Il est toujours amusant de voir des analphabètes économiques prétendre que l’austérité* ne fonctionne pas, surtout quand les analphabètes économiques en question viennent du Canada.
Pourquoi ?
Parce que le Canada est probablement un des meilleurs exemples pour démontrer à quel point une vigoureuse politique d’austérité peut relancer une économie en déroute !
Au début des années 90, le Canada a fait face à une crise budgétaire majeure, le magazine The Economist parlait même de faillite. En bref, à cette époque notre situation était comparable à celle de la Grèce. Mais en 1993, Paul Martin est devenu le ministre des Finances du Canada et un grand ménage a été fait, jugé par vous-même:
De 1995 à 1997, les dépenses ont été coupées de 796$/habitant, passant de 6 725$ à 5929$, une baisse de 11,8%.
Et qu’est-il advenu du PIB ?
Durant la période de coupure, le PIB par habitant est passé de 30 689$ à 31 898$, une hausse de 1 209$, soit une augmentation de 3,9%. Donc, contrairement à ce que racontent les keynésiens, la réduction draconienne des dépenses publiques ne s’est pas traduite par une chute du PIB.
L’austérité* fonctionne, le Canada l’a prouvé !
*La vraie austérité, celle qui consiste à couper les dépenses, pas augmenter les impôts…
Le problème vient également du fait qu’en Europe plein de politiques d’austérité sont menées……….. mais qu’il ne s’agit pas de réduire les dépenses et prélèvements publics… mais au contraire d’augmenter les impôts !
Que c’est fatigant d’être libéral…. On ne cesse de nous foutre sur le dos tous les problèmes du monde….
Et quand des pays mènent des politiques plus ou moins libérales, personne ne s’en inspire…
… les keynésiens le savent parfaitement… voyez-vous, les gauchistes sont des fourbes… lisez l’histoire… ils ne veulent pas le bien des citoyens mais celui de l’état et de ses apparatchiks… et ils vont aller jusqu’au bout de l’éviscération économique des citoyens… sauf pour les apparatchiks bien-sur… eux ils prospèrent!
Les gauchistes affirment que le fédéral a pelleté dans la cour du provincial et que c’est pour cette raison qu’il s’en est bien sorti… je serais curieux de voir ça en chiffres…
Et peu importe ce que pourrait dire les chiffres, rien n’obligeait les provinces à prendre la place.
Monsieur,
Avez vous jetez un coup d’oeil à la réfutation de l’étude de MM. Reinhart & Rogoff par Herndon et al. (Does High Public Debt Consistently Stifle Economic Growth? A Critique of Reinhart and Rogoff). Une relation stricte entre PIB et mesures d’austérités y est étudiée, et ce pour plusieurs pays à travers le monde.
Vous être friand d’analyses statistiques et devriez donc savoir qu’un exemple annecdotique pourrait très bien être associée à la variance plutôt qu’à une loi générale.
Dans un interview avec The Real News, un des auteurs metionne la conclusion importante:
À méditer..
Sources
Herndon et al:
http://www.peri.umass.edu/236/hash/31e2ff374b6377b2ddec04deaa6388b1/publication/566/
Interview:
http://therealnews.com/t2/index.php?Itemid=74&id=31&jumival=10099&option=com_content&task=view
Couper les dépense et un gestion équilibrer du gouvernement a toujours (ou presque) porter des résultats.
Il suffit de savoir ou couper et ne pas faire une rasia a comme certain l’ont fait (certe de bonne fois) et devoir par la suite (re)-hausser les impôts
Non seulement je l’ai lu mais je l’ai même analysé dans un billet publié au mois d’avril. Cette étude de Herndon montre aussi l’absolu nécessité de l’austérité. Je pari que tu n’as jamais fait l’effort de la lire… Donc juste pour toi, je vais copier mon billet.
Puisque les médias sont trop paresseux et/ou idéologues pour le faire, je vous présente deux études qui montrent clairement que les politiques d’austérité économiques peuvent être très payantes et que plus la doctrine keynésienne est complètement dépassée.
Tout d’abord une étude réalisée conjointement par des économistes de l’Université Cambridge et de la Banque centrale européenne. Ceux-ci ont étudié le lien existant entre la croissance économique et l’endettement public dans les douze pays de l’Union européenne entre 1990 et 2010.
Cette étude a mis en évidence qu’une augmentation de l’endettement avait des effets positifs sur la croissance économique tant et aussi longtemps que la dette ne dépasse pas 67% du PIB. De 67% à 95% du PIB, un accroissement de la dette n’a aucun effet sur la croissance économique et finalement, quand la dette franchit le cap du 95% du PIB, l’effet sur la croissance économique est négatif.
C’est un peu comme une personne utilisant une carte de crédit. Lorsque cette personne s’endette, elle pourra augmenter son niveau de vie tant et aussi longtemps que l’endettement ne dépassera pas 67% de son revenu. De 67% à 95%, même si cette personne continue de s’endetter, son niveau de vie restera le même puisqu’elle devra commencer à rembourser ses dettes. Quand son endettement atteint 95% du revenu, tout endettement supplémentaire réduira le niveau de vie puisque cette personne sera étranglée par ses créanciers.
Pour ceux qui n’ont pas réalisé, cette étude signifie aussi que le keynésianisme, c’est à dire l’endettement pour stimuler l’économie d’un pays, fonctionne uniquement quand la dette de ce pays est inférieure à 67% de son PIB ! Autrement dit, dans les économies développées, le keynésianisme est mort.
La deuxième étude, produite par des économistes de l’Université du Massachusetts Amherst, est encore plus dure à certains égards. Cette étude a été réalisée en analysant la croissance économique et le niveau d’endettement de 20 économies industrialisées entre 1946 et 2009*.
Les chercheurs ont mis en évidence que les pays avec un endettement inférieur à 30% de leur PIB avaient une croissance économique moyenne de 4,2%. Un endettement entre 30% et 60% du PIB produit une croissance de 3,1%. Un endettement entre 60% et 90% du PIB produit une croissance de 3,2% et finalement un endettement supérieur à 90% du PIB est associé à une croissance de 2,2%.
On peut voir une différence énorme de 91% entre la croissance économique des pays peu endettés (moins de 30% du PIB) et des pays très endettés (plus de 90% du PIB). Mais surtout, cette étude démontre clairement que le keynésianisme cesse de fonctionner pour les pays qui ont un endettement public supérieur à 30% de leur PIB. Lorsque l’on franchit ce cap, la croissance stagne ou diminue.
Gardez tous ces chiffres à propos des seuils d’endettement produits par les deux études en tête et appréciez le graphique suivant…
Collectivement, ces chiffres suggèrent que les politiques d’austérité sont les seules payantes et le monde est maintenant trop endetté pour que les programmes keynésiens de stimulation de l’économie puissent fonctionner.
Maintenant, quand vous entendrez quelqu’un dire que l’austérité, ça ne fonctionne pas, vous saurez quoi lui répondre !
*Pour ceux qui n’ont pas réalisé, cette étude est celle qui corrige RR. Par idéologie et/ou par paresse, les médias qui ont commenté cette étude n’ont pas rapporté tous les faits (exemples ici et ici).
Source:

World Economic Outlook Databases
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