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Il y a 178 ans, en 1835, Alexis de Tocqueville a décrit le Québec…
« L’éducation, aussi bien que la charité, est devenue, chez la plupart des peuples de nos jours, une affaire nationale. L’État reçoit et souvent prend l’enfant des bras de sa mère pour le confier à ses agents ; c’est lui qui se charge d’inspirer à chaque génération des sentiments, et de lui fournir des idées. L’uniformité règne dans les études comme dans tout le reste ; la diversité, comme la liberté en disparaissent chaque jour. » |
Hmm… Connaissait-il le « modèle » prussien d’éducation (fabrication en série de citoyens dociles, exactement comme aujourd’hui)? Car à son époque, je crois que même le Massachussetts n’avait pas d’éducation obligatoire (c’est venu en 1850?)
L’éducation, la formation, c’est bien. C’est souvent un moyen de pouvoir aspirer à une meilleure vie (à condition d’éviter les sciences sociales).
Le hic, ce sont les gouvernements qui imposent un modèle éducatif unique (ainsi que des idées dans l’air du temps…ainsi que celles, les « sentiments », du parti au pouvoir) à tous les enfants.
Nos universités ont une assez grande latitude sur les programmes d’études (et c’est bien tant mieux!) – peu sur les frais d’admission cependant – alors que certains gouvernements à l’étranger instaurent de plus en plus des systèmes nationaux d’accréditation qui peuvent avoir pour effet de tenir en laisse les artisans de l’enseignement supérieur.
Mais, au Québec, ce sont les plus jeunes (primaire, secondaire et collégial) qui, eux, sont bien prisonniers des programmes pédagogiques et des « valeurs » que le gouvernement veut leur rentrer dans la tête. Très peu de place à la diversité, et donc à la liberté, ici.
Pas d’accord, je suis sûr qu’il y a plein de beau faux métier dans la fonction publique pour ces gens là avec tous les avantages.
Pour la question de l’éducation bien d’accord, mais il fait d’abord réussir à le faire comprendre aux parents, mon impression (attention: mode présomption activé) est que la mentalité est de dire, les enfants vont à l’école et tant pis pour le reste. Ils devraient s’intéresser au contenu sinon ça ne changera jamais.
L’école a toujours attiré comme un aimant les « curés » de toutes les idéologies politiques ou religieuses.Ceux-ci vont saisir toutes les occasions pour prêcher leur bonne nouvelle.
Heureusement qu’il y aura toujours une bonne proportion de jeunes assez intelligents pour les voir venir avec leurs gros sabots.