Il y a quelques semaines, l’institut de recherche et d’informations socio-économique (IRIS), aussi connu sous le nom d’institut des sciences humaines sans math, a publié le graphique suivant:
Les gens les plus allumés auront rapidement constaté qu’une erreur importante s’est glissée dans ce graphique. Je me permets donc de produire une version corrigée que les gens de l’IRIS pourront diffuser en guise de rectificatif.
Voilà qui est plus représentatif de la réalité.
Je comprends mal la pertinence du graphique de l’IRIS. Que veulent-ils démontrer? Qu’ils produisent de la recherche médiocre parce qu’ils ont moins d’argent?
Ah bon c’est ça leur mandat, « se battre » avec l’IEDM?
On donne 250k pour vanter le modèle québécois? Ce modèle n’a pas besoin de pub, tout le monde est en amour avec enfin presque tout le monde. Sauf cet irréductible site d’âmes insensibles, froid et sans émotions (mode sacarsme)
2 point
1- Le premier graphique montre la différence de financement entre deux thinktanks,
2- le deuxième graphique a un problème méthodologique important, il met les revenus des syndicats (qui effectivement finance l’IRIS) en rapport avec le financement de l’IEDM. Pour être exacte, il devrait comparé le revenu des syndicats au revenu brut des entreprises privés qui finance l’IEDM, soit (à tout fin pratique) le PIB (moins le secteur publique, qui est difficile a calculer, mais qui est négligeable) soit 240 milliards. Cela fait que le pouvoir du syndicat face au reste de l’économie est de 0,33%.
Très mauvais calcul.
Les syndicats ont accès au 800 millions de cotisations pour faire absolument ce qu’ils veulent avec, ce 800 millions leur appartient complètement.
L’argent des entreprise n’appartient pas à l’IEDM, elle ne peut pas piger dans le 240 milliards pour faire ce que bon lui semble car cette argent ne lui appartient pas.
Encore une fois, un très mauvais argument.
Sciences humaines sans math…j’ai une formation scientifique et ce ne sont surement pas les modèles mathématiques utilisés par les économistes que l’on peut qualifier de science.
Leurs modèles et prétentions mathématiques sont aussi solides que ceux utilisés pour prédire le climat, et l’inanité de leurs propositions s’étalent maintenant devant nos yeux.
La physique, l’astrophysique, la chimie, les mathématiques fondamentales ou appliquées surement.
N’évoquons pas ici, restons sérieux, la prévarication des mathématiques, le meilleur exemple, la cannibalisation des processus stochastiques tels les chaines de Markov, par une soit disante ingéniérie financière, qui a montré en 2007 et ensuite, les limites de ses prétentions scientifiques.
Les équipes scientifiques de haut-niveau, pas les créateurs d’algorythmes d’optimisation ou de cannibalisation financière collaborent maintenant habituellement avec des philosophes, des sociologues et on s’occupe AUSSI d’épistémologie des sciences dans des équipes de très haut-niveau, et a juste raison.
Les sciences humaines que vous méprisez un peu rapidement, ce ne sont pas que les carrés rouges boutonneux, qui veulent travailler pour le gouvernement…
Le meileur exemple de cette approche, ce n’est pas le seul, est surement Frédéric Lordon, chercheur au CNRS, ingénieur, docteur en sociologie, docteur en économiste, thèse;
Irrégularités des trajectoires de croissances, évolutions et dynamique non-linéaire. Pour une schématisation de l’endométabolisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lordon
qui a intégré dans ses recherches le lecture de Spinoza et du conatus spinozien.
Votre mépris, évident, dès que l’on parle de sciences humaines, sert surtout a cacher votre ignorance de ces sujets.
Les mathématiques financières et les chiffriers excel ne sont pas de la science, des outils utiles, tout au plus.
Un gestionnaire d’entreprise qui utilise l’argent de ses actionnaires pour faire de la politique sans leur accord, il va en prison.
Les syndicaleux qui utilisent l’argent des cotisations pour faire de la politique sans l’accord des syndiqués obtiennent une job au gouvernement.
Faudrait décoincer un peu…
« Science humaine sans math » c’est comme la « clique du plateau », t’as pas besoin de vivre sur le plateau pour en faire partie et ceux qui vivent sur le plateau ne sont pas obligatoirement des membres…
Je rappellerais que l’IRIS n’est pas les syndicats. Grosse nuance que semble oublier l’auteur de ce billet.
Également, ceux qui ont fait les sciences humaines sans maths sont à mépriser comme l’auteur de le blog le fait ici présent?
L’expression Sciences humaines sans math est une expression qui est devenue très populaire pendant le printemps dans le but de cibler les carrés rouges qui empêchaient les étudiants des facultés des sciences pures d’aller à leur cours je pense. Elle sert aussi à pointer les gens de lettres ou sans lettres émotifs qui tentes de s’immiscer dans les débats rationnels. Ce n’est pas méprisant. Hono a une M.Phil d’une prestigieuse université et c’est absolument génial et il sait compter. Y’a pas de math en philo. Lorsqu’une personne est mathématiquement tout mélangé on ne peut plus rien pour elle souvent.
Très drôle. Vraiment très très très drôle.
J’ignore si tu as la malchance d’être un « sciences humaines sans math », mais il semble que tu as aussi des problèmes de lecture.
Les sciences humaines ne sont peut-être pas totalement à jeter, mais un fait est indiscutable, beaucoup trop de gens n’ayant pas les capacités pour aller à l’université et qui en plus semblent trouver une sorte de plaisir à nuire à autrui se retrouve dans ces matières. Cela nuit énormément à la crédibilité de cette branche.
La seule question qui importe : Pourquoi ?
Pauvre saintsimon… Perdre tant de temps à écrire un tel torchon pour finalement réaliser son incapacité à comprendre une simple expression…
Pourquoi?
Parce que les cegeps et universités sont financés au nombre d’étudiants. Alros ils ouvrent tout grand les portes pour des programmes « mous » pour avoir de l’argent amplement et financer les programme plus contingentés.
Comme disait mon cher Maurice (Duplessis) qu’honnit désespérément un certain blogueur abitibien de gauche, l’Éducation c’est comme l’alcool, il y en a qui ne supportent pas çà.