un à un en troisième période… Les postes anglophones avaient donné le résultat depuis longtemps et on avait vu le but et la reprise plusieurs fois.
Le contraste était plus évident samedi matin alors que les postes anglophones transmettaient la joie et l’allégresse dans les rues de Londres suite à l’arrivée du nouveau bébé de Kate.
À RDI on nous montrait encore des images négatives de manifestants écœurant la police dans les rues de Montréal. Petit peuple morose et sans joie !
@David,
We can agree to disagree sur certains sujets.
Le NPD pourrait/pourrait pas devenir au pouvoir ici demeure hypothetique (et on se souvient des sondages qui donnaient une victoire au Wild Rose…) tandis que le PLQ regne au Quebec. Il reste que les agitateurs syndicaleux-socialistes demeureront toujours chez vous.
Ici les gens sont trop occupes a travailler et a atteindre la richesse au lieu d’agir en robineux et d’exiger une redistribution de cette richesse en pregnant la rue et en commettant des actes de vandalisme durant les heures de travail….
Continues ton bon blog & merci!