Cet été, que ce soit sur mon blogue, Facebook ou Twitter, j’ai abondamment parlé de la gestion exécrable de la crise à Lac-Mégantic. Avant même de connaître quels étaient les besoins de la population, le gouvernement péquiste a ouvert toutes grandes les valves pour faire déferler sur la petite municipalité un tsunami de fonds publics. Débuter les travaux de décontamination sans avoir préalablement fixé un budget était une invitation au gaspillage. Voici ce que j’ai écrit cet été:
Les conservateurs ont accepté de verser une aide, mais pas avant que les municipalités touchées évaluent leurs dommages et présentent une liste de priorités. Le gros bon sens quoi, avant de s’engager à dépenser l’argent des contribuables il faut savoir où et comment cet argent sera utilisé. […] Mais au Québec, la situation est complètement différente. Encouragées par des médias sensationnalistes, les émotions ont pris le dessus sur la raison. Ici, on veut de l’argent maintenant sans savoir ce qu’on pourrait faire avec. Au Québec, c’est payer maintenant et compter plus tard…
Si on en croit le Journal de Montréal, il semble que mes appréhensions se sont concrétisées. Voici ce qui a été rapporté la semaine dernière par des travailleurs qui ont oeuvré à la décontamination du site:
«Il ne m’a pris que quelques heures pour constater que ces compagnies sont délinquantes, incompétentes et qu’elles pillent à même les fonds publics.»
«On a passé six heures à regarder les autres travailler. Il y a dix gars qui se sont pogné le beigne à 15 $ l’heure pendant 10 heures de temps.»
«Lac-Mégantic constitue un ‘bar ouvert’ d’heures supplémentaires. Les gars se vantaient de manger au resto, d’être payés à temps double et de faire de l’argent comme de l’eau.»
Dès le début de la tragédie, les péquistes ont annoncé que la source d’argent public ne se tarira jamais à Lac-Mégantic, puisque le gouvernement était prêt à dépenser sans compter. Aujourd’hui, on risque bien de payer le fort prix pour cette gestion émotive de la crise. Les vrais leaders savent qu’il suffit de garrocher de l’argent à tout vent pour régler un problème. Vous l’aurez deviné, Pauline Marois n’est pas une leader.
Penser à tout ceci la prochaine fois que vous entendrez un péquiste brailler contre Ottawa parce que Stephen Harper refuse de faire un chèque en blanc à des émotifs qui ne savent pas compter…
Deux beaux sophismes David:
1. Ad populum, par absence de preuve concrète, on se rapporte à des oui-dire. Tu sais bien qu’en science comme en justice, ça ne vaut rien.
2. Génération hâtive…
j’aime bien la video repetitive , bien de l’argent jeté par la fenêtre.autre preuve du manque de rigueur economiQUE DES PIQUISSES
Pendant un instant, j’ai cru lire Jean Charest questionné au sujet de l’industrie de la construction.
P.-S. Mauvaises définition du Ad populum. Ad populum c’est quand on dit « A est vrai car tout le monde dit que A est vrai ». Bref, c’est exactement le contraire du oui-dire. Bravo champion pour cette énorme bourde.
Certains élus qui sont là l’étaient aussi en 76. Y paraît que le même camion punchait la même livraison de terre plusieurs fois par jour lors de la construction du stade. Rien n’a vraiment changé. Culture émotionnelle avec un petit coté québexicain.
Ad populum c’est quand on dit « A est vrai car tout le monde dit que A est vrai »
Rien de plus faux… c’est plutôt «justifier l’idée que quelque chose est vrai ou correct par le simple fait qu’un grand nombre de personnes l’affirme OU LE RAPPORTE sans que l’on ait de bonnes raisons de penser que les personnes invoquées ne peuvent pas se tromper»
Meilleure chance la prochaine fois!
Tu me fais rire. Pas assez intelligent pour réaliser que la définition que tu viens de donner est la même que la mienne. Bravo champion, tu viens encore une fois de te mettre les 2 pieds dans la bouche.
En passant un « oui-dire » ne peu pas être une généralisation et un sophisme Ad populum en même temps car le sophisme Ad populum est une généralité, pas une généralisation. M’enfin, c’est probablement trop complexe pour toi.
Es-tu en train de me dire que tu ne généralises pas une situation à partir d’affirmations sans fondement? Tu as parfaitement raison, les oui-dire sont des généralisations.
Par contre, une fois qu’on se base sur ces généralisations pour en faire un argument ou une fait, on en fait une généralité. à partir du premier on produit le second. C’est ce que tu as fait. Ces pour cette raison que je t’accuse d’un sophisme.
Comme tu dis « M’enfin, c’est probablement trop complexe pour toi.» (ad hominem)
Non, je dis que tu ne fais pas la différence entre deux concepts élémentaires.
En passant, tu n’a sans doute pas encore réalisé, mais on ne parle pas de oui0dire ici. Un oui-dire est une rumeur, un récit obtenu de seconde main. Dans le cas qui nous concerne, ce ne sont pas des rumeurs que l’on rapporte mais des récit de première mains.
Tient j’ai encore eu l’impression de lire Jean Charest nous disant qu’il n’y avait pas de corruption au PLQ. Le même argument ridicule…
Donc, tu me dis que une personne qui rapporte au Journal que «Lac-Mégantic constitue un ‘bar ouvert’ d’heures supplémentaires. Les gars se vantaient de manger au resto, d’être payés à temps double et de faire de l’argent comme de l’eau.», c’est une histoire de première main?
Donc l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, c’est de première main?!?
Prouve moi que tu as lu l’article, fait moi un copier coller intégrale de ce dernier. Tant et aussi longtemps que ce ne sera pas fait, tes commentaire resteront en modération.
On va bien voir si tu es en train de critiquer un article que tu n’as JAMAIS lu. Car les points que tu soulèves indiquent que c’est le cas.
J’aime ce vidéo.
frudelik, on attend toujours le copier-coller de l’article.
Car pour avoir dit qu’il s’agissait de « oui-dire » tu dois OBLIGATOIREMENT avoir lu l’article. Il est impossible de passer ce jugement sans avoir lu l’article.
Prouve que tu n’est pas un menteur, prouve que tu as lu l’article dont un débat en ce moment.