Je suis tombé sur une étude particulièrement de circonstance, réalisée par des chercheurs de l’université de la Californie. Ceux-ci ont étudié l’effet des vagues de froid et des vagues de chaleur sur les taux de mortalité aux États-Unis. J’ai l’impression que les conclusions risquent de déplaire à certaines personnes.
Selon cette étude, les vagues de froid se traduisent par une augmentation du taux de mortalité de 6,1% alors que les vagues de chaleur augmentent le taux de mortalité de 2,0%. Donc, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les vagues de froid sont beaucoup plus meurtrières que les vagues de chaleur. Autrement dit, pour 1 mort dans une vague de chaleur il y a 3 morts dans une vague de froid. Il est à noter que plus les gens sont pauvres, plus ils sont affectés par le froid que par la chaleur.
Autre élément très intéressant de cette étude, les chercheurs ont aussi mis en évidence que la migration intérieure aux États-Unis, qui se fait des États du nord (froid) vers les États du sud (chaud), était un élément non négligeable qui expliquait la hausse récente de l’espérance de vie des Américains, le gain estimé se trouve dans une fourchette entre 4% et 7%.
Donc, la prochaine fois qu’un peurologue vous parlera du réchauffement climatique, vous pourrez lui dire que, si réchauffement il y a, celui-ci risque de sauver des vies !
« si réchauffement il y a, celui-ci risque de sauver des vies ! »
Hmm ?
« In addition to the immediate impact of extreme weather on mortality, there is now increasing concern that higher temperatures and incidence of extreme weather events caused by global warming could create major public health problems in the future. »
source:
« Extreme Weather Events, Mortality, and Migration »
http://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/rest.91.4.659
Le froid tue les itinérants et les vrais pauvres. La chaleur tue les personnes âgées problèmes respiratoire etc. Bien sûr que le froid est plus meurtrier. On peut tous mettre la main sur un ventilateur. Mettre la main sur une chaufferette est un petit peu plus compliqué quand on est déjà dehors.
A voir tous nos journalistes qui ne décrivent JAMAIS les avantages d’un réchauffement climatique, il y aurait matière, si on était complotiste, à les croire à la solde de l’industrie de l’huile à chauffage… ou à croire qu’ils sont tous des clones d’un modèle original de journaliste.
Pas un peurologue cependant..
Le mois de Novembre 2013 a été le plus chaud jamais enregistré…
Les Australiens, dans le Queensland la température est de 50 degrés celsius, pas de chutes d’eau significative les 3 dernières années, la mousson n’a pas permis les quantités d’eau habituelle, les fermiers procèdent à des abattages massifs de bovins, de moutons, etc.
Much of western Queensland was coping with temperatures of 45C last week while Western Australia was hit by cyclones, but the positions have been nearly reversed, with temperatures set to shoot past 50C in the Pilbara today
Temperatures reached 47C in some parts yesterday, and the Karratha Aquatic Centre became a very busy place.
On the other side of the country in Western Australia, the Pilbara region, which is still cleaning up after Cyclone Christine last week, is experiencing scorching heat.
Temperatures reached 47C in some parts yesterday, and the Karratha Aquatic Centre became a very busy place.
« It’d melt your shoes off, » said Linda at the Aquatic Centre.
The lack of such monsoonal rains at this time a year ago is the main reason that much of western Queensland is in drought.
The Australian summer of 2012-2013, known as the Angry Summer or Extreme Summer, resulted in 123 weather records being broken over a 90-day period, including the hottest day ever recorded for Australia as a whole, the hottest January on record, the hottest summer average on record, and a record seven days in row when the whole continent averaged above 39°C.[65][66] Single-day temperature record were broken in dozens of towns and cities, as well as single-day rainfall records, and several rivers flooded to new record highs.[65] From Dec 28th, 2012 through at least January 9, 2013 Australia has faced its most severe heatwave in over 80 years, with a large portion of the nation recording high temperature reading above 40°C to 45°C or greater in some areas, a couple spots have also neared 50°C. This extreme heat has also resulted in a ‘flash’ drought across southern and central areas of the country and has sparked several massive wildfires due to periodic high winds.[67]
Eric Klinenberg has noted that in the United States, the loss of human life in hot spells in summer exceeds that caused by all other weather events combined, including lightning, rain, floods, hurricanes, and tornadoes
Lausane en Suisse, pas de neige, température 14 Celsius il y a 2 jours…20 degrés au-dessus de la normale depuis plus de 2 mois…
Tout va bien.
J’attends la statistique habituelle…
Petit rappel: la concentration moyenne de CO2 atmosphérique au cours des 400 millions dernières années est de 1200 à 1500 ppm.
La concentration actuelle de CO2 dans l’atmosphère est de 295 ppm. Un écologiste de l’époque du Crétacé, du Jurassique ou du Trias (concentration de CO2 de 1500 à 1800 ppm durant ces périodes situées il y a 100 millions et 200 millions d’années) vous aurait dit que 300 ou 600 ppm représente un refroidissement intolérable, et qu’il ne faut surtout surtout pas que la concentration de CO2 baisse sous le 1000 ppm sous peine de catastrophes indicibles….
Tu insulte mon intelligence…
Non seulement c’est une note en bas de page mais en plus tu as tronqué la citation pour déformer le contexte et la signification. Le bout que tu as enlevé stipule:
In this paper, however, we leave these issues aside and focus on the impact of extreme temperature on realized longevity.
Tu pensais vraiment que personne ne s’en rendrait compte?
Dans global warming il y a global…
On peut donc dire qu’à 295 ppm notre concentration est actuellement très faible dans toute l’histoire de la terre.
@David, malheureusement, le peurologue joue sur tous les plans. Il va vous dire que la température moyenne sera plus chaude (plus de morts) et que les extrêmes de froids seront plus extrêmes et plus nombreux (plus de morts encore).
Pourtant la littérature scientifique ne dit absolument pas cela:
“En général, les tendances dans la variabilité sont petites comparativement aux tendances dans la température moyenne, ce qui implique que même si la moyenne de la distribution des températures aux sites canadiens augmente, la variance affiche peu de changement.” Dit plus clairement, la température monte mais la variabilité est la même. Encore plus clairement: si la moyenne monte de – 5 degrés à -1 degrés, les journées de grand froid ne seront plus des froids de – 25 degrés mais des froids de – 21 degrés.
Mais n’éclairez surtout pas un peurologue. Il va regarder son ombre et vous dire qu’en l’éclairant vous venez de créer plus de noirceur!
Difficile de parler de réchauffement climatique cet hiver mais dans ce même contexte les extrêmes que nous connaissons sont parties prenantes du scenario. Les pointes extrêmes sont un résultat des changements climatiques et il faut s’y habituer.
Il admet lui-même que puisqu’on ne peut parler de réchauffement parlons de changements. Ils ne sont même pas gêner de le faire. Un peu comme si la « patente » était à livre ouvert et que chacun pouvait laisser libre cours à son interprétaion des faits en autant que ça fit avec la dite patente.
Je comprends que la profession de journaliste n’en est pas une d’intellectuelle mais quand même. Un peu de retenue.
J’avais hâte que tu reviennes de vacance, je m’ennuyais de tes répliques savoureuses… MDR
« In this paper, however, we leave these issues aside and focus on the impact of extreme temperature on realized longevity.
Tu pensais vraiment que personne ne s’en rendrait compte? »
Pardon ? Justement! Le papier ne focus pas sur le rechauffement climatique, pointe le contraire de ta conclusions et focus sur les effets present des temperatures extremes .
T’en tire une conclusion que « si réchauffement il y a, celui-ci risque de sauver des vies « . Si ton syllogisme est pas volontaire je crois pas insulter ton intelligence, s’il l’est, tu insulte la notre…
Aux états-Unis ou au Canada, certainement… mais dans les pays des tropiques ça risque d’être une autre histoire…
Ceci étant dit, les mesures auxquelles Honorable fait référence sont assez incertaines et peu référencées… en outre je note en faisant une courte recherche sur les différentes périodes géologiques qu’entre le permien et le trias a eu lieu la plus grande extinction biologique de la planète, et, étonnamment, ce fut une période à laquelle la concentration de CO2 a augmenté radicalement… Aussi, on ne peut pas dire que les ères géologiques de l’éon du Paléozoïque furent les plus riches d’un point de vue biologique…. en fait si je me rappelle bien mes cours de géologie, l’évolution de la vie a fait en sorte de réduire progressivement le niveau de carbone dans l’atmosphère en le stockant dans le sol… En fait, nous sommes en train de remettre dans l’atmosphère ce qui a pris près d’un milliard d’année à stocker…
De plus, le Cénozoïque, durant lequel la concentration de CO2 a chuté pour atteindre le niveau relativement stable du dernier million d’années, la vie s’est diversifiée et s’est complexifiée considérablement… est-ce un signe… et depuis les années 50 on parle d’une extinction massive nommée extinction de l’Holocène qui est principalement due à l’accroissement exponentiel de la présence humaine (et peut-être à la croissance tout aussi exponentielle des concentration de CO2 dans l’atmosphère…)
Ce qui me fait dire que le passé n’est nullement garant du futur… on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes à atteindre 8% de carbone dans l’atmosphère, puisqu’à l’époque où c’était le cas, il n’y avait pas une concentration de vie aussi élevée qu’aujourd’hui sur la planète… c’est une nouvelle ère… pas la répétition d’un passé lointain…
et BTW respectable, on est à 395 ppm…
Et finalement, je trouve très drôle ce repositionnement des « climate change deniers » sur le niveau de CO2 des époques géologiques antérieures alors que la plupart des gens qui refusent l’évidence sont également convaincus que la Terre a été crée il y a 6000 ans….
C’est vrai.
J’oublais que les réchauiffistes disent spécifiquement que le réchauffement climatique va RÉDUIRE les événementiel extrême et que de toute façonb le réchauffement allait refroidir la planête.
S’tivident. Tout le monde sait ça. Merci de nous le rappeler.
Cesse de projeter ton ignorance.
http://www.clim-past-discuss.net/9/3489/2013/cpd-9-3489-2013.html
« climate change deniers »
Les mêmes également qui nie l’existence des vampires et des licornes magiques faute de preuve, pour les mêmes raisons.
Y’a pas personne qui refuse l’évidence. On dit juste qu’il y a beaucoup d’avantages au réchauffement climatique et que les gens n’ont pas à avoir peur du réchauffement même s’il n’y a pas eu de réchauffement depuis 15 ans. En espérant que ça revienne. D’ici la fin du siècle il faudrait idéalement être à 500 PPM pour se protéger de la fin prochaine de l’ère interglaciaire.
Non, les mêmes qui déclament que le ciel et la terre ont été créé par un barbu en manque de distractions…sans preuves…
Steven Guilbault?
« Une porte qui « grinche » tient longtemps sur ses gonds » vous savez. À chaque soubresauts météo vous avez pas fini d’entendre tous ces fous se plaindre.C’est dans la nature de leur personnalité. Le climat n’a rien à voir là dedans.
Tiens le melon d’eau Bérubé qui nous dit creationniste, est-ce la meme chose des allemand qui ne croit plus réchauffement?