Le salut du système de santé québécois passe par une plus grande implication du privé, voici pourquoi:
Quelques chiffres à méditer:
- C’est au Québec que l’on retrouve la plus forte proportion de citoyens qui souhaitent avoir davantage accès à des soins de santé privés, soit 66 %.
- Au Québec, le revenu médian des ménages est de 68 000$ et 55 % des ménages fréquentant une clinique privée ont un revenu familial inférieur à 75 000 $.
- La moitié des répondants (48 %) ont affirmé avoir tenté d’aller dans un hôpital public ou dans une clinique publique avant de se rendre dans une clinique privée.
Qu’est-ce qu’on attend pour faire une place au privé et ainsi rejoindre les pays civilisés ?
D’ici 2030, si rien ne change dans le système de santé québécois, il faudrait augmenter de 60% tous les impôts et toutes les taxes du gouvernement du Québec pour maintenir constante la part des dépenses en santé. Que ceux qui sont prêts à payer lèvent la main…
Je suis d’accord avec la privatisation du système de santé dans son intégralité. Le gros problème c’est le graphique que tu viens de publier. Je suis loin de vouloir que le Canada/Québec prenne comme modèle la plupart de ces pays. La coche verte sous le mot « utilisateur-payeur » et « assurance privée » ne veut pas dire grand-chose ici :
1) Le principe d’utilisateur-payeur tel qu’utilisé dans le graphique est pas mal inutile et vide de sens. La RAMQ pourrait se mettre à facturer un frais de 30$ par visite médicale et nous aurions des coches vertes partout (sauf peut-être en assurance privée). Et en Irlande les médicaments sont gratuits et payés par le gouvernement. Le système de santé ne règle aucun problème avec cela et ce n’est en rien plus « privé ».
2) Les assurances privées en Grande-Bretagne, c’est excessivement rare et c’est la même chose pour plusieurs des pays de cette liste. Elles sont marginales en proportion du PIB et ne couvrent pas tout. C’est peut-être possible de prendre une assurance privée, mais ça sert a quoi quand le gouvernement se donne le monopole sur tout en santé ? Pas pour rien que c’est marginal…
Les seuls pays qui méritent d’être sur cette liste sont la France, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, Singapore et les États-Unis (peut-être que j’en ai oublié quelques-uns). Les soins de santé de ces pays sont principalement assurés et promulgués par le secteur privé. Ce n’est par ailleurs pas un hasard pourquoi plusieurs de ces pays figurent dans les premiers de plusieurs secteurs (rapidité du service, taux de guérison, satisfaction, etc) de la santé.
Oui et alors ? Pas une raison pour l’interdire.
D’ailleurs je te signale que la quasi totalité des pays permettent les hôpitaux privés donc…
Hier, je me cherchais un médecin de famille (je n’en ai pas eu depuis 15 ans). Donc j’ai fouillé sur internet, j’ai appelé dans une clinique privée. En 24 heures, j’ai mon rendez-vous et mon médecin de famille (le plus attentionné que j’aie jamais vu) qui va pouvoir me suivre. En cas d’urgence, on peut toujours téléphoner et il répond à nos questions (moyennant des frais). Je passe mes tests dans le système public, car c’est gratuit et je vais voir mon médecin pour l’analyse des résultats. On m’envoie aussi mes résultats par e-mail (24 à 48 heures après la réception par le médecin).
Même si c’est un peu cher, ça demeure très raisonnable, c’est rien par rapport à ce que tu perds en salaire, pcq tu attends et que tu ne peux pas travailler en attendant d’être guéri.
Il n’est pas nécessaire de monter les impôts et taxes de 60% pour couvrir les future soins de santé. On a juste à augmenter les files d’attente de 60%.
+1 pour Matlin
Le temps perdu n’est pas comptabilisé dans les coûts du système de santé. Attendre des semaines/mois lorsque t’es en accident de travail pour avoir un spécialiste ce n’est payant pour personne.
Ce tableau n’est pas vrai pour les 2 systèmes que je peux utilser, le suisse et le francais.
En France le système est totalement étatisé, la Sécurité Sociale, et les impots pour le financer sont très lourds, proportionnels au revenu. C’est le contraire de votre tableau.
A peu près personne n’utlise de systèmes privés, il y a des mutuelles pour compléter, un ticket modérateur, etc.
En Suisse le système est totalement privé mais il y a des différences.
Les compagnies d’assurances n’ont pas le droit d’exiger des examens médicaux préalables ou de se renseigner sur des condtions préalables, ne peuvent sortir les gens des qu’ils sont assurés, ne peuvent forcer les médecins a choisir des traitements.
On est loin, très loin de la jungle américaine…en passant l’OMS vient de classer le système US ( 43 ) derrière Cuba….pas brillant….et de nombreux Canadiens voyagent a Cuba pour se faire soigner.
En Suisse les tarifs sont fixés par le gouvernement fédéral, pas par les compagnies d’assurances.
C’est vrai en Suisse on peut voir un spécialiste en 48 heures, mais au Québec on pourrait le faire en mettant la hache dans la bureaucratie (nous avons 16 régies régionales de santé, l’Ontario 4, pour une population double).
Et quand on a quelque chose de sérieux, cancer, etc, la facture avec le médecin privé de votre example va vous amener a la ruine.
La première cause des faillites personelles au USA est liée a des problèmes grave de santé, pas un hasard.
La suite de mes aventures: Prise de rendez-vous pour un moniteur cardiaque branché une journée (Holter). Appel à l’hôpital #1, 5 mois d’attente (gratuit), appel à l’hôpital #2, pas assez d’appareils, la prescription du médecin de famille n’est pas suffisante, je dois avoir une prescription d’un cardiologue…qui dit cardiologue, dit temps d’attente ou payer pour en voir un dans le privé…
Appel dans une clinique privée: Rendez-vous lundi matin (on est vendredi après-midi) 195$.
Attendre 5 mois pour un diagnostic non merci.
@stefturgeon
… au Québec, y a rien de trop beau… on va avoir les deux!
Désolé, ce n’est pas en rapport direct avec l’article ci-dessus, et je ne fais que commencer à le lire, mais le rapport suivant semble confirmer encore une fois (malheureusement) ce que nous craignons:
– Sur les 50 états américains et 10 provinces canadiennes combinés, le Québec est TOUT DERNIER en matière de liberté économique au niveau de son propre gouvernement.
– Si on tient compte de la combinaison du fédéral et du provincial/étatique, le rang est 49ième.
– L’Alberta est première sur 60 dans les deux cas.
Désolant.
http://www.economicfreedom.org/2013/12/12/economic-freedom-of-north-america-2013-2/
Oh, les arguments des détracteurs du rapport sont déjà dans le répondeur automatique: c’est commandité par les méchants frères Koch, c’est de la francophobie, du Québec-bashing, etc. (comme si le Québec avait le moindre intérêt pour eux.)
En France, 37% des hôpitaux sont des établissements privés à but lucratif alors que les établissements privés à but non lucratif représentent 28% de l’effectif total.
Aux États-Unis, 15% des hôpitaux sont des établissements privés à but lucratif alors que les établissements privés à but non lucratif représentent 51% de l’effectif total.
http://www.antagoniste.net/2008/07/09/partenariat-prive/
En passant, je suis très fort de me rappeler un billet écrit en 2008.
Tous les Suisses ont une assurance de santé et que l’État aide 30% d’entre eux à payer pour cette assurance. Par la suite, les gens peuvent aller se faire soigner à l’hôpital privé ou public de leur choix. Les Suisse ont l’un des meilleur système de santé de la planète.
http://www.antagoniste.net/2012/09/18/la-suisse-des-solutions-pour-le-quebec/
C’est plutôt le contenu de votre commentaire qui n’est pas vrai.
Premièrement les États-Unis sont classé 38e et Cuba est 41e. Vous avez le rapport ici : World Health Organization ranking of health systems : http://www.who.int/whr/2000/en/whr00_en.pdf Et de toute façon ce classement a été très souvent critiqué. Il est beaucoup trop simpliste. La moitié des critères est seulement attribuable à la longévité de vie (ce qui ne veut absolument rien dire d’un système de santé). Et l’autre 35% est attribuable à l’égalité d’accès aux soins et à l’implication gouvernementale (moins le gouvernement s’implique financièrement plus le pays descend). Seulement 15% de ce classement regarde réellement la QUALITÉ des soins. Ce n’est pas pour rien qu’en 2010, l’OMS n’a même pas osé republier un classement : celui de 2000 ne voulait absolument rien dire.
Deuxièmement j’ai moi aussi signalé plus haut que le concept « d’utilisateur-payeur » du graphique d’Antagoniste ne veut absolument rien dire tout comme la possibilité d’avoir une assurance privée. Mais la France reste tout-de-même l’un des pays avec le plus fort taux de soins promulgués par le secteur privé. La Suisse c’est aussi l’un des pays avec le plus faible taux de dépenses gouvernementales au monde et presque tous les hôpitaux y sont privés. Encore très différent de ce que vous disiez.
Troisièmement. Les canadiens vont beaucoup plus souvent aux États-Unis qu’à Cuba pour se faire soigner. Les États-Unis sont même la première destination de tourisme médical pour le Canada : http://www.globalhealthequity.ca/electronic%20library/L.Hopkins%20(A%20broad%20review%20of%20existing%20knowledge).pdf . Les États-Unis sont aussi le 3e pays le plus visité au monde par les touristes médicaux. C’est presque 800 000 patients étrangers qui y viennent. Pas mal différent de ce que vous avanciez. Cuba n’est même pas dans le top 50 : http://topics.bloomberg.com/medical-technology:-electronic-health-records/ .
Et quand on a quelque chose de sérieux aux États-Unis ce n’est pas vrai qu’on va être ruiné. Je suis rentré à l’urgence dans la ville de Boston pour une arythmie cardiaque (un hôpital vraiment incroyable le Massachusetts General Hospital en passant) et la seule chose que j’ai payée c’est ma franchise de 25$.
Les seuls problèmes du système américain c’est toutes les lois stupides gouvernementales qui limitent la compétition et la transparence des prix. La qualité n’est pas un problème aux États-Unis. Leur principal problème c’est les prix. Avec une réforme misant sur la dérégulation, il y aurait déjà suffisamment d’argent public dépensé pour aider correctement les plus pauvres.
Pour ce qui est des faillites, c’est effectivement un problème aux États-Unis. Mais ironiquement, il y a davantage de faillites médicales au Canada où le système de santé est supposément « gratuit » : Brett Skinner, author of Health Insurance and Bankruptcy Rates in Canada and the United States compared bankruptcy data in the U.S. and Canada from 2006 and 2007, and found that personal (non-business) bankruptcy filings as a percentage of the population were 0.2 per cent in the U.S. during 2006 and 0.27 per cent in 2007. In Canada, the numbers are 0.3 per cent in both 2006 and 2007.
J’espère que vous réaliserez que vous distribuez des mythes totalement faux et inexacts.
En France, 37% des hôpitaux sont des établissements privés à but lucratif
Les établissements sont conventionnés, c’est a dire qu’ils appliquent les tarifs fixés par l’état.
Quand on voit les exemples de tarifs (195 $ pour la pose d’un holter cardiaque, 10 minutes) on comprend bien que le privé, sans tarifs fixés par l’état (comme en Suisse) c’est la médecine a 2 vitesses, l’exclusion rapide des pauvres, etc.
Le système de santé fonctionne t-il bien au Québec ?Surement pas.
Le privé est-il le remède immédiat ? Surement pas.
Ce n’est pas par hasard que les 5 pays en tete du classement de l’OMS sont des pays qui ont des systèmes de santé ou l’état précise les conditions de fonctionnement et la tarification.
Et les USA se trainent lamentablement en 43 ième position.
Je n’aurais AUCUN problème avec un système suisse à la condition que les compagnies d’assurances n’aient pas plus de pouvoirs qu’en Suisse, surtout pour la fixation des tarifs, ce qui n’est pas le cas ici.
Essayez donc de prendre une assurance voyage si vous avez eu un problème cardiaque avant….juste pour voir…
En passant tant et aussi longtemps que le Québec fait partie du Canada, les possibilitées de mettre en place un autre type de médecine est très difficile.
Je suis convaincu que Pauline et compagnie voudrait plus d’état de toute facon…mais c’est un autre sujet.
Aucun problème avec ça. C’est la même chose en Allemagne (o:u le privé donne une meilleure qualité de soins que le public a moindre coût)
http://www.antagoniste.net/2012/02/23/le-prive-en-sante-un-succes/
Je ne désire pas une médecine a deux vitesse, je veux une médecine a 2-3-4-5-6-7-8-9-10 vitesses! Le Québec actuellement c’est la vraie médecine a deux vitesse: neutre et reculons.
Voici le pourcentage de la population dans le groupe d’âge à risque, qui a subi un examen de dépistage du cancer aux États-Unis et au Canada:

Voici le pourcentage de la population dans le groupe d’âge à risque qui a subi un examen de dépistage du cancer:

Voici le taux de rémission des 3 principaux types de cancer dans les pays industrialisés:

Voici la proportion de la population affligée par une maladie chronique et qui bénéficie d’un traitement:

Voici quelques chiffres sur l’utilisation des statines dans le traitement de l’hypercholestérolémie:

http://www.antagoniste.net/2010/03/23/guide-dautodefense-intellectuelle/
Encore vous redistribuez de la foutaise. Se justifier avec des mythes ce n’est pas crédible du tout. Pas fort. Vous inventez un classement et en plus ce classement ne veut absolument rien dire.
Donc, vous préférez souffrir pendant des mois plutôt que de débourser un peu? J’espère que si vous êtes incapable de travailler pour maladie vous n’irez pas téter l’assurance-chômage ou le BS pour ces mois d’attente. La question est pourquoi le public a 5 mois d’attente pour un fucking holter qui prend 10 minutes à poser? Qu’est-ce qu’ils font avec mon chèque d’impôt que j’ai envoyé au début de l’année et qui m’a coûté une bonne partie de mes économies de l’année dernière? Je m’en fou de payer, ça fait 11 mois que j’attends pour toutes sortes de niaiseries. J’en suis au point où j’emprunte de l’argent à mes parents pour pouvoir retourner travailler au plus criss.
Combien se ramassent sur le chômage faute de spécialiste ? Combien font faillites car ils sont incapable de travailler ?
Combien meurent sur des listes ?
Combien vivent mal faute de spécialiste ?
Questions qui n’intéressent pas les gauchistes.
Les hopitaux privés en France appliquent les tarifs fixés par le gouvernement. Leur gestion est privée mais l’encadrement des soins, les tarifs sont des tarifs publics.
Appelez les privés si vous voulez….c’est pas les USA…les gens en France n’ont pas d’assurances pour couvrir leur besoin médicaux.
Ceux qui parlent de 25 $ pour une arythmie cardiaque devrait regarder ceci ….les USA le pays au monde qui dépense le plus par capita et qui se classe dans les bas-fonds du classement. les médicaments 118 % plus cher que n’importe ou ailleurs etc..
http://www.fastcodesign.com/1664427/infographic-of-the-day-why-your-stitches-cost-1500
Pas un modele a copier, le privé mais comme en Suisse ou en France, oui, ou les compagnies d’assurance sont forcés d’assurer…il y aura moins de candidats ici….
C’est du privé qui fonctionne pour faire du profit, comme en Suède.
http://www.antagoniste.net/2013/02/13/medecine-suedoise/
Faux. Tu devrait prendre le temps de voir les stats que j’ai mis dans mon commentaire précédant. À ceci j’ajoute les conclusion d’une étude du NBER:
« It is commonly supposed that a publicly funded single payer health care system will deliver better health outcomes, and distribute health resources more fairly than a multi-payer system with a large private component.
Health status is similar in both countries. But Canada has no more abolished the tendency for health status to improve with income than have other countries. Indeed, the health-income gradient is more prominent in Canada than it is in the U.S. The need to ration when care is delivered “free” ultimately leads to long waits or unavailable services and to unmet needs. In the U.S. costs are more often a source of unmet needs. But costs may be more easily overcome than the absence of services. »
Les Américains ont un système de santé qui est supérieur au notre. Voilà la réalité que nous ne voulons pas voir.
http://www.antagoniste.net/2009/04/22/medecine-socialiste-x/
Votre dernier commentaire atteint un niveau assez troublant de déficit en crédibilité. Lisez-vous au moins mes réponses et celles des autres ? Si vous préférez rester idéologue, vous avez amplement le droit, mais pour votre présomption, retenez-vous d’écrire n’importe quoi sur internet.
Les États-Unis figurent dans le bas fond des classements ? Ils finissent toujours dans les premiers du rapport d’exécution et de qualité des soins de l’OMS, ils finissent toujours dans les premiers pour les taux de rémission de cancers et de maladies graves, etc. Vous dites encore complètement n’importe quoi. Pendant que vous lancez des faussetés, le pôle médical planétaire gravite confortablement autour des États-Unis.
Et si moindrement le prix vous préoccupe quand vous êtes aux États-Unis, c’est très facile de trouver des hôpitaux et des cliniques qui facturent des prix inférieurs à ceux de l’Europe et du Canada. Ce qu’il manque aux États-Unis c’est une dérégulation et un encadrement pour miser sur une transparence des prix. Le système d’assurance imposé par le gouvernement fait en sorte que tout le monde s’en fiche des coûts chargés par les hôpitaux, car on ne paie qu’une très faible franchise (comme dans mon cas avec le 25$). La déréglementation permettrait un retour vers les forces du marché : un système de santé où ce n’est pas un tiers (comme le gouvernement) qui paie.
Et en passant en Suisse le prix des hôpitaux n’est pas du tout réglementé. C’est seulement le prix des médicaments, des équipements médicaux et des tests en laboratoires qui sont contrôlés. Le prix pour guérir un cancer est aussi « libre-marché » qu’aux États-Unis. Bref, encore une fois, vous disiez complètement n’importe quoi. Étant très idéologue, vous n’aurez donc plus vraiment le choix de détester le système suisse, je suppose.
Pour ce qui est des médicaments, avez-vous entendu parler du « Europe’s free ride » et de la « Bain Study » ? C’est deux termes très connus des gouvernements et des législateurs européens. L’Allemagne qui était un chef de file avec la France ne connaissent aujourd’hui que de la décroissance en R&D médicale. C’est les États-Unis qui connaissent le plus de croissance dans le domaine. L’accès aux nouveaux médicaments devient aussi de plus en plus problématique en Europe. Mais le plus essentiel ressortant de ces deux termes c’est très simple : les américains paient littéralement la facture des européens. N’oubliez pas que la production d’une pilule ne coûte que quelques centimes. L’Europe peut artificiellement limiter le prix du médicament à quelques euros sans vraiment en affecter la vente. Cependant, le coût moyen de R&D d’un médicament avoisine généralement le 8 milliards de dollars. Moins les européens paient leur part, plus quelqu’un d’autre doit la payer. Et c’est principalement les américains qui finissent par payer le passe-droit européen. Heureusement, la Chine, les États-Unis et le Canada sont en train d’implémenter des mesures pour arrêter cette injustice et cet égoïsme. On ne pourrait acheter que de l’aspirine. Si tous les pays du monde faisaient comme l’Europe, les pharmaceutiques ne se lanceraient jamais dans la R&D des maladies plus complexes et/ou rares. Bref, avant de dire n’importe quoi, essayez de changer vos habitudes : renseignez-vous.
Toujours intéressant de lire tes réponse Marc.
J’ai utilisé le système suisse, je sais de quoi je parle, contrairement a vous.
Et ma femme a été traité pour un cancer au CHU de Lausanne et heureusement pour les Suisses ce n’est pas la jungle américaine.
Ou est l’idéologue ?
Toutes les enquetes montrent que le système américain est le plus cher par capita que tous les autres sytèmes laisse 40 millions d’américains sans soin réels (on récupère les gens quand leur diabète, cancer, etc, sont trop avancés) de longue durée, il n’y a pas de médecine préventive.
Et le système américain figure très bas dans toutes les enquetes quoique vous puissiez en dire.
Si vous lisez ces enquetes vous pourrez également constater que les couts administratifs sont de l’ordre de 40 %, la raison, les compagnies d’assurance, qui nagent dans la parerasse…
Un exemple réel ?
Nous avons des amis qui vivent a coté de San-Francisco et le mari a été diagostiqué avec un cancer du cerveau. Ils pensaient avoir de très bonnes assurances, très chères bien sur….
Soigné au Stanford Cancer Institute.
Une facture de 800.000 $ et l’assurance a refusé d’en rembourser 300.000..passant au crible une facture qui faisait 40 pages…
Ils ont été obligé de prendre un avocat, qui marche au pourcentage, aller en cours pour défendre leurs droits, hypothéquer leur maison, etc, je passe sur les détails.
2 années de procédures, ils ont fini par gagner, mais l’assurance refuse maintenant de continuer a les assurer, en dépit de leur contrat, le cauchemar se poursuit.
C’est ca le système américain, la jungle.
Et les médicaments sont 118 % plus chers qu’ailleurs, les médecins sont incités en permanence a prescrire les plus chers, etc.
Les USA sont les des rares pays au monde ou la publicité pharmaceutique est autorisée. Qui paye pour ceci d’après vous ?
La recherche fondamentale ?
C’est simple, les américains sont riches, ils ont les moyens d’investir dans leur santé.
C’est faux, ils ont le medicare et le medicaid. La majorité des gens sans assurence (les jeunes) ont choisi de ne pas en avoir. J’exclus ici les illégaux qui sont dans une classe à part.
C’est faux, les maladie chronique et le cancer sont mieux diagnostiqués et traité aux USA que dans la majorité des pays de l’OCDE.
Voici le pourcentage de la population dans le groupe d’âge à risque, qui a subi un examen de dépistage du cancer aux États-Unis et au Canada:

Voici le pourcentage de la population dans le groupe d’âge à risque qui a subi un examen de dépistage du cancer:

Voici le taux de rémission des 3 principaux types de cancer dans les pays industrialisés:

Voici la proportion de la population affligée par une maladie chronique et qui bénéficie d’un traitement:

Voici quelques chiffres sur l’utilisation des statines dans le traitement de l’hypercholestérolémie:

http://www.antagoniste.net/2010/03/23/guide-dautodefense-intellectuelle/
1) Moi j’utilise couramment le système américain, contrairement à vous, alors je sais de quoi je parle aussi ! Et de toute façon, un docteur qui n’a jamais eu le cancer ne peut-il pas guérir quand même le cancer ? Ce n’est pas parce que je n’ai jamais été soigné en suisse que je ne connais rien de leur système. Et en plus vous vous contredisez : juste après ce commentaire, vous qualifiez le système de santé américain de jungle sans ne l’avoir jamais essayé. Pas fort.
2) La seule enquête que vous avez sortie c’est une enquête où vous avez manipulé des chiffres pour faire descendre les États-Unis et remonter Cuba. Sans compter que cette enquête n’est même plus publiée par l’OMS parce qu’elle ne voulait rien dire et qu’elle a été contestée vivement par la communauté scientifique. Pendant ce temps on sort des dizaines d’indicateurs et de statistiques vous prouvant que vos mythes infondés ne font pas de sens. Mais vous persistez à répondre la même chose : donc oui idéologue.
3) Un vraie Michael Moore ! Vous prenez une histoire et vous la généralisez sur tout le système de santé d’un pays. Et elle ne tient pas la route de toute façon. Dans le système Suisse comme le système américain, lorsqu’on arrive à l’hôpital, un préposé demande immédiatement les informations de notre assureur. L’hôpital doit justifier à l’assureur toutes les procédures qui seront faites avant de les faire. Si l’assureur refuse de payer la facture de l’hôpital, c’est donc parce que vos amis ont donné de la fausse information quelque part. Et juste parce que vous semblez aimer ce genre de preuve : regardez cette histoire d’il y a 4 jours au Canada : http://metronews.ca/news/ottawa/883160/ottawa-woman-heading-to-u-s-to-seek-treatment-for-lyme-disease/ Cette femme complètement innocente (elle n’a certainement pas menti nulle part puisque c’est le gouvernement qui paie et pas un assureur) se fait refuser un traitement au Canada. Elle doit se rendre aux États-Unis et payer le traitement entièrement de sa poche sans assurance (car au Canada elles sont illégales). Elle va se lancer en poursuite judiciaire contre le gouvernement elle aussi pour se faire rembourser la facture. Tellement plus génial un système de santé où la couverture est décidée par des politiciens, hein ?
4) Vous repartez encore votre cassette. Je vais donc repartir la mienne : les médicament sont plus chers parce que les américains paient la part des européens qui par égoïsme, se fichent du reste de la planète en autant qu’ils reçoivent leurs médicaments.
5) Vous connaissez le principe d’élasticité en microéconomie ? Probablement que non. Alors, interdisons toute la publicité pour faire baisser le prix de tout ! Quelle solution géniale et intelligente !
Désolé j’oubliais :
Pas besoin d’une « enquête ». Les chiffres dépenses/pbi ou dépenses par capita, le démontre simplement. Le système de santé américain est définitivement le plus dispendieux au monde.
Premièrement, une bonne partie des coûts supplémentaires est due au services de plus grande qualité. Pas d’attente. Des équipements beaucoup plus modernes et avancés que dans les autres pays. Médecins et infirmières mieux payés. Etc.
Deuxièmement, l’autre partie est due aux médicaments qui sont beaucoup plus chers. Et j’espère que je n’aurai pas besoin de répéter une troisième fois pourquoi.
Troisièmement, la dernière partie c’est principalement la faute de la surréglementation du gouvernement américain et du manque de transparence des prix. Par exemple, comment c’est possible de trouver des meilleurs prix aux États-Unis pour la même intervention que dans les autres pays développés où le système de santé est très inférieur ? Et pourquoi les prix dans les hôpitaux américains ne sont-ils pas tous aussi bas ? La disparité des prix est effectivement très grande aux États-Unis. Par exemple, un MRI peut couter entre 150$ et 2800$ dépendamment de l’hôpital américain pendant qu’au Canada le gouvernement facture 304$ dans tous ses hôpitaux. La première cause c’est que l’on peut avoir un MRI en quelques heures aux États-Unis pendant qu’au Canada c’est quelques mois. L’autre cause, c’est que les américains se fichent des prix. C’est leur assureur ou leur gouvernement (Medicare/Medicaid) qui paie. Il n’y a donc aucun intérêt d’offrir un meilleur prix pour le commerçant ou de recherche un meilleur prix pour le consommateur. Si certains hôpitaux offrent des prix aussi bas, c’est simplement parce que certains américains ont des Health Savings Account (renseignez-vous sur le modèle de couverture médicale offerte aux employés de la compagnie Whole Foods : http://youtu.be/3WnS96NVlMI?t=3m15s). Pendant ce temps, le gouvernement pousse encore plus avec la réglementation vers ce système d’assurance et réduit encore plus la transparence des prix.
Marc, si tu part un blog pour parler de diverse question sur la santé, passe l’info car ton propos est très intéressant.
Merci pour le commentaire…
Malheureusement je n’ai pas vraiment le temps de gérer un blog à moi tout seul. Je passe mes temps-libres à corriger les instincts « gauchistes/populistes/simplistes » sur Facebook ou sinon je viens parfois corriger et irriter David ainsi que ses lecteurs quand je vois des trucs inexacts. Sinon je crois bien que le blog d’Antagoniste et le blog de Minarchiste sont suffisants.
J’aime les moutons noirs, les plus intéressant 3:) Minarchiste a vraiment bien documenté le système de santé US et propose des lectures.
Son dernier billet là-dessus il était effectivement très intéressant. Le modèle qu’il propose est principalement basé sur les Pays-Bas. En gros, le financement et les prestataires sont entièrement privés, en contrepartie, le gouvernement impose l’achat d’une police d’assurance universelle (tous les assureurs doivent offrir cette couverture au minimum). Cette réglementation très stricte a fait en sorte qu’il y a maintenant un oligopole : seulement deux assureurs ont le monopole, les autres étant marginaux. La compétition ne se fait donc pas sur le choix (il n’y qu’un seul plan, celui obligé par le gouvernement), mais sur le prix. Minarchiste croit pourtant que c’est une bonne chose parce que ces géants ont un pouvoir d’achat beaucoup plus grand et étendu. Ils peuvent donc plus facilement négocier les prestataires ce qui fait descendre les coûts. Et vraisemblablement ça marche très bien. Au travers de cela, il y a des subventions pour aider les plus pauvres et un pool pour partager les risques entre les assureurs.
Personnellement, je ne suis pas convaincu que c’est le système parfait. C’est déjà mieux que le système canadien, mais le problème est encore qu’il y a un trop gros intermédiaire entre le prestataire et le patient. Disons que ça serait une excellant compromis pour les États-Unis (privatiser Medicare/Medicaid/CHIP, mais garder Obamacare sans les taxes déguisées, sans le mandate et les avantages fiscaux aux employeurs) et surtout pour le Canada (privatisation de la RAMQ et des hôpitaux). Ça reste tout-de-même très loin de mon système de santé idéal.
Le problème est que tu mets le gouvernement dans la sauce, cela devient une porte au gauchiste, dans l’exemple ou le gouvernement établi le minimum requis, un gauchiste va y ajouter plein de bebelles pour les divers groupes qui sont ces amis. Genre requérir que les plans soit de compagnie du Québec seulement, que les compagnies qui sont syndiquées sont seules admise a émettre des polices, que les moyens de contraception y soit inclue, etc etc.
Le seul rôle que je crois pour l’état est de forcer la disponibilité et la standardisation de l’information d’une couverture. Le reste doit être au privé.
Depuis l’état-providence, pour supposément toutes sortes de raisons remplies de bonnes intentions, le gouvernement est devenu un genre de biberon que tout le monde se permet de téter. Il manque définitivement des balises aux rôles du gouvernement. Il faudrait évidemment restreindre les tâches du gouvernement aux fonctions régaliennes, mais aussi à la diminution de l’asymétrie de l’information. Je ne vois également pas de problème à un minimum de redistribution de richesse.
Dans le cas du système de santé, il faudrait donc imposer aux prestataires d’afficher leurs prix de façon visible et transparente pour s’assurer que les agents aient toute l’information entre leurs mains. Actuellement, il y a même une loi au Québec qui exige l’inverse : les pharmacies n’ont pas le droit d’afficher le prix de leurs médicaments avant la vente. Ici je ne vois même pas la bonne intention. Et après Radio-Canada va évidemment omettre de mentionner cette loi significative et complètement absurde, mais va virulemment blâmer le secteur privé pour la forte variation dans le prix des médicaments au Québec. Sinon, je vois aussi le gouvernement comme responsable des inspections sanitaires. Il ferait des inspections aléatoires des prestataires encore dans le but de diminuer l’asymétrie de l’information. Il afficherait une note très visible à l’entrée des établissements. Le gouvernement pourrait aussi subventionner les soins des patients en proportion de leurs revenus et il pourrait fournir une assurance invalidité pour ceux incapables de s’en procurer une. Finalement, le gouvernement pourrait encourager l’épargne santé en enlevant toute charge fiscale indéfiniment (un mélange de REER et CELI) sur les dépenses de santé originaires d’un compte enregistré. Bref, le consommateur resterait maître des décisions, le gouvernement ne serait là que pour fournir d’avantage d’informations et pour assurer un minimum d’accessibilité pour tous.
Intéressant, mais même le rôle que tu décris ne me convainc pas, encore trop de place au favoritisme.
Si on regarde juste l’inspection alimentaire, prône a la corruption. Je les mettrais en concurrence avec des organisme privé. Enfin même ta solution a mes yeux serait une grande amélioration.
Il faut quand même une sorte de colle et de cohésion pour faire un système solide. Le gouvernement s’il peut s’en tenir aux inspections (prévention), à la diminution de l’asymétrie de l’information (transparence additionnelle pour le libre-marché) et à la subvention des soins (accessibilité minimale garantie), ça serait très suffisant.
Le problème c’est que le libre marché ne protège pas vraiment la société avant l’apparition des problèmes. C’est plus un système réactif que préventif. Il se débarrasse mieux des problèmes après leur apparition qu’avant leur apparition. Sinon, c’est vrai que le gouvernement est peut-être efficace seulement la moitié du temps, mais au moins s’il peut bloquer 50% des mauvais commerçants d’avance, c’est déjà mieux que rien. Ce que je veux dire c’est que ça rajoute une certaine barrière pour ceux qui voudraient négliger de façon exagérée. Il y a des cons partout et le libre-marché va les mettre en faillite à la longue, mais une inspection préalable par le gouvernement pourrait peut-être quelques fois accélérer les choses. Pas sûr que le consommateur choisirait d’entrer dans une clinique avec une note de 0/10 ! Bref, le gouvernement reste quand même un outil pour prévenir une partie des troubles que le libre-marché aurait réglé plus tard.
Sinon le gouvernement peut aider pour réduire l’asymétrie de l’information avec l’imposition d’une transparence accrue, ce qui aide nécessairement le libre-marché : plus il y a d’information claire et pertinente, plus les agents économiques feront des décisions intelligentes. J’aime par exemple, la note que le gouvernement américain installe devant les restaurateurs dans la ville de New York. Encore, ce n’est pas parfait, mais c’est déjà mieux que rien du tout. Ça permet de savoir rapidement si le restaurant a une bonne hygiène ou pas. La décision finale me revient, mais j’ai au moins davantage d’information pour faire mon choix.
Le dernier volet c’est clairement pour apaiser la gauche, mais aussi pour le gros bon sens. C’est bien beau la charité, mais quand c’est ta vie (santé) ou ton avenir (éducation) qui est en jeu, c’est quand même bien d’avoir un minimum de garantie d’accessibilité. Ça coûterait de toute façon 2-3 fois moins que le budget actuel de la santé du Québec ou des États-Unis.
L’essentiel de mon point, c’est que sans un minimum de structure, ça devient un peu cacophonique. Et je crois que ces structures que j’ai proposé restent très légères tout en étant suffisantes.
À ce jeu, le gouvernement est encore pire (il a encore moins d’incitatif).
L’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
Voilà pourquoi je n’ai jamais proposé que le gouvernement soit le prestataire du service.
Toutefois, même dans un monde où le gouvernement ne serait responsable de rien, il y aurait quand même des épais et des cons qui pourraient offrir des services et des produits exécrables au point d’être très dangereux. C’est pour cela que j’ai écris ceci.
Bon commentaires Marc,
Je comprends ton point de vue, l’intention est louable, et je la partage, mais à la différence, rationnellement si je regarde le résultat, le gouvernement n’est pas un très bon véhicule pour cela. Le privé a ces incitatifs, rien n’empêche qu’une association de consommateur occupe l’espace, on le voit pour l’achat de produit avec la revue consumée report.
Par contre comme tu le dis, la tache du gouvernement est d’ouvrir l’accès a l’information et voir au standard de cette documentation, qui peut aussi être fait par une association, en ce moment plus souvent qu’autrement on a vu le gouvernement cache l’information.
Je décris ce que j’aimerais, plus je me renseigne et plus je me trouve minarchiste sur le chemin anarcho-capitalist.
Mais je vivrais tres avec ce que tu propose, je pousserai pour plus, mais on serait en bien meilleur posture.
En passant cela fait du bien de discuter intelligemment sans avoir les émotifs gauchistes nous donner leur diatribe habituelle.
Le gouvernement n’est pas un antidote à la bêtise humaine. Les charlatans sont actuellement interdit et ils pullulent. Bon sang, on vend même de l’homéopathie dans les pharmacies.
Et encore, si des gens y adhère j’imagine que ça leur fait du bien même si c’est irrationnel. Je vois mal le gouvernement sévir contre l’homéopathie.
La population a son lot d’épais et de cons, le gouvernement est composer de çette population en quoi serait immuniser d’être composer de cons, et de par son monopole tu court le risque que les cons décide de tout, PQ anyone.
La différence est que multiple choix et non le monopole t’offre la responsabilité de choisir intelligemment.