Voici l’évolution de la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant le temps supplémentaire) dans les dix provinces canadiennes depuis 1991 (année pour laquelle les statistiques débutent):
En 1991, avec une rémunération hebdomadaire moyenne de 545,45$, le Québec arrivait en 3e position. Une excellente performance, nous étions même devant l’Alberta ! En 2012, même si la rémunération hebdomadaire moyenne est passée à 822,68$, la province a dû se contenter d’une médiocre 8e position. Une telle dégringolade au classement représente une catastrophe économique sans nom.
Ce déclin a été causé par une croissance anémique de la rémunération hebdomadaire moyenne, pendant que le Québec marche, les autres provinces sont au pas de course:
Le Québec est bon dernier. Avec sa croissance annuelle moyenne de 1,98%, nous sommes la seule province sous la barre du 2,00%. En 2012, la rémunération hebdomadaire moyenne du Québec était uniquement supérieure à celle du Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard. Par contre, quand on regarde leur croissance, on se doit de conclure que c’est une question de temps avant que ces trois provinces ne rattrapent et dépassent le Québec.
Depuis 1992, en moyenne le Québec a occupé la 7e position (sur 10) au chapitre de la croissance annuelle moyenne de la rémunération hebdomadaire moyenne. Voici l’évolution de la position du Québec ces vingt dernières années…
Sauf en 1992, 2001 et 2003, le Québec a toujours occupé la deuxième moitié du classement… Sans conteste, une des séries de graphiques les plus déprimantes que j’ai publiée sur mon blogue…
Questions aux gauchistes: pouvez-vous m’indiquer sur ce graphique quand le modèle québécois a fonctionné ?
P.-S. Il est ironique de constater que la régression soit un trait commun à toutes les idéologies progressistes…
Source:
Tableaux 281-0027
« En 2012, la rémunération hebdomadaire moyenne du Québec était uniquement supérieure à celle du Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard. » Le même groupe qui se plaint de la réforme de l’assurance-chômage. Sans le vouloir, on est en train de choisir notre camp et c’est pas celui de l’excellence…
Ca semble être la rémunération brute. Il serait intéressant de faire le même exercise en soustrayant les charges fiscales moyenne. Ca ne me surprendrais pas du tout que ça ferait encore plus peur …
Questions aux gauchistes: pouvez-vous m’indiquer sur ce graphique quand le modèle québécois a fonctionné ?
Réponse: En 1992, 2001 et 2003!!!
<;o)))
C’est déjà calculé, publication prochainement
Bah si la pauvreté est le but il marche numéro #1 😉
Hummm… La gauche adore les pauvres… Pour un gauchiste, un pauvre c’est de la chair à canon qui sert à gagner des élections…
Finalement, c’est peut-être pour ça que les gauchiste aiment autant le modèle québécois.
P.-S. J’aimerais être sarcastique mais…
Certains aiment les pauvres sûrement, mais pour la majorité il ne s’agît pas de quelque chose de conscient. Ils sont programmés avec le paradigme selon lequel les intentions comptent plus que les fait et ce n’est pas à l’école qu’on leur enseigne à penser et les médias ne donnent pas vraiment l’exemple. La gauche c’est L’émotion et le sophisme.
C’est plutôt la 3e place qui était anormale. Le québec est une province pauvre lorsque le dollar CAN est haut. Le québec ne peut être compétitif avec dollars CAN à plus de 60 cent dans piasse selon ma compréhension de la macro.