Voici une série de billets qui sera consacrée au déclin économique du Québec. Toutes les semaines, deux indicateurs économiques seront juxtaposés, histoire de voir dans quelle direction le Québec évolue…
|
Voici le poids relatif du Québec dans la fédération canadienne en ce qui a trait à l’effectif universitaire et à la population totale:

Effectif temps plein 1er, 2e et 3e cycle; Classification pancanadienne type de l’éducation (CPCTE). La classification pancanadienne type de l’éducation (CPCTE) est une classification statistique servant à la collecte et à l’analyse de données sur les activités éducatives et les titres qui en découlent, selon des catégories agrégées qui peuvent être comparées et interprétées, tant au niveau national qu’international.
Premier constat: en 1993, bien que la population québécoise représentait 24,9% de la population canadienne, un maigre 22,9% de l’effectif universitaire canadien se trouvait au Québec. En 2011, le poids démographique du Québec dans le Canada était de 23,1% et le poids de l’effectif universitaire a fondu à 20,0%. Donc, de 1993 à 2011, le poids démographique du Québec a reculé de 7,3%, mais la part québécoise de l’effectif universitaire a reculé de 12,6% !
Deuxième constat: en aucun moment le poids de notre effectif universitaire n’a été supérieur à notre poids démographique. De plus, depuis 1993, on assiste plutôt à un long, déprimant et tranquille déclin. Pourtant, depuis le début des années 2000, les frais de scolarité au Canada ont augmenté 2 fois plus rapidement qu’au Québec. En 2011, ils étaient de 5 146$ du Canada contre 2 411$ au Québec.
Troisième constat: si le poids de notre effectif universitaire était proportionnel à notre poids démographique, l’effectif universitaire du Québec serait plus riche de 26 700 étudiants.
Questions aux gauchistes: pouvez-vous m’indiquer sur ce graphique quand le modèle québécois a fonctionné ?
Sources:

Tableau 477-0019 et Frais de scolarité universitaires
À lire aussi: