Lundi dernier, j’ai écrit un billet sur les conséquences du système de la gestion de l’offre pour les pauvres. Rappelons que la gestion de l’offre est un système qui permet aux gouvernements de contrôler le marché du lait, des oeufs et de la volaille dans le but de limiter la production pour garder les prix artificiellement élevés. Aux États-Unis, le système de gestion de l’offre n’existe pas ce qui permet aux Américains de se nourrir à moindre coût. Voyez par vous-même:
Le système de gestion de l’offre ce n’est pas gratuit. Pour faire vivre une poignée d’agriculteurs, ce sont des millions de Canadiens qui doivent passer à la caisse.
Quand on vous dira qu’au Québec on paye beaucoup de taxe, mais qu’en retour nous avons un coût de la vie moindre qu’aux États-Unis, vous pourrez en rire…
Source:
The Regressive Welfare Effects of Canada’s Supply Management Regime
La comparaison aurait été meilleure avec la Nouvelle-Zélande, qui ne subventionne pas (ou si peu) son agriculture. Aux ÉU, le Farm Bill devient de plus en plus cher…
Même sans gestion de l’offre l’agriculture s’adapterait et aurait l’incitatif à être plus efficace.
Souvent on nous sort que sans la gestion de l’offre toutes les fermes vont disparaître et que tout le monde va mourir etc…
Cette relation de dépendance est malsaine aussi bien pour les Québécois que les agriculteurs eux-mêmes.
ils vont répondre qu’avec ce système , le gouvernement ne subventionne pas ce secteur .
Mais justement , pas besoin de subvention du gouvernement , c’est l’acheteur qui le subventionne tout seul .
Ils gèrent la volaille, c’est nous qu’on plume
35% de taxe sur des biens essentiels, c’est intéressant!
Vous voyez un gros tracteur et que vous vous demandez comment un cultivateur peut se payer un véhicule de 300 000$ pour déneiger sa cours et racler son champs…
Maintenant vous savez!