En 2011, Hugh Howey était un illustre inconnu, mais qui avait une bonne histoire à raconter. Après avoir contacté quelques éditeurs dans le but de faire publier son livre, il a baissé les bras jugeant que c’était trop compliqué de faire affaire avec l’industrie littéraire. Hugh Howey s’est donc tourné vers la plateforme Kindle Direct Publishing d’Amazon. Cette plateforme permet à n’importe quel auteur de vendre son livre sous forme électronique pour un prix oscillant entre 99¢ et 200$.
Hugh Howey a vendu son premier livre 99¢ et des gens ont aimé, les critiques dithyrambiques se sont propagées sur les réseaux sociaux et des fans ont demandé une suite. Aujourd’hui, Hugh Howey vend ses livres 2,99$ et il peut conserver 70% des royautés (contre seulement 10-15% chez un éditeur conventionnel). Tous les mois, Amazon lui fait un chèque d’environ 40 000$. Hugh Howey est devenu millionnaire et il vient de signer une entente avec Ridley Scott pour transposer ses livres au grand écran. Tout ceci en court-circuitant l’industrie conventionnelle !
En 2012, 25% des best-sellers vendus sur Amazon était produit par des écrivains indépendants comme Hugh Howey. Toujours selon Amazon, 4 auteurs indépendants ont vendu plus 1 000 000 livres et 23 ont franchi le cap de 250 000 livres.
Et certains bien-pensants à l’Assemblée nationale voudraient nous faire croire que les librairies indépendantes sont les gardiennes de la diversité culturelle?
P.-S. Merci à Amazon, une compagnie américaine, de protéger les libertés individuelles des Québécois.
Pour en savoir plus:
Sci-Fi’s Underground Hit
Je suis dans le logiciel et c’est la même chose. Il y a encore quelques gros joueurs mais maintenant n’importe peut développer des applications et distribuer par istore ou autres sites du même genre.
La technologie évolue et dans un marché libre c’est au plus créatif de s’ajuster à cela. Seuls les paresseux demandent au gouvernement de protéger leur « mode de fonctionnement ».
« Élodie Comtois, porte-parole de Sauvons les livres, met en garde contre un «effet domino». Si le nombre de librairies diminue, des éditeurs mourront peu à peu, et la diversité chutera aussi, soutient-elle.
Mme Comtois reconnaît qu’à «court terme», les lecteurs paieront «quelques dollars de plus» pour les nouveautés. «Mais à moyen et long terme, cela va empêcher les hausses de prix observées dans tous les pays qui n’ont pas une telle règlementation. Par exemple, en Angleterre, les consommateurs ont subi une hausse de 30% des prix des livres, contre 18 % d’inflation sur les biens à la consommation. Les prix restent stables dans tous les pays qui ont réglementé.» »
Peut tu détruire ça dans un billet? Je suis quasiment sûr que c’est faux.
Electronique, non pas électrique
Comme d’habitude, toujours le même refrains.
Un groupe de gens veut protéger ses intérêts personnels contre celui de chaque citoyen en réussissant à se faire passer pour le gentil.
Et ça marche ….
Hugh Howey, il écrit en anglais je suppose?
S’il écrit en anglais alors ce n’est pas de la littérature ni de la culture. En plus, s’il est populaire on peut le qualifier de vendu.
Riez pas, le gars de Super Sans Plomb pense de même et il est devenu ministre !
L’exemple d’Amazon montre que les éditeurs sont inutiles. Marie Laberge qui se publie elle-même via son site internet le prouve aussi. La culture peut très bien se passer des éditeurs
De la manière que cette phrase est tournée, j’ai l’impression que les livres sont moins cher en Angleterre qu’en France. Mais plus prêt de nous, le Qc a mis un prix plancher sur l’essence en utilisant La MÊME raison. On a vu le résultat.
Avec un marché du livre mondialisé par Amazon, l’argument ne tient ABSOLUMENT pas la route.
Satané correcteur automatique !
Suite à cette mesure ridicule, j’ai décidé de boycotter les librairies et de faire mes achats en ligne encore plus qu’avant. J’espère que le plus de gens vont faire la même chose et que, à la limite, ces librairies ferment.
De un, Frédéric Bastiat disait il y a des choses que l’on voit et celles que l’on ne voit pas. Fixer les prix des livres fera en sorte que l’argent gagné restera le même (ce que l’on voit). Mais les petites librairies vont fermer et seules les superchaînes vont rester et l’argent gagné le sera avec de moins en moins de lecteurs, ou d’autres lecteurs feront des copies illégales ( ce que l’on ne voit pas). En résumé, le meilleur moyen de tuer le livre c’est donc de le protéger.
De deux, les éditeurs n’auront pas le choix d’offrir des services à la carte comme le courtage immobilier directement du proprio. Au lieu de vouloir tout controler.
Je propose un prix minimum sur les système d’exploitation, sinon Android va manger Windows RT et des emplois seront perdus. Ceci va causer un crash dans les IT, ce qui induira une augmentation du taux de chômage obligeant les gens à s’adonner au cannibalisme pour survivre causant à moyen terme l’extinction de la race humaine voir la destruction totale de l’univers !
j’exagère à peine :S
Drôle de voir les gens tenter de repousser l’inévitable. Les librairies ne fermeront bientôt point. Toute chose naît croît stagne décline et enfin meurt. Les librairies n’y feront pas exception ni La Baie même si ça existe depuis 300 ans. Tout ce qui naît meurt. Simple.
Sauvé les libraires, sauvé les emplois relier aux éoliennes, c’est l’équivalent d’une situation où le gouvernement taxerais à mort l’utilisation de tout les moyens de communications (à l’exception d’un) et subventionnerait aussi à mort la dernière entreprise de télégraphe parce qu’elle ferait travailler des gens au Québec…
Dans la même veine : en France, le fournisseur d’accès Free a annoncé vouloir diminuer ses prix. La réaction du ministre du Redressement productif (équivalent du ministre de l’Industrie), Arnaud Montebourg, sur Twitter* :
Wow. Il s’appelle le ministre de la productivité, et il se permet de dire des stupidités pareilles.
Et ce n’est pas tout, dans une entrevue, il a affirmé ceci concernant l’innovation :
Autrement dit, on freine le progrès pour protéger les vieilles industries. Et mince, pourquoi on a inventé l’automobile ! On aurait pu préserver plein d’emplois avec les maréchaux-ferrants.
Heureusement que le ridicule ne tue pas. Ce ministre ne devrait pas s’occuper d’économie. Non, vraiment pas.
*Aux dernières nouvelles, on dirait qu’il a supprimé ce tweet idiot.
Peut-on imaginer une appellation plus soviétique ?