Selon une étude rendue publique cette semaine, le salaire de la classe moyenne aurait stagné au Canada depuis 1993, on parle d’une augmentation de 1,7%. Il va sans dire que cette étude a été abondamment reprise par les gauchistes, ceux-ci voulant nous faire croire que les écarts de richesse sont problématiques et que si on taxait plus les riches, nous n’aurions pas ce genre de problème.
Mais avant d’aller plus loin dans la recherche de solution, il faudrait se demander si le problème existe réellement.
Considérez ceci. En 1991, une personne qui aurait voulu s’acheter les appareils électroniques capables de faire tout ce qu’un banal iPhone peut faire aurait dû débourser minimalement la somme astronomique de 3,56 millions de dollars (et garder en tête que pour ce prix, tout ce bazar aurait occupé plus d’espace qu’un réfrigérateur). En d’autres mots, en 1991, pour se procurer les capacités associées à un iPhone, une personne devait débourser une somme près de 11 000 fois supérieure au prix d’un iPhone 5S (32GB) !
En 1991, seulement les ultrariches pouvaient se payer les équipements électroniques capables de faire la même chose qu’un iPhone qui, en 2013, est suffisamment abordable pour se retrouver dans les poches de la classe moyenne.
Bref, les salaires de la classe moyenne ont peut-être seulement augmenté de 1,7%, mais sous certains égards, on peut aussi dire que leur pouvoir d’achat a été multiplié par 11 000 fois. Aujourd’hui, la classe moyenne pour se payer quelques choses qui, il y a 20 ans à peine, était réservée à une toute petite élite. Voilà qui met les choses en perspective.
Dans la même veine, je vous suggère aussi la lecture (ou relecture) de ce billet: une chance que les riches sont là
Surtout que dans la même période, le royaume des inégalités, les États-Unis d’Amérique, a vu le salaire de sa classe moyenne augmenter de 14%. Et n’oublions pas la mobilité sociale qui vient détruire le mythe des inégalités.
Le ralentissement de la croissance salariale de la classe moyenne est surtout une résultante des gouvernements qui grossissent. Le niveau de taxation n’a jamais été aussi élevé… le niveau de réglementation n’a jamais été aussi lourd et en plus nous avons la compétition des pays émergeants.
Mais les entreprises ont une responsabilité morale et culturelle majeure : celle de conserver le visage français de Montréal..
Un peu hors-contexte, du torchon le blog de Mathieu-Deblock Coté sur le JDM a propose de la situstion du francais a Montreal…
http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/politique/bonjourhi/
https://www.youtube.com/watch?v=X23qZa07rM4
par Nostalgie et pour rire un peu: pub de cellulaire de radioshack 1988
Il y a de plus en plus de monde qui disent que la classe moyenne n’existe plus. Il y aurait les riches et les pauvres. Mais ce sont toujours des gens de la classe moyenne qui disent ça. Quand la classe moyenne se classe pauvre imaginez le pauvre.
Ce qui est sympa, c’est que même si l’étude est rendu publique, il n’y a pas un chat qui l’inclut avec un article. Pas moyen de la voir… Le mieux que j’ai trouvé :
Sinon je trouve ton contre-argument inapproprié et hors sujet. Tu as déjà écrit que l’informatique était un des domaines où l’innovation est galopante (le sujet était le prix des ordinateurs qui était en chute constante combiné à une amélioration rapide). C’est trompeur puisqu’il s’agit d’un petit poste budgétaire et qu’il s’agit de besoins qui n’existait pas en 1991…
Est une conclusion tout simplement ridicule. C’est peut-être 11 000 fois, pour 1 seul item de la vie courante, en supposant qu’une personne utilise à 100% les capacités de son téléphone. Tu aurais du utiliser cette présentation à la place : http://www.ted.com/talks/rob_reid_the_8_billion_ipod.html … 8 milliards dans les poches, juste pour les données. C’est encore plus frappant non? 😉
Pour en revenir aux postes budgétaires, si on considère les 2 plus important :
– L’immobilier a augmenté de [1] 2,1 % par année (en conservant l’inflation : 5,4 %) depuis 1980. Bref, l’immobilier prend une plus grande part du budget.
– L’alimentation a augmenté de 19,0 % [2] (cumulatif) entre janvier 2007 et décembre 2012. Donc, l’alimentation prend une plus grande part du budget.
Si les postes principaux de dépenses (loyer+alimentation) ont augmenté alors que les revenus ont stagné, cela veut nécessairement dire qu’il en reste moins pour le reste. Une chance que la technologie s’améliore à une vitesse folle. Je ne vois pas d’autres domaines que la technologie où les coûts ont fortement baissé.
Si on reprend ton petit crédo habituel : Mieux vaut une société inégalitaire où les riches sont excessivement riches et les pauvres, pas tant pauvre, qu’une société égalitaire où les riches sont pauvres et les riches très pauvres. Or, l’argument ici, c’est que les pauvres sont plus pauvres de 8% [3], les « pauvres » de la classe moyenne sont presque aussi riche qu’en 1993, alors que les riches sont beaucoup (24%) plus riche [3]. Bref, les seul « gagnant » sont les riches.
Est-ce qu’il y a un problème? Oui. Est-ce que la solution est de taxer les plus riches? J’en doute.
D’autres part, l’étude mentionne aussi l’amincissement du filet de sécurité social pour la classe moyenne (aucune idée de ce qui arrive pour les pauvres. Pour les riches, on peut supposer qu’ils n’en ont pas besoin). Combiné au fait que les ménages canadien augmentent leurs dettes hors hypothèques (+1,4 % en 2013, +3,2 % au Québec (une autre preuve qu’on est pauvre…))[4] est, à mon avis, signe qu’il y a un problème quelque part. Et qu’il sera pire lorsque les taux d’intérêt monteront ou que trop d’emplois se perdront…
[1] : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/372987/le-boom-immobilier-de-la-derniere-decennie-est-termine-predit-la-banque-td
[2] : http://www.statcan.gc.ca/pub/11-626-x/11-626-x2013027-fra.htm
[3] : http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201105/13/01-4399274-ecart-entre-riches-et-pauvres-le-fosse-se-creuse.php
[4] : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/399594/les-canadiens-s-endettent-et-ils-en-ont-les-moyens
« on peut aussi dire que leur pouvoir d’achat a été multiplié par 11 000 fois. » en utilisant un objet imaginaire.
Si on utilise une mesure de l’inflation un peu moins farfelue (nourriture, essence, loyer +utilites, …) ca donne quoi versus 1.7 % ?
Faux, le poste budgétaire existait, il était tout simplement hors de prix.
D’ailleur le besoin existait en 1991, le même besoin existait aussi en 1786. C’est comme les antibiotiques, ils sont devenu un besoin uniquement quand on les a découvert, Mais le moyen de satisfaire ce besoin n’existait pas. Fermons l’internet demain, on verra à quel point c’est un besoin.
C’est un exemple, il en existe des centaines. Tu veux qu’on regarde le nombre d’heure qu’il fallait travailler pour s’acheter un frigo, une télévision ou une voiture dans les années 60?
Depuis le début des année 90 l’inflation sur l’ameublement est nul et sur les vêtement il y a eu une déflation. Mais cet argument est futile car il ne s’agit pas de bêtement regarder des chiffres d’inbflation, mais de mettre une nuance sur ces chiffres. Ce qui est devenu banal pour nous était un grand luxe il y a 20 ans.
Comme je l’ai dit, l’habillement.
Cette affirmation est rigoureusement fausse.
La pauvreté au Canada diminue (même si le GINI augmente) depuis les année 90, en ce moment, jamais la pauvreté au Canada n’a été aussi basse (la pauvreté étant défini comme 54,7 % ou plus de leur revenu pour l’alimentation, le logement et l’habillement).
http://www.antagoniste.net/2013/09/12/inegalite-et-pauvrete/
Absolument pas. Les inégalités ne sont pas un problème, au contraire. Les inégalités sont essentiels et désirable, on devrait les célébrer. C’est un moteur qui est essentiel au bon fonctionnement d’une société et qui pousse les gens À se dépasser car ces inégalités montrent qu.il est possible d’améliorer son sort en travaillant.
Encore une fois, faux, archi-faux. LA valeur net des m.nage a augmenté considérablement (+78% depuis 1999).
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140225/dq140225b-fra.htm
Primo le 1,7% était déjà en dollar constant. Secondo, le but de ce billet était de nuancer les chiffre bruts sur l’inflation.
Moi j’ai de la difficulté à comprendre où vous voulez en venir. C’est quoi le problème selon-vous ? Et quelles solutions proposez-vous ?
Parce qu’il faut faire attention avec tout ce sensationnalisme médiatique :
1) L’économie ce n’est pas un jeu à somme nulle. Si les pauvres détenaient 4% de la richesse dans le passé et maintenant 3%, ça ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement plus pauvres (4% d’un milliard est plus petit que 3% de 2 milliards). C’est comme si on avait 2 pizzas, une de 10″ et une de 30″. Si le pauvre pouvait manger 2 pointes de la 10″, mais maintenant seulement 1 pointe de la 30″, en proportion il s’est effectivement appauvri, mais en réalité il s’est enrichi de beaucoup. Et c’est principalement ces chiffres que les médias redistribuent tout le temps. Et ça ne veut clairement rien dire du tout.
2) Je ne connais pas la méthodologie de cette étude, car effectivement elle n’est jamais jointe aux articles. Si c’est calculé avec le salaire (en prix constants) « médian » pour chaque cinquième ou quintile, c’est la bonne méthodologie. Mais je n’ai pas pu confirmer cela nulle part, donc je garde une certaine perplexité.
3) Ensuite il y a la mobilité sociale qui est complètement mise de côté, malgré son importance.
Pour moi la vraie question est la suivante : « est-ce tous les maux du monde (pauvreté, criminalité, analphabétisme, maladies) ont comme cause principale les inégalités de revenus » ?
Si tu veux le voir ainsi, le besoin existait peut-être, mais il était inconnu et donc il n’était pas activement recherché. Si je ne sais pas ce que sont des antibiotiques, je ne vais pas chercher à m’en procurer lorsque je suis malade.
Donc tu concèdes que l’alimentation et l’habitation coûtent plus cher. Et donc que certaines dépenses courantes ont augmentés. Même si d’autres ont aussi diminué.
Dommage pour les chiffres que j’ai trouvé. D’ailleurs je suis un peu perplexe vu que la pauvreté est basé sur les 2 coûts des 2 postes budgétaires dont j’ai signaler l’augmentation. Est-ce qu’on peut alors supposer que de plus en plus de familles pauvres réussissent à trouver des loyers à prix modiques, renoncent à l’achat d’une propriété ou qu’ils réussissent à s’en sortir pour rejoindre une classe pseudo-aisé, mais sans plus? (ie: pas pauvre, mais pas riche non plus) (La définition de la pauvreté fait en sorte qu’un type qui gagne 100 000$/an (net) mais paye 55 000$ d’hypothèque par année sera classé comme pauvre, étrange non?).
Il faudrait expliquer ça à mon ami gauchiste un peu stupide. Il est convaincu que la plupart des révolutions ont été causé par les inégalités sociales (La révolution française par exemple [1]). De plus, comme il est un peu stupide, mais pas sot, il sait bien qu’il ne sera jamais capable d’avoir un emploi requérant de forte qualification ni de lancer sa propre entreprise. Bref, il n’a pas espoir de voir ses conditions s’améliorer grandement. D’où une frustration vis-à-vis ceux qui réussissent à le faire (son boss) et un désir d’obtenir une plus grande part des profits (après tout, sans travailleur, la compagnie n’est rien (oui je sais, sans boss, la compagnie est encore plus rien)). Que ce désir soit valide ou non, il existe. Et si les inégalités semblent encore plus prononcés, l’atteinte d’une telle réussite semble encore plus impossible, ce qui fini par démotiver…
Donc, pas besoin de s’inquiéter de l’endettement des ménages au Canada? C’est sûr que de se fier au gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, qui a qualifié l’endettement des ménages de risque majeur pour l’économie canadienne, c’est pas une bonne idée 😛 . Il y a quelque chose que je comprends mal. Est-ce une distorsion causé par l’immobilier? Ie : La valeur de la maison augmente alors que l’hypothèque diminue tranquillement (en étant légèrement étouffé par les paiements.
Je ne sais pas trop où je veux moi même en venir. J’ai l’impression qu’il y a un problème, mais j’ai de la misère à mettre le doigt dessus et à estimer son importance. Alors, proposer des solutions…
Pour le point #1, l’impression que j’en ai, c’est que les chiffres sont plutôt que les pauvres avaient 4% de 1 milliard dans le passé, et maintenant, 1.02% de 4 milliards… Bref, la tarte a beaucoup grossi, mais la taille finale de la pointe des pauvres a augmenté uniquement de façon marginale. Pourquoi? Et qu’est-ce qui pourrait être fait pour que leur part augmente (naturellement, donc, sans taxer)?
Pour le point #3, je me demande si elle n’est pas trop faible au Québec…
[1] : http://fr.wikipedia.org/wiki/Causes_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise#Crise_sociale
Ça toujours été rechercher, mais avant d’avoir Steve Job il fallait avoir Gutenberg.
Tu concède que pour le nombre d’heure qu’il fallait travailler pour s’acheter un frigo, une télévision ou une voiture a diminuer par rapport aux années 60?
Non, les chiffres montrent clairement que les pauvres sont plus riches.
S’il n’était pas stupide, il ne serait pas gauchiste (forcément). Ce n’est pas les inégalités qui génère les révolution, mais la pauvreté. Mais les gauchistes ne sont incapable de faire la différence faire la différence. J’ai d’ailleurs fait un billet la dessus lors du printemps arabe…
http://www.antagoniste.net/2011/02/01/liberte-egalite-stabilite/
Tellement sans argument que tu inventes des propos? C’est du joli.
Ce qui est rigoureusement faux.
http://www.antagoniste.net/2013/09/12/inegalite-et-pauvrete/
Donc en quelque sorte vous venez au moins d’acquiescer que le slogan « les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent » est totalement faux. Si on part de cette réalité, c’est déjà un premier pas.
Maintenant pour la cause. La plus probante c’est la suivante. Dans les années 1960, l’occident était pratiquement tout seul. Mais quand l’Asie et l’Amérique latine se sont ouverts au monde, leur main d’œuvre peu-qualifiée s’est mise en concurrence avec la nôtre. L’occident a donc perdu beaucoup de pouvoir de négociation. Pour ce qui est de la main-d’œuvre qualifiée, c’est l’inverse. La demande est grandissante, surtout depuis les nouvelles technologies. Les salaires de la main-d’œuvre qualifiée ont donc une pression vers la hausse. Voilà pour le phénomène des inégalités. Il faut rajouter à cela la tonne de réglementation et le nouveau fardeau fiscal qui n’était pas là dans les années 1960. Il faut rajouter aussi l’endettement et la politique monétaire qui favorise les plus riches.
La meilleure solution c’est de favoriser la mobilité sociale. Ceci veut dire un système d’éducation très flexible, accessible et surtout de qualité. Ça prend aussi un système de welfare qui évite de créer des dépendances. L’idéal c’est un système de welfare qui pointe vers un emploi ou de la formation. Le dernier volet c’est d’avoir une économie compétitive : réglementation minimale et faible niveau de taxation. Aux États-Unis, les derniers chiffres montrent que la mobilité sociale est l’une des plus fortes du monde. En fait, presque la moitié du 20% le plus pauvre, se retrouve dans la classe moyenne ou plus dans les 10 années suivantes. Les pays scandinaves se vident les poches avec des milliards de programmes sociaux et pourtant leur mobilité sociale est identique à celle des États-Unis. C’est quand même très significatif comme donnée…
Le fait est qu’il faut se mettre devant la réalité. La pauvreté c’est aussi un phénomène démographique. C’est d’ailleurs le cas aux États-Unis. Presque 20% de la population est latino et presque 15% afro-américaine. Les études démontrent que le QI est le facteur prépondérant du succès et malheureusement ces deux groupes ont un QI excessivement plus bas que les autres groupes (blancs et asiatiques). C’est une réalité qu’aucune mesure ne pourra jamais changer. Mais on se doit minimalement de tout mettre en place pour favoriser l’ascension sociale de ces groupes.
Oui, pas dans la même mesure, mais oui.
Non (http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201312/13/01-4720672-lendettement-des-menages-canadiens-a-un-sommet-sans-precedent.php)
Je dis : Les pauvres sont légèrement plus riche et les riches beaucoup plus riches.
Tu dis : Les inégalités de revenus ont augmenté, mais la pauvreté a diminué.
On dit la même chose mais avec d’autres mots… Et moi, je dis des faussetés.
(Et malgré tout, merci pour la relecture du billet « Liberté, égalité, stabilité ». Je tâcherai de lui faire part de ces observations.)
À 5$ la livre de beurre on s’en calice de ton iphone
Dans les années 70-80 un seul salaire suffisait pour payer la maison, l’auto, le chalet…
Aujourd’hui qui a les moyens d’un chalet même avec deux salaires?
C’est parce que je faisais référence aux mots que tu mas mis dans la bouche…
Les pauvre ne sont pas « un peu » plus riches, ils sont beaucoup plus riche.
Le prix du beurre quand le iPhone est sorti: 4,01$. Le prix du beurre maintenant: 4,34$. Je regarde les vente de iPhone et je me dis que tu es probablement la seul personne qui « s’en calice ».
Dans les année 70-80, combien de gens prenaient l’avion pour aller en vacance ?
« Dans les année 70-80, combien de gens prenaient l’avion pour aller en vacance ? »
Cool. On a plus les moyens de se payer un chalet avec un seul salaire, donc payons nous un 2 semaines à playa blanca avec nos deux salaires et soyons cassés pour le reste de l’année… yeah
Premièrement, dans les années 70-80, la classe moyenne n’avait pas les moyens de se payer un chalet, elle n’avait même pas les moyen d’être propriétaire, la grande majorité était locataire.
Aujourd’hui la classe moyenne a les moyena d’être propriétaire et de prendre l’avion pour ses vacances, des luxes réservés aux très riches dans les année 70-80.
« Premièrement, dans les années 70-80, la classe moyenne n’avait pas les moyens de se payer un chalet »
Mon père enseignait les maths au cégep, ma mère était infirmière, ils étaient proprios d’un duplex à Montréal et d’un Chalet à St-Gab. Ils ont aussi trouvé le moyen de voyager…
Je ne crois pas qu’aujourd’hui un couple comme eux pourrait avoir le même train de vie tout en ayant 4 enfants.
Ce n’était pas la classe moyenne non plus.
Sais-tu au moins c’est quoi la classe moyenne? Tu peux pas avoir plus classe moyenne qu’un prof à temps partiel et une infirmière.
Mon oncle était électricien sur la construction, sa femme mère au foyer, et eux aussi avaient un chalet en plus de leur bungalow à Laval. Aujourd’hui aucun couple n’y arriverait.
Taux de propriétaire au Québec en 1971: 47%
Taux de propriétaire au Québec en 2011: 59%
http://fciq.ca/pdf/mot_economiste/me_102013.pdf
Fin de la discussion.
«Taux de propriétaire au Québec en 1971: 47%
Taux de propriétaire au Québec en 2011: 59% »
Hum. Et l’accès au crédit n’a rien à y voir je suppose… Les gens ont juste plus de dettes qu’avant par rapport à leurs actifs. Pour toi c’est un progrès?
Pourquoi un électricien avait un tel pouvoir d’achat à cette époque et plus maintenant? Je te signale que les trente années les plus prospères pour la classe moyenne – les fameuses trente glorieuses – sont les années 50-60-70, l’âge d’or de la social-démocratie
C’est faux.
C’est faux.
Ce que tu décris c’est un mythe propagé chez les gens les gauchistes de type sciences humaines sans math, les économiste ont surnommé ce mythe la « nostalgianomics ».
Euhhh… vous vous rappelez de l’hyper-inflation des années 70 ?
Une époque avec un fardeau réglementaire très faible, une époque avec aucune réglementation environnementale, une époque avec un faible niveau de taxation. Si la sociale-démocratie veut retourner à cette époque, elle prône une réduction des dépenses de 50%, l’abolition complète des règles environnementales, la déréglementation des marchés financiers et bancaires, etc.
Ce qu’Antagoniste veut montrer c’est seulement que les inégalités ne riment pas avec pauvreté et misère. Vous ce que vous avouez c’est que la classe moyenne s’en portait mieux quand le gouvernement était moins gros.
Lol. Un électricien de la construction était capable d’entretenir une famille de quatre, d’avoir une voiture récente, un bungalow à Laval et un Chalet dans le nord… ce n’est pas un mythe, c’est arrivé pour vrai, et je comprends que ça puisse vous faire rêver puisqu’une telle chose est impossible aujourd’hui.
Ha, bien sûr, les cossins de luxe sont plus abordables. Yeah, big deal!
C’est un mensonge.
Taux de propriétaire au Québec en 1971: 47%
Taux de propriétaire au Québec en 2011: 59%
http://fciq.ca/pdf/mot_economiste/me_102013.pdf
Fin de la discussion.
C’est de l’ignorance.
Refrigerator-freezers
Sears’s lowest-priced no-frost refrigerator-freezer in 1956 had 9.6 cubic feet, in total, of space. It sold for $219.95 (in 1956-dollar prices). (You can find a lovely black-and-white photograph of this mid-’50s fridge on page 1036 of the 1956 Sears catalog.) Home Depot today sells a 10 cubic-foot no-frost refrigerator-freezer for $298.00 (in 2012-dollar prices). (You can find it in color on line here.)
Therefore, the typical American worker in 1956 had to work a total of 219.95/1.89 hours to buy that 9.6 cubic-foot fridge – or a total of 116 hours. (I round to the nearest whole number.) Today, to buy a similar no-frost refrigerator-freezer, the typical American worker must work a total of 298.00/19.79 hours – or 15 hours. That is, to buy basic household refrigeration and freezing, today’s worker must spend only 13 percent of the time that his counterpart in 1956 had to spend.
Kitchen ranges
Sears’s lowest-priced 30? four-burner electric range, with bottom oven, was priced, in 1956, at $129.95. (You can find this range on page 1049 of the 1956 Sears catalog.) Home Depot sells a 30? four-burner electric range, with bottom oven, today for $348.00.
The typical American manufacturing worker in 1956, therefore, had to work 129.95/1.89 – or 69 hours – to buy an ordinary kitchen range. His or her counterpart today must work 348.00/19.79 – or 18 – hours to buy the same sized ordinary range.
Television sets
Sears’s lowest-priced television in 1956 was a black-and-white (of course) 17? model. (You can find it on page 1018 of the 1956 catalog.) That t.v. set was priced at $114.95. Sears today sells no 17? t.v. sets. The closest set I could find at Sears was this 19? color (of course) model, which is priced at $194.00.
The typical American manufacturing worker in 1956, therefore, had to work 114.95/1.89 – or 61 hours – to buy this tiny black-and-white (with no remote!) television set. His or her counterpart today must work 194.00/19.79 – or 10 – hours to buy a slightly larger, high-def, color (with remote!) television set.
Automatic Washing Machines
Sears’s lowest-priced automatic washer – it could handle loads up to a maximum of 8 lbs. – sold in 1956 for $149.95. (You can find it on page 1029 of Sears’s 1956 catalog.) Today, Sears’s lowest-priced washer sells for $299.99. (It’s got 3.4 cubic feet of wash-bin space; I can’t find a maximum “pound-load” for it. Presumably, this 2012 washer isn’t significantly smaller than – and might well be significantly larger than – the low-priced 1956 model.)
The typical American manufacturing worker in 1956, therefore, had to work 149.95/1.89 – or 79 hours – to buy an ‘inexpensive’ new washing machine. His or her counterpart today must work 299.99/19.79 – or 15 – hours to buy an inexpensive new washing machine.
(Bonus point: Because the lowest marginal personal-income-tax rate imposed by Uncle Sam in the 1950s was significantly higher than it is today, hourly middle-class earnings today go even farther, for individual earners, than they did six decades ago.)
In the above I don’t adjust for quality – yet it is certainly true what they say: “They don’t make ‘em like they used to.” They make ‘em better. So the real-price reductions for these above four items are even larger than indicated above.
—–
Using my Sears Fall/Winter 1956 catalog, I searched for the lowest-priced ensemble of men’s business-wear clothing available at Sears in 1956 (subject only to a few constraints mentioned below). From page 551 through page 676 of that catalog I found these basic items. The prices listed just below are the 1956 prices; in brackets are the amounts of time the ordinary American worker – earning then, as he or she did, $1.89 per hour (in 1956 dollars) – had to work to purchase each of these items.
Remember from this November 26, 2012 post that I use the 1956 average hourly manufacturing earnings of production workers, as reported in Table 1 here, as the figure for the hourly earnings of the ‘ordinary’ American worker. That hourly wage in 1956 was $1.89.
– lowest-priced all-wool two-piece men’s dress suit: $42.50. (I excluded tweeds, corduroys, and all suits that weren’t 100% wool.) [22.5 hours]
– lowest-priced dress shoes: $5.00 pair [2.6 hours]
– lowest-priced leather (in this case, cowhide) belt: $0.98 [31 minutes]
– lowest-priced all-cotton dress shirt: $1.98 [1 hour]
– lowest-priced all-silk four-in-hand necktie: $1.50 [48 minutes]
– lowest-priced all-cotton boxer shorts: $0.79 [25 minutes]
– lowest-priced dress socks: $0.79 [25 minutes]
– lowest-priced knee-length non-plastic raincoat: $9.75 [5.2 hours]
So, to buy all eight items of this modest men’s clothing ensemble in 1956 from Sears, the ordinary American worker of that year had to work a total of about 33.5 hours.
What about today? Let’s find 2012 prices for items today that are as close as possible to those items above from 1956. (Unless otherwise specified, these items below are available at Sears.com.) The prices listed below are the 2012 prices, and in are the amounts of time the ordinary nonsupervisory, full-time private-sector American worker – earning today, as he or she does, $19.84 per hour – has to work to purchase each of these items.
– lowest-price all-wool two-piece men’s dress suit: $200. (Sears.com seems to sell no all-wool men’s dress suits, so this one is from Joseph A. Bank’s website. FYI, for those of you unfamiliar with Jos. A. Bank, it is a men’s clothing store famous for always, always, always running deep sales.) [10.1 hours]
– lowest-priced dress shoes: $19.99 pair [1 hour]
– lowest-priced leather belt: $17.98 [54 minutes]
– lowest-priced all-cotton dress shirt: $14.99 [45 minutes]
– lowest-priced all-silk four-in-hand necktie: $9.99 [30 minutes]
– lowest-priced all-cotton boxer shorts: $8.00 [24 minutes]
– lowest-priced dress socks: $4.00 [12 minutes]
– lowest-priced knee-length non-plastic raincoat: $129.00 (No such coat is available at Sear.com) [6.5 hours]
To buy all eight items of this modest men’s clothing ensemble today (mostly from Sears.com, but in some cases from other retailers) the ordinary American worker today must work about 20.4 hours – a mere 61 percent of the time that his or her counterpart had to work to purchase the same men’s basic clothing ensemble in 1956. (On an individual basis, the only items in this ensemble of eight items to be more costly today, in terms of work time, are the belt and the non-plastic raincoat.)
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Using my Fall/Winter 1975 Sears catalog, I compared an eight-piece ensemble of low-priced men’s business wear available from Sears in 1975 to a “similar” ensemble available today. (The meaning of my scare-quote marks around “similar” will soon become clear.) This comparison is akin to my recent one comparing men’s clothing items in 2012 to those available in 1956.
On the surface there’s good news for those who subscribe to the account that the standard of living for middle-class Americans reached its peak in the mid-1970s and has stagnated ever since. Alternatively stated, on the surface what you’re about to read might be interpreted as confirming the belief that all the improvements in American middle-class living standards reported here (and here, here, here, and here) occurred between the mid-1950s and the mid-1970s, with little or no improvement since Gerald Ford occupied the White House.
But – and this “but” is significant – a great deal lurks beneath the surface.
The prices reported in the list immediately below are 1975 prices; the ‘typical’ American worker then earned an hourly wage (in 1975 dollars) of $4.87 (specifically, in December 1975; the average figure for the entire year 1975 is $4.73 per hour). (Data available here from the BLS.) The figures in the accompanying brackets are, first, the amount of time that a typical worker in 1975, earning $4.87 per hour, had to work to buy that item, and then the difference in this 1975 time with that required of a similar worker in 1956 and, also, with that required of a similar worker today.
– lowest-priced all-wool two-piece men’s dress [leisure] suit in 1975: $39.90 [8.2 hours – down a whopping 14.3 hours, or 64 percent, from the work time that was required of a similar worker in 1956; 1.9 hours less than is required of a similar worker in 2012] {Unlike in 1956, Sears in 1975 sold no all-wool men’s suits. Indeed, it sold – at least if the catalog used here is a good guide – no traditional men’s business suits at all. The only men’s suits for sale in the 1975 catalog were polyester leisure suits. The 1975 suit used in this calculation was made of 100% polyester.}
– lowest-priced dress shoes in 1975: $14.99 pair [3.1 hours – up 30 minutes from 1956; 2.1 hours longer than is required of a worker in 2012]
– lowest-priced animal-hide belt in 1975: $5.00 [62 minutes – double the amount of work time that was required of a similar worker in 1956; 8 minutes longer than is required of a similar worker in 2012]
– lowest-priced all-cotton dress shirt in 1975: $4.99 [1 hour – practically the same amount of work time that was required of a similar worker in 1956; 15 minutes longer than is required of a similar worker in 2012 ] {Unlike in 1956 and today, Sears in 1975 offered no all-cotton men’s dress shirts for sale at any price; the shirt listed here was made of 65% polyester and 35% cotton.}
– lowest-priced all-silk four-in-hand necktie in 1975: $3.50 [43 minutes – down 5 minutes from the amount of work time required of a similar worker in 1956; 13 minutes – or 43 percent – more work time than is required of a similar worker in 2012] {Unlike in 1956 and today, Sears in 1975 sold no all-silk men’s neckties at any price; the necktie listed here was made of 100% polyester.}
– lowest-priced all-cotton boxer shorts in 1975: $1.66 [20 minutes – down 5 minutes from the amount of work time required of a similar worker in 1956; 4 minutes less work time than is required of a similar worker in 2012]
– lowest-priced dress socks in 1975: $0.96 pair [12 minutes – less than half of the work time that was required of a similar worker in 1956; the same amount of work time that is required of a similar worker in 2012]
– lowest-priced knee-length non-plastic raincoat in 1975: $26.88 [5.5 hours – up about 20 minutes from the work time that was required of a similar worker in 1956; a full hour less work time than is required of a similar worker in 2012]
All in all, the work time required of an ‘ordinary’ American worker in 1975 to buy this modest ensemble of clothing was about the same (20.1 hours) as is – actually, slightly less than – the time required to by a “similar” ensemble today (20.4 hours).
So, at least judged by this sort of ensemble of low-priced men’s business clothing, all of the economic improvement, 1956-2012, does indeed seem to have occurred during the first 20 years of this time period. But one must be careful to adjust for quality – a warning that indicates that adjusting for inflation over long stretches of time is difficult.
Forget that Sears sold in 1975 no traditional men’s business suits. That fact likely is simply a matter of fashion and taste – a fact that conveys no relevant economic information for our purposes. But the materials out of which clothing was made is not necessarily, or so obviously, simply a matter of de gustibus non est disputandum taste.
Polyesters – at least the varieties that were commonly used for clothing in the 1970s – were decidedly inferior to wool and to cotton. (I remember well, sometime in the early 1980s, being surprised at how much more comfortable were [what I am sure were] my first pair, as an adult, of all-cotton underwear compared to the polyester and polyester blends that were the norm until then.) What would the price of the 1975 leisure suit have been had it been made of 100% wool?
Embarrassingly, I confess here to having a frivolous interest in clothing. I pay a lot of attention to men’s clothing (and spend too much money on it). I make this confession to establish my clothing creds: I know of what I speak. A polyester suit not only looks more crappy than does a wool suit, it feels crappier. (I know: I wore 100% polyester leisure suits in the 1970s.) I’m quite confident that if today Sears.com (or some other retailer, such as Jos. A. Bank) offered for sale a 2012 traditional-style men’s business suit made of 100% polyester, it would have to be priced very, very low indeed in order to sell – that is, if such a suit would sell at all in sufficient quantities to make it worth a retailer’s effort to stock such a suit. (Opps – I take that back. Here’s a 100% polyester men’s suit available today for $108.05 – the purchase of which would cost today’s ‘typical’ American worker only 5.4 hours of work. In the interest of making the stagnationists’ account as strong as possible, though, I’ll ignore this suit.)
You’ll recall from this earlier post that Sears.com today sells no all-wool suits (which is why I went to Jos. A. Bank to find one. But Sears.com does sell suits that are “wool blend,” (Sears doesn’t specify which fabric the wool is blended with. We can assume, to make this bargain today as unattractive as possible, that the blended fabric is the ugly and itchy polyester that was used to make the 1975 leisure suit mentioned above.) A two-piece wool-blend suit can be purchased today at Sears.com for $120, which requires only 6 hours of work time of the typical American worker today. This work time is 2.2 hours less than was required to buy a 100% polyester suit in 1975.
So if we use for our 2012 calculations not the all-wool suit but, instead, the Sears.com wool-blend suit, we find that the total amount of work time required in 2012 to buy this eight-piece clothing ensemble is only 18.2 hours – 1.9 hours less than was required in 1975. (We could, and should, do a similar exercise for neckties and for shirts. Believe me, a pure-polyester tie ain’t close in quality to an all-silk tie, and an all-polyester or polyester-cotton blend shirt ain’t close in quality to an all-cotton shirt. But in the interest of space we’ll let these items go.)
Of course, even using the 2012 wool-blend suit, the fall in the work time required to buy this ensemble of men’s clothing was much greater over the 19-year span 1956-1975 (a decline in work time of 40 percent) than it has been over the 37-year span 1975-2012 (a decline in work time of only 9.5 percent).
Putting aside tricky questions of adjusting for improvements in quality (and for expansions in the range of selection, as well as for improvements in the ease of shopping and reductions in shipping time), we can concede that the increasing affordability of clothing – in this case, proxied by this men’s clothing ensemble – has been slower in recent decades than in the decades immediately following WWII. But clothing has nevertheless still gotten less costly in terms of work time since the mid-1970s.
The many other comparisons still to come here at the Cafe – of today with 1975; of 1975 with 1956; and of today with 1956 – will give a more complete account of improvements (or not) in the living standards of middle-class Americans over the past six decades.
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D’autres commentaires champion?
Sophisme.
Vous sortez sans aucune méthodologie crédible, sans aucun chiffre, sans aucune statistique et sans aucune référence, 1 seule histoire isolée que vous tentez de généraliser à 8 millions de personnes. Un peu de rigueur… svp…
« C’est un mensonge. »
Non. Mon oncle était un électricien pour vrai et il avait une maison, un chalet, une voiture, une femme, deux enfants et un chien. Et en plus il n’avait pas cet air angoissé commun à ceux qui croulent sous les dettes comme la majorité du monde aujourd’hui.
Ton oncle est un exemple et pourt ce qu’on en sait, cet oncle n’a peut-être jamais existé.
Donc tu as des personnage imaginaire comme preuve, moi j’ai des stats vérifiables.
Si tu veux continuer de te ridiculiser, libre À toi.
Moi mon oncle était électricien et il a été locataire toute sa vie. Conclusion, tous les électriciens sont des locataires. Réalise que je me moque de ta tête de connard.
Tu sais, David, tu gagnerais en crédibilité si tu cessais de crier des noms à ceux qui osent te critiquer. Ca fait un peu « tribunal de l’inquisition » ton affaire…
Je suis d’accord avec DaltonBrother: mon père était simple graphiste dans une petite entreprise privée de Québec et en 1967, il a acheté un bungalow à Sainte-Foy -en banlieue-, et avait une famille, une voiture (pas une grosse bagnole mais quand même) et ma soeur et moi allions à l’école privée et n’avons jamais manqué de rien. Vers le milieu des années 70, quand les prix ont augmenté et que nos besoins ont également augmenté, ma mère est retournée au travail pour nous permettre « de suivre ». Crois-tu qu’un simple salaire de graphiste dans une entreprise privée en 2014 permet de s’acheter un bungalow en banlieue de Québec ou de Montréal et d’avoir une famille? Je ne le pense pas.
Maintenant, tu peux me crier des noms si cela t’amuse mais c’est un fait.
Quand une personne persiste à dire que les québécois n’ont jamais été locataire parce que son « oncle » électricien n’a jamais été locataire, et ce, même si on lui montre chiffre à l’appuis que dans la population générale son affirmation est fausse, je devrais accepter la chose sans rien dire ?
En passant, tu fais comme Dalton avec ton exemple de graphiste…
Pour renchérir un peu, mon oncle à moi était électricien aussi et il a été co-locataire toute sa vie. Conclusion, tous les électriciens sont des co-locataires.
Cest vrai la classe moyenne est moin riche que dans les année 70, parcontre les pauvre sont un peu plus riche et les riches vraiment plus riche en faite ces eux qui ont le plus profité à cause des méchant socialiste. En passant on se fou de ton IPhone et tous tes autres cossins électronique, ca prend de la bouffe, de l’air, une maison, des vetement un moyen de transport pour aller travailler, avec ca tu réussi à vivre , apres ca la grosse Tv, le Iphone c’est du bonus! Les vêtements on diminué de cout mais le reste à augmenté de beaucoup. Une maison de 40 000$ en 75 se vend aujourd’hui entre 300 000 et 400 0000 $. Quand tu achetais un réfrigérateur en 1950 tu pouvais le garder toute ta vie si tu voulais.
C’est statistiquement faux:
http://www.cato.org/sites/cato.org/files/pubs/pdf/Nostalgianomics.pdf
Justement, tu me donne raison: aujourd’hui on ales moyens de se payer des bonus, du luxe qui était réservé au riche il y a quelques décennies !
À l’époque tu n’avaient pas le choix, les gens étaient trop pauvre pour changer, avoir un réfrigérateur était un luxe en 1950!
Biais de perception, le réfrigérateur de 1950 qui traine dans la cave de tante Gertrude peut par miracle avoir duré très longtemps, mais tu ne vois pas les milliers d’autres qui sont mort après quelques années ni ceux qui furent réparé. Aujourd’hui payer un réparateur coute plus cher que d’acheter un appareil neuf surtout d’entrée de gamme,
Les jeunes aujourd’hui croient que le monde a commencé à tourner avec leur naissance… David n’a pas connu la frénésie des années 70 où tout semblait possible pour la classe moyenne. Moi je me rappelle ces années pleines d’espoir, et je me rappelle des visites dans ma famille de la classe moyenne. La plupart des ménages arrivaient à vivre très bien avec un seul salaire, chose impossible en 2014.
Mais bon, si les chiffres à David disent quelque chose il faut les croire sur parole, non? Les chiffres, c’est vrai qu’on ne peut les manipuler, right?
David, as-tu déjà suivi un seul cours de stat? Il suffit de changer une variable et on a deux études contradictoires. Quand on sait ça, on aborde les chiffres avec un esprit hyper critique. Ce qui n’est pas ton cas on dirait…
Les belles années avec une inflation et un chômage à 10%. C’était vraiment la bel époque…
T’as raison, c’est quoi les chiffres quand on peut inventer un exemple anecdotique. Les exemples anecdotiques, personne ne peut manipuler ça.
Tu peux me dire dans quel cours de stats on explique comment un peut inventer quelque chose à propos d’un oncle imaginaire pour ensuite généraliser à l’ensemble de la population? Je crois avoir manqué ce cours…
* Tu peux me dire dans quel cours de stats on explique comment un peut inventer quelque chose à propos d’un oncle imaginaire pour ensuite généraliser à l’ensemble de la population? Je crois avoir manqué ce cours…
Quelle preuve as-tu que on oncle est imaginaire? Pourquoi deviens-tu systématiquement impoli à l’endroit de ceux qui osent discuter avec toi? Pour avoir osé critiquer le dogme?
Ca ne prend pas de longues études pour reconnaître que jusqu’au début des années 70, un seul salaire suffisait la plupart du temps à une famille de la classe moyenne pour avoir une maison confortable, une voiture et vivre décemment. C’était le cas de toute ma famille et de tout le quartier autour de chez moi (à Sainte-Foy, banlieue typique). Les choses ont changé vers le milieu des années 70. C’est vrai qu’aujourd’hui, ce qui était considéré comme du luxe hier est plus abordable (notamment les voyages), mais le prix des maison en particulier a plus qu’explosé. Encore une fois, il y a très peu de jeunes ménages avec un seul revenu qui peuvent se payer une maison dans une banlieue.
@DaltonBrother
Tu sembles beaucoup plus près de Averell Dalton que de son frère Jos…..
Tu parle d’un hasard, tout comme DaltonBrother, toi aussi tu as un oncle électricien qui a déjà eu une maison…
Tu as des exemples anecdotiques et invérifiables. J’ai des statistiques crédibles et vérifiables. Le dogme, il est de ton côté.
@Jipé
En fait, ce que David veut surtout dire, c’est que ton argumentation et celle de Daltonbrother est mal étayée. Si tout le monde pouvait utiliser ses anecdotes pour argumenter, on en finirait jamais…
Si tu veux avoir un point, essaie de démontrer que l’avènement de la monopolisation du contrôle de la main d’oeuvre sur la construction à fait diminuer l’offre de maison disponible, ce qui a exercer une pression à la hausse sur les prix des maisons relativement aux autres facteurs de productions…
Je n’ai jamais parlé d’un « oncle électricien ». Relis mes interventions au lieu de m’insulter.
J’ai posé une simple question à laquelle tu n’as toujours pas répondu: est-il aussi facile pour un ménage avec un seul revenu de s’acheter un bungalow en banlieue, d’avoir une voiture et d’élever une famille comme c’était le cas dans les années 60 ? J’ai simplement souligné que toutes les familles autour de moi -que ce soit dans ma famille ou dans mon voisinage- semblaient fonctionner sur le modèle d’un seul revenu par famille. Le fait que non seulement tu refuses d’admettre cette réalité aisément vérifiable -si tu as plus de 40 ans, tu l’as probalement observé également- mais de répondre à ma question pourtant toute simple est assez révélateur.
Je t’invite à consulter cet article: http://www.fss.ulaval.ca/cms/upload/soc/fichiers/budgets_de_famille_et_genres_de_vie_au_quebec_dans_la_seconde_moitie_du_xx_e_siecle.pdf
La page 204 est assez intéressante: « Cette évolution signifie qu’à partir de la fin des années 1960, la famille typique à un seul pourvoyeur verra sa situation socioéconomique devenir de plus en plus difficile. » et « Au fil des ans, le double revenu est devenu la nouvelle norme, d’abord parce que les jeunes femmes diplômées tenaient à occuper un emploi, mais aussi parce que leurs revenus s’avéraient de plus en plus nécessaires afin de compenser l’arrêt de la croissance des salaires des hommes jusque-là principaux pourvoyeurs. »
Tiens…
Si tu ne veux pas passer pour le dindons de la farce, relis tes commentaires, autrement les insultes seront mérité. Voici ce que tu as écrit…
« Quelle preuve as-tu que on oncle est imaginaire? »
Je t’ai répondu simplement, mais tu ne semble pas avoir les ressources mentale pour comprendre… Je vais donc m’aider de quelques dessins.
L’inflation freine l’augmentation des salaires réels (1970-1980)
Les années 70 ont également été marquées par une inflation galopante. L’IPC a plus que doublé, passant de 41,0 en 1970 à 88,9 en 1980. En d’autres mots, ce qu’un salarié pouvait acheter avec 1,00 $ en 1970 lui en coûtait 2,17 $ en 1980. Par conséquent, l’augmentation de 135 % qu’ont connue les salaires annuels moyens courants entre 1970 et 1980, quoique la plus forte du siècle, n’a représenté en fait qu’une hausse réelle de moins de 9 %
Salaire annuel moyen (dollars constants):
1970: 21 928$
1990: 24 259%
Les gens était plus riche en 1990 qu’en 1970.
Fin de la discussion.