Bien que j’ai un énorme respect pour le travail des policiers, je ne m’en suis jamais caché, cela ne veut pas dire qu’il sont exempts de tout reproche…
Quelques chiffres intéressant trouvés sur le site de Statistique Canada à propos des effectifs policiers dans chacune des provinces, encore une fois le Québec fait bande à part…
En 1990 au Québec il y avait 11,3 agents de police pour chaque officier supérieur. C’était bon pour l’avant-dernière place, devant le Nouveau-Brunswick. Dans de nombreuses provinces, le ratio était 2 fois supérieur de celui observé au Québec.
De 1990 à 2012 dans toutes les provinces, ce ratio a augmenté de manière relativement importante. Dans toutes les provinces sauf une… le Québec ! En 2012 au Québec il y avait 10,0 agents de police pour chaque officier supérieur. Dans plusieurs provinces, ce ratio est presque 3 fois plus élevé ! Au Québec, tout en conservant le même nombre d’agents de polices, il faudrait limoger 523 des 940 officiers supérieurs pour rejoindre la moyenne canadienne.
En 2012, c’est aussi au Québec que l’on retrouvait l’effectif policier qui comptait proportionnellement le moins d’argent de police (par rapport aux officiers supérieurs et aux sous-officiers). À peine 66,5% de l’effectif contre 72,8% dans le reste du Canada…
La social-bureaucratie québécoise se serait-elle fait un chemin jusque dans les forces de l’ordre ?
Source:
Tableaux 254-0005
Je me demande pourquoi tu fais l’apologie des policiers. Tout ce qui cloche au gouvernement on le retrouve dans les différents corps de police (syndicalisme à outrence, corporatisme , manque d’imputabilité, bureaucratie, alouette ). A chaque fois (pas souvent je respecte la loi) que j’ai eu affaire à un policier il/elle avait une attitude de merde. Du genre, circuler citoyen je suis la loi ! Vraiment pathétique… Mais bon j’imagine que si tu es en danger ils vont t’aider donc faut bien endurer leurs petits power trips. Bref, Pour moi, un policier c’est un fonfon avec un flingue qui ne sait pas trop bien s’en servir en plus.
Très bon. Tu fais comment pour tomber sur ces statistiques, même les gros médias n’en parlent pas.
Car ils sont essentiel, respectable et que j’ai une grande administration pour les gens qui ont décidé de servir leur société en portant l’uniforme. Un sens du sacrifice et de l’abnégation qui est peu commun.
D’ailleurs le syndicat des policiers est l’un des rare pour qui j’ai de la sympathie.
Les stats sont facile À trouver, c’était dans celles diffusées lundi par Stats Can.
Le travail vient surtout d’être capable de voir une histoire dans ces chiffres. Je commence à devenir bon dans le « data mining ».
La peur d’un flic.
http://www.pvr-zone.ca/flic.htm
C’est effectivement vraiment intéressant ce que tu trouves, mais de là à appeler ça du « data mining », c’est une pas mal grosse exagération.
« La social-bureaucratie québécoise se serait-elle fait un chemin jusque dans les forces de l’ordre ? »
Ben… à la base, la police est une bureaucratie parce qu’elle ne fonctionne pas selon le profit. Mais en ce qui concerne la « sociale bureaucratie », la question mérite d’être posée
J’ai écrit « data mining« et non pas data mining.
Tu devines probablement pourquoi…
Je pensais que c’est parce que c’était « in English ». Mille excuses.
On devrait avoir des shériffs élus non-partisans à la place de chefs de police nommés par des politiciens comme ça ils seraient imputables de leurs décisions.
Je suis pas mal sûr qu’un Shériff Joe n’auraient pas niaiser longtemps avec nos ti carrés rouges…