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Higher Electricity Costs Raise Alarm Across Europe British government predictions of sharply increased electricity prices in the next decades are getting renewed attention these days, as the country’s opposition leader Ed MIlliband promised to freeze rates if elected prime minister. A March report from the Department of Energy and Climate Change found that with current policies subsidizing green power, electricity costs will rise 33 percent by 2020 and 41 percent by 2030. In Germany, according to reports issued this month by IHS Inc. in Denver, Colo., green energy developers received $19 billion in subsidies last year, six times the comparable figure for the UK. Germany has pushed low-carbon and renewable energy technology harder than any other European country, with impressive results: Last year it produced 22 percent of its energy from « green » sources, five times as much as twenty years before. But the costs of those green advances have proven to be unsustainably high, from a political point of view. Across Europe, the cost of electricity to homeowners has increased 17 percent in the last four years, and to industry, 21 percent. How to minimize those costs without giving up the objectives of reducing dependence on fossil fuels and cutting greenhouse gas emissions? it’s rather like squaring the circle. |
Et pendant ce temps, les bouffons qui nous gouvernent, au lieu d’apprendre des erreurs de l’Europe, foncent tête baissée dans cette lubie d’énergie verte…
Du coin de l’oeil, j’ai suivi le référendum municipal berlinois sur la « recommunalisation » de l’électricité. La consultation avait deux volets: 1- création d’une entreprise municipale de production et de vente d’électricité « verte »; 2- opération, par la ville, du réseau de distribution électrique lorsque le contrat avec Vattenfall prendra fin l’an prochain.
L’insatisfaction grandissante des Allemands à l’égard de la hausse constante des prix de l’électricité (notamment à cause de l’Ökostrom-Abgabe, la taxe pour financer l’énergie verte) créait bien sûr un climat fertile au oui. De son côté, la ville de Berlin s’opposait au référendum et l’a donc placé le 3 novembre plutôt qu’en même temps que les élections fédérales du 22 septembre dernier.
Comme dans les référendums similaires tenus à Berlin, il n’y avait pas vraiment de comité du non étant donné que l’administration municipale s’opposait. Du côté du Oui, on rassemblait surtout des gens très à gauche, certains écolos, d’autres socialistes.
La campagne du oui n’a jamais donné de chiffres sur cette fameuse électricité moins chère, ni comment on trouverait l’argent pour financer l’achat du réseau. On a beaucoup poussé sur le caractère écolo et sur un promesse de prix plus bas (car l’État peut vendre à perte, n’est-ce pas?) sans aller plus loin.
Puisque que les Oui n’ont représenté moins de 25% du total des électeurs inscrits, la consultation a échouée malgré que le oui remporte plus de 80% des voix. L’arrondissement Friedrichshain-Kreuzberg, bien connu pour être « politiquement alternatif », est le seul où la consultation a fonctionné.
Le projet est donc mort et enterré, ceci dit l’analyse des votes est cinglante: plus les gens sont pauvres, plus ils ont voté oui. Autrement, le oui n’est pas sorti des électeurs verts comme quoi les Allemands croient de moins en moins au greenwashing.