Voici une série de billets qui sera consacrée au déclin économique du Québec. Toutes les semaines, deux indicateurs économiques seront juxtaposés, histoire de voir dans quelle direction le Québec évolue…
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Voici le poids relatif du Québec dans la fédération canadienne en ce qui a trait à la proportion des épargnes et à la population totale:
En 1981, bien que la population québécoise ne représentait que 26,4% de la population canadienne, l’épargne provenant du Québec totalisait 24,4% de toute l’épargne canadienne !
En 2010, bien que la population québécoise ne représentait que 23,2% de la population canadienne, l’épargne provenant du Québec totalisaient 16% de toute l’épargne canadienne !
Le Québec a certainement brillé au milieu des années 90 et 2000, mais malheureusement ces périodes n’ont pas duré… Globalement, par rapport à 1981, si la proportion de la population a reculé de 12,2%, durant la même période l’épargne a reculé de 34,5%.
Pour que l’épargne des Québécois soit proportionnelle à la population, les gens devraient mettre de côté l’équivalent de 3,5 milliards de dollars.
Source:
Tableau 384-0012
À lire aussi:
- Le déclin tranquille (I): le produit intérieur brut
- Le déclin tranquille (II): les fonfons
- Le déclin tranquille (III): revenu personnel disponible
- Le déclin tranquille (IV): les riches
- Le déclin tranquille (V): l’assurance-emploi
- Le déclin tranquille (VI): la juste part des québécois
- Le déclin tranquille (VII): les entrepreneurs québécois
- Le déclin tranquille (VIII): le travail des québécois
- Le déclin tranquille (IX): le mur démographique
- Le déclin tranquille (X): les investisseurs
- Le déclin tranquille (XI): le commerce international
- Le déclin tranquille (XII): la richesse
- Le déclin tranquille (XIII): les travailleurs
- Le déclin tranquille (XIV): le climat économique
- Le déclin tranquille (XV): les universités
- Le déclin tranquille (XVI): la recherche
- Le déclin tranquille (XVII): la péréquation
- Le déclin tranquille (XVIII): les énergies vertes
- Le déclin tranquille (XIX): les emplois de qualité
- Le déclin tranquille (XX): la solidarité
- Le déclin tranquille (XXI): la chose qu’on ne doit pas nommer…
J`aimerais savoir ce que tu penses du rapport D`Amours sur les régimes de retraites. Moi je trouve que c`est de la merde et que les concocteurs de se rapport sont des voleurs de grand chemin.
Je seconde.
petite erreur dans le texte où il est écrit « dons de charité »
Oups, ça parait pas que j’ai fait un copier-coller du billet d’avant
Quelqu’un est surpris?
L’État québécois extorque ses citoyens PLUS que tout autre endroit en Amérique. Normal qu’il n’en reste presque plus pour épargner non?
De plus, les Québécois ont devant eux un État tentaculaire, obèse, inefficace et dépensier qui vit au-dessus de ses moyens. Comme la moyenne de ce peuple est illettrée économiquement, normal qu’ils imitent le gouvernement.
Pour épargner, il faut avoir de l’argent en trop. Je ne connais pas beaucoup de gens qui vont se priver de manger pour épargner. Trop de taxes et d’impôts tuent l’épargne. Pas d’épargne, pas de sécurité en cas de coup dur. Qui dans ses conditions a vraiment envie de fonder une famille ? Réponse facile : les immigrants en provenance de pays sous-développé qui ont l’habitude de vivre a dix dans deux pièces avec poules et cochons… Ils sont le Québec de demain…
Je me demande qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la première moitié des années 2000 pour que notre épargne augmente puis s’écroule de manière aussi brutale. De manière générale, je pense que le fait d’avoir un état qui s’occupe des besoins des gens comme avec le RRQ ou la santé universelle, chsld, université peu cher, etc. fait que les gens ont moins le sentiment qu’épargner est essentiel.
Je spécule… Une diminution d’impôt suivit d’une hausse des tarifs.