Dimanche dernier a eu lieu à Sorel-Tracy une manifestation pour dénoncer le passage de « superpétroliers » sur le fleuve. Comme c’est souvent le cas quand les écolos se rassemblent en troupeau, ce fut un festival de la démagogie…
Premièrement, ce que les médias d’ici appellent des « superpétroliers » sont en réalité de petits « aframax », des bateaux qui font 245 mètres de long par 44 mètres de large. Les vrais superpétroliers, nommés « Ultra Large Crude oil Carriers » (ULCC) font plus de 415 mètres de long par plus de 68 mètres de large. Bref, contrairement à ce que racontent les médias et les écolos, il n’y a pas de « superpétroliers » sur le fleuve.
Ensuite, les écolos ont voulu nous faire croire que le Québec risquait de connaître un désastre écologique, car de 20 à 30 « aframax » pourraient sillonner le St-Laurent tous les ans. Imaginer, les gens de Greenpeace étaient tellement hystériques durant le dernier week-end qu’on a été jusqu’à dire que les 6 pétroliers qui circulaient sur le St-Laurent (tous plus petits que les « aframax ») causaient un embouteillage pétrolier sur le fleuve…
Six pétroliers font un embouteillage ? Vraiment ?
Laissez-moi vous parler du port de Rotterdam aux Pays-Bas. Cette infrastructure construite sur le Rhin couvre une superficie équivalente à près de 20 000 terrains de football et fait partie intégrante d’une ville qui compte plus de 1 million d’habitants. Le port de Rotterdam est un monument au génie humain, si vous avez quelques minutes prenez le temps de faire quelques recherche sur Google, le gigantisme de ce port est tout simplement spectaculaire.
Combien de pétroliers accostent au port de Rotterdam tous les ans ?
- 1 366 « coastal »
- 739 « aframax »
- 258 « suezmax »
- 126 « VLCC »
- 3 « ULCC »
Donc, c’est 1 126 pétroliers qui sont au moins de dimension « aframax » qui sillonnent les eaux bordant la ville de Rotterdam. Pourtant, aucune marée noire, aucun décès, aucun xénocide… Le port de Rotterdam voit plus de pétroliers « aframax » en 2 semaines qu’il y en aura sur le St-Laurent en 1 an ! Et on voudrait nous faire croire que 20 à 30 « aframax » sur le fleuve St-Laurent représentent quelques chose d’extraordinairement dangereux ?
Les médias, les artistes et les écolos, de vrais pros de la démago !
Les biens petits quebecois aiment se « conter des peurs » entres eux, indication claire d’une mentalite de villageois appeures que le ciel leur tombe dessus a tout moment. Belle province… distincte!
Allez voir les images des pétroliers ULCC, c’est incroyable:
http://s220.photobucket.com/user/ULCC/media/HellespontAlhambra.jpg.html
Le port de rotterdam est spectaculaire, mais il est uniquement le 4e plus gros de la planète, le plus gros est lui de Shangai, assez malade:
https://www.google.ca/search?q=port+of+shanghai&client=firefox-a&hs=z1j&rls=org.mozilla:en-US:official&channel=sb&biw=1920&bih=936&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=QwFTVNqnGI2nyATR04LQBg&ved=0CAcQ_AUoAg
On a fait le choix d’être pauvre. C’est un choix de société.
Oui tu as bien raison mais… si le quebec a fait le choix d’etre pauvre c’est neammoins qu’il reste que le bien petit quebec vit aujourd’hui au crochet d’Ottawa avec la perequation (revenus provenant partiellement du « sale petrole redneck » albertain), assurant ainsi la DEPENDANCE du quebekistan, ce qui est tres loin d’une independance. quebec = FAIL.
À moins que je me trompe Rotterdam est sur le bord de l’Océan Atlantique et le port s’étire de cette océan et le long du Rhin, je trouve ça un peu étrange qu’on oublie de préciser cette situation c’est difficile de comparer l’océan au Fleuve Saint-Laurent.
« Super pétrolier », « austérité », et quoi encore? Bientôt la gauche va utiliser le mot « apocalypse » pour nous faire peur. Oui pauvre pêcheur, seulement PKP peut nous sauver! (sarcasme)
Non seulement il n’y a pas de ULCC et VLCC sur le fleuve mais il n’y en aura jamais car aucun port n’est équipé pour les accueillir.
Ok pourquoi que dans le journal de montréal d’aujourd’hui il prévoit une circulation de 175 de ces bateaux lorsque le touit sera fini d’être construit??
La Pensée unique québécoise a décrétée que nous devons rejoindre le tiers-monde et nos politiciens s’attaquent à la tâche avec énergie.
Sacrament, je fais l’effort de mettre des photos satellites et aériennes et des gens sont quand même capable de nier ce qu’ils peuvent voir de leur propre yeux…
D’autres questions champion?
Je complète en précisant que le principal terminal pétrolier du port de Rotterdam (il y a plusieurs terminus différents) se trouve dans le district de Pernis…
Dans le district de Maasvlakte, qui lui est dans l’Atlantique, c’est un terminal pour les conteneurs et les minéraliers.
… aux ÉU les Démocrates ont ressuscité la «guerre aux femmes»… ils n’ont plus de balles!
… quand je pense qu’on parle de la «Grande Noirceur» d’avant la fin des années 60!
Le Saint-Laurent n’est-il pas une voie navigable plutôt hasardeuse? Il me semble avoir lu à plusieurs reprises qu’il y avait beaucoup de hauts-fonds, de rapides, de roches, etc, et que ça en faisait un trajet plus difficile que la moyenne.
Je comprends que sur l’échelle des navires, ils seraient petits en comparaison de ce qui existe. Mais ils seraient plus gros que les bateaux qui naviguent traditionnellement sur le fleuve.
Un capitaine était en entrevue à RDS en octobre et disait que c’était sécuritaire. Mais j’ai quand même une certaine réserve car les conséquences d’un déversement dans la fleuve seraient importantes. D’autant que le gouvernement a déjà indiqué n’avoir aucun plan d’urgence dans une telle éventualité.
Je suis pour l’exploitation du pétrole, et je n’ai rien contre son transport en bateau et son exportation. Cela aura un impact positif sur l’économie après tout. J’aimerais juste avoir plus d’information afin de mesurer le risque encouru. Je me demande donc dans quelle mesure on peut véritablement comparer le Saint-Laurent et le Rhin.
Un photo aérienne ne dit pas grand chose sur le fond de l’eau.
En fait, le port de Rotterdam donne sur la Mer du nord et pratiquement toute la circulation maritime qui s’y rend passe par la Manche. Il suffit de consulter la carte du trafic maritime pour constater que la densité de la circulation est au moins 100 fois supérieure à celle de fleuve.
Sur toute les voie navigable intérieur du monde, que ce soit le St-Laurent ou le Rhin, le capitaine d’un navire cède toujours les commande de celui-ci a un politique de la région qui a son brevet pour naviger sur une portion déterminé du fleuve.
Pour se rendre à Montréal, on utilise 3 pilotes différents au Québec.
Scuse je me suis trompé champion ca été cité dans la presse,
QUÉBEC) Quelque 175 pétroliers traverseront chaque année une zone de reproduction des bélugas pour accoster au port de Cacouna, révèlent des documents rendus publics hier par le promoteur du pipeline Énergie Est, TransCanada.
Dans une conférence de presse pour marquer le dépôt du projet de 12 milliards devant l’Office national de l’énergie, hier, le président d’Oléoduc Énergie Est, François Poirier, n’a pas voulu s’avancer sur le nombre de navires qui transiteront par le port.
«Ça va dépendre évidemment du volume de barils de pétrole exportés, a-t-il dit. Ce sont les fournisseurs et les expéditeurs qui vont déterminer où leur pétrole va être livré, soit vers les raffineries du Québec, soit pour l’exportation.»
«On ne peut pas prédire précisément quel sera le nombre de trajets des navires-citernes en ce moment», a-t-il ajouté.
Pourtant les documents déposés devant l’Office national de l’énergie (ONÉ) indiquent que TransCanada a une idée précise du nombre de navires qui accosteront au port en eau profonde.
La compagnie prévoit que 38 pétroliers de type Aframax, d’une capacité de 700 000 barils, feront escale à Cacouna chaque année. C’est à ce type de navire qu’appartiennent le Minerva Gloria et le Genmar Daphne, les deux vaisseaux qui se sont ravitaillés au terminal de Sorel-Tracy ces dernières semaines.
À cela s’ajoutent 137 pétroliers plus gros, de type Suezmax, capables de transporter jusqu’à 1,1 million de barils.
Selon un schéma présenté à l’ONÉ, deux navires pourront accoster en même temps pour se ravitailler aux installations de Cacouna. Les installations comprendront aussi 12 réservoirs pouvant contenir jusqu’à 500 000 barils de pétrole.
Avec un rythme d’un navire tous les 2,1 jours, selon les projections de TransCanada, les activités associées au terminal de Cacouna représenteraient 7% du trafic maritime sur le Saint-Laurent et 24% du trafic de transit des pétroliers.
Bélugas en péril
Pour Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, une telle circulation maritime rend impossible la protection de l’habitat du béluga, une espèce en péril.
«Les navires ne font pas que circuler. Il y a des bruits liés à la machinerie, aux bateaux-remorques, on parle d’un vacarme quasi constant, a-t-il dit. La plus grande préoccupation des scientifiques est justement la permanence du bruit, qui fait en sorte que le béluga va éviter le territoire.»
Les forages exploratoires entamés par TransCanada à Cacouna sont suspendus depuis la fin septembre. Un jugement de la Cour supérieure a tranché que les travaux mettaient en péril un site de reproduction des bélugas. L’entreprise devait reprendre ses travaux le 15 octobre, mais le ministère de l’Environnement l’en a empêchée parce qu’elle n’a pas présenté un plan pour corriger le bruit.
TransCanada a depuis présenté un plan correctif au Ministère. Mais l’entreprise attend toujours le feu vert pour recommencer à forer.
«C’est une question très importante, a dit François Poirier, président d’Oléoduc Énergie Est. Alors ça va prendre le temps que ça va prendre. On a soumis des données et on attend des nouvelles du Ministère.»
À Québec, le gouvernement Couillard a indiqué qu’il compte participer aux audiences de l’ONÉ sur Énergie Est. Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, prévient que le projet devra générer de «justes retombées» et respecter l’environnement.
«Il n’est pas de notre intention de donner carte blanche à l’entreprise», a-t-il indiqué dans un communiqué.
Mais l’opposition du Parti québécois souligne que le processus d’approbation de l’ONÉ n’est que de 15 mois. Le député Sylvain Gaudreault presse le gouvernement libéral de saisir au plus vite le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) du projet.
«C’est comme si le gouvernement du Québec, depuis le début dans ce dossier, a fait un aveu de renonciation à sa compétence en matière d’environnement», a dénoncé M. Gaudreault.
Le pipeline Énergie Est, qui aurait une capacité de 1,1 million de barils par jour, soutiendrait 14 000 emplois directs ou indirects dans la phase de développement et de construction, a soutenu TransCanada, hier. Il rapporterait jusqu’à 7 milliards en recettes fiscales aux différents paliers de gouvernement sur 20 ans.
Tu tiens absolument à te ridiculiser ? Je pensais qu’en mettant la carte tu allais comprendre…
Ce billet parle de Sorel-Tracy, tu parles de Cacouna:
« Selon Greenpeace, entre 20 et 30 pétroliers partiront de Sorel-Tracy chaque année, ce qui fait augmenter les risques de déversements. »
Mais l’argument tien aussi pour Cacouna, c’est insignifiant le nombre de pétrolier qui vont y accoster (surtout compte tenu de la largeur et profondeur du fleuve a cet endroit).
Le fleuve se jette dans la mer? C’est pas comme si c’était un lac
La grande noirceur c’est aujourd’hui!
Ouin pis??? Que ce soit a un endroit ou a un autre on va toujours avoir une gang de bozo qui vont venir brandir la guenille de la peurologie en nous disant que si deversement il y a (Sorel ou Cacouna) que autant de bateaux nont pas d’affaires a passer sur le fleuve qui nous appartient selon leur point de vue, sauf qu’a Cacouna vu que les belugas sont dans les environs y vont tout faire pour nous sentir coupable en prenant pitie des belugas ou pour toute autre animal qui va etre menacer par le projet.
Je sais bien, mon point c’était que le billet parlait de Sorel, pas de Cacouna.
Pas certain que le fleuve nous appartient vraiment. Pensez-vous vraiment que les américains auraient creusé la voie maritime sans avoir aucun droit dessus? haha
Dans une entrevue avec un porte parole de la Corporation des pilotes du St-Laurent, celui-ci a affirmé que, dans le cas des pétroliers, il y a toujours deux pilotes présents en même temps pour plus de sécurité.