La relance de l’économie aux États-Unis est venue en bonne partie de la résurrection de leur secteur manufacturier, plus particulièrement de l’industrie automobile qui a toujours été un pilier de l’économie américaine.
Pour bien comprendre comment la relance de l’industrie automobile a pu avoir lieu, il faut comprendre la situation des syndicats aux États-Unis. Dans une vingtaine d’États aux États-Unis, la « Formule Rand » a été abolie i.e. un travailleur peut choisir de ne pas verser de cotisation à son syndicat. Ces États sont nommés « Right to Work ». Voici comment a évolué la production automobile dans les États « Right to Work » et ceux avec la « Formule Rand »:
Entre 2002 et 2013, la production a basculé des États « Formule Rand » vers les États « Right to Work ». Aujourd’hui c’est 70% de la production automobile aux États-Unis qui est assemblée dans des États où la syndicalisation n’est plus obligatoire.
Et ceux qui pensent que ces chiffres sont biaisés par l’arrivée relativement récente du Michigan et de l’Indiana dans le clan des États « Right to Work », sachez que même si on exclut ces deux États du calcul, la production est passée de 36% à 52% dans ces États; une majorité claire.
La relance du secteur manufacturier aux États-Unis est passée en partie par un recul du pouvoir syndical. Il devra en être de même au Québec. Nous devrons arrêter de croire aux balivernes gauchistes de mal hollandais et réaliser que les syndicats sont des boulets.
Source:
Right to Work States Now Dominate U.S. Automotive Manufacturing
Je ne suis pas un grand fan des syndicats, mais pour que ton point soit valable il faudrait aussi savoir qu’est-il advenu du pouvoir d’achat de ces travailleurs. Car c’est bien beau ces chiffres, mais si ces gains son fait de manière à exploiter le travailleur pour enrichir seulement les actionnaires au dépend du travailleur, c’est une autre histoire. Je trouve aussi déplorable le message de vouloir détruire tout ce qui s’appel syndicat plutôt qu’un simple rééquilibre des forces car ne venez surtout pas me dire qu’ils sont totalement inutiles, sinon il serait grandement temps de lâcher vos claviers et d’aller voir la réalité dans les petites usines de misère ici et là en province.
« La relance de l’économie aux États-Unis est venue en bonne partie de la résurrection de leur secteur manufacturier, plus particulièrement de l’industrie automobile qui a toujours été un pilier de l’économie américaine. »
Avoir tant décrié la bailout pour ensuite encenser l’industrie et… taire le bailout… comme si il n’avait jamais existé…
Les usines d’automobile sont déménagé dans le sud des USA. Elles sont devenu l’employeur le plus généreux dans les économie locales.
Les syndicats ne sont pas inutiles. Si les syndicats était simplement inutiles, on pourrait les tolérer. Mais c’est bien pire, les syndicats ne sont pas inutiles, ils sont NUISIBLES ET NÉFASTES.
Wow…
La production automobile non syndiqué augmente aux USA à cause de l’arrivée de Toyota et WV dans le sud des USA. Bailout our Toyota et WV ?
De plus ton commentaire ne fait aucun sens, le bailout est précisément imputable aux syndicats qui ont mis GM en faillite avec leur fonds de pension.
« La production automobile non syndiqué augmente aux USA à cause de l’arrivée de Toyota et WV dans le sud des USA. »
La production automobile existe aux USA à cause du bailout.
Ridicule. Toyota est le plus gros constructeur automobile aux USA. Si on avait laisser GM faire faillite, d’autre joueur aurait pris la place.
Le bailoit n’a pas eu pour objectif de sauver l’industrie automobile, mais le fond de pension de certains syndicats.
Ford, Honda, Toyota tous des manufacturier automobile produisant des auto au US, et aucun vailout pour eux. GM (government motors) oui, pour proteger les syndicats.
« GM faire faillite, d’autre joueur aurait pris la place. »
Ça, ça s’appelle une hypothèse…
C’est comme dire que la fermeture d’Electrolux, c’est pas grave, quelque chose d’autre va ouvrir. Manifestement, ce n’est pas le cas.
Sans le bailout, jusqu’à preuve du contraire, l’industrie de l’automobile aux USA est morte. De la même manière que sans l’intervention du Gouvernement, aujourd’hui, on ne retrouve plus de traces de l’usine de GM à Ste-Thérèse.
C’est une réalité. GM n’a jamais vendu moins de voitures. Ils ont fait faillite à cause des fonds de pension, pas à cause de leur vente. La demande pour les voitures serait resté. la même, un autre joueur aurait pris la place tout naturellement pour satisfaire À la demande.
Désolé de te l’apprendre, mais une autre usine est ouverte, simplement pas au Québec. Maintenant pour les voiture, contrairement aux balayeuse, il y a un avantage économique a produire dans les gros marché.
Ridicule, les gens n’aurait pas troqué. leur voiture pour un vélo.
Sans l’intervention du gouvernement, il n’y aurait jamais eu d’usine à Ste-Thérèse. C’est une usine qui n’avait aucun sens économiquement qui qui a existé uniquement à cause des subventions. Ce n,
T’sais, si tu avais fais sciences humaines pas d’maths puis droit et ensuite ton barreau, tu aurais fait un excellent avocat… eux aussi sont excellents pour interpréter un texte comme ils l’entendent…
Bon, on recommence alors.
« GM faire faillite, d’autre joueur aurait pris la place. »
Ça, ça s’appelle une hypothèse…
C’est comme dire que la fermeture d’Electrolux, c’est pas grave, quelque chose d’autre va ouvrir. Manifestement, ce n’est pas le cas. L’usine d’Electolux à Joliette est toujours vide je crois…
Sans le bailout, jusqu’à preuve du contraire, l’industrie de l’automobile aux USA est morte.
Les gens n’auraient pas troqué leur voiture pour un vélo, mais ils auraient plutôt acheté une voiture made out of the USA…
De la même manière que sans l’intervention du Gouvernement, aujourd’hui, on ne retrouve plus de traces de l’usine de GM à Ste-Thérèse.
« Ils ont fait faillite à cause des fonds de pension ».
Ils n’ont pas fait faillite à cause des fonds de pension, ils ont fait faillite parce-que le C.A. de GM, constituer de gens qui font plus dans une année que les travailleurs font dans toute leur vie leurs ont donné ce fameux fond de pension. C’est eux les grands responsables.
« La demande pour les voitures serait resté. la même, un autre joueur aurait pris la place tout naturellement pour satisfaire À la demande. »
C’est vrai, mais ailleurs. Comme j’ai dit.
« Sans l’intervention du gouvernement, il n’y aurait jamais eu d’usine à Ste-Thérèse. »
Sans intervention du gouvernement, ton employeur serait-il encore en affaire?
Absolument, c’est effectivement une hypothèse. Et TOI AUSSI tu fais une hypothèse. La différence c’est que mon hypothèse est basée sur des faits, la tienne sur une impression.
GM faire faillite, d’autre joueur aurait pris la place. GM n’a jamais vendu moins de voitures. Ils ont fait faillite à cause des fonds de pension, pas à cause de leurs ventes. La demande pour les voitures serait restée la même, un autre joueur aurait pris la place tout naturellement pour satisfaire à la demande.
Si tu avais réfléchi, tu aurais réalisé que cet exemple me donne raison. Electrolux n’a pas fermé une usine, elle n’a pas ramené sa production en Suède. Elle a gardé son usine réservant le marché nord-américain en Amérique du nord. Il en aurait été de même pour les voitures (et non, les constructeurs ne serait pas venu ouvrir des usines au canada. On aurait utilisé les infrastructure déjà existante aux USA et les nouvelles dans les États du sud).
Sans le bailout, jusqu’à preuve du contraire, l’industrie de l’automobile aurait survécu (mais avec des joueurs différents).
Sans l’intervention du gouvernement, il n’y aurait jamais eu d’usine à Ste-Thérèse. C’est une usine qui n’avait aucun sens économiquement qui qui a existé uniquement à cause des subventions. Les usines aux États-Unis existaient à cause du marché.
Ils n’ont pas failli à cause des fonds de pension mais parce qu’on a donné des fonds de pension. Toujours aussi intelligent dans tes explications.
Faux, le ailleurs vient produire aux USA pour le marché armoricain. Pourquoi ouvrir une usine à l’autre bout du monde quand on peut en ouvrir une dans le marché local (surtout quand infrastructure existe déjà).
C’est sans lien avec la discussion, on voit que tu est à bot d’argument, mais la réponse à la question est: absolument oui.
« C’est sans lien avec la discussion, on voit que tu est à bot d’argument, mais la réponse à la question est: absolument oui. »
Pendant que la main droite dénonce haut et fort, discrètement, la main gauche empoche… double discours à géométrie très très très variable.