La semaine dernière, notre petite famille québécoise nouvellement débarquée à Stockholm a négocié son contrat d’électricité, mais ce n’est pas tout, elle devra également magasiner une école pour les enfants. En Suède, contrairement au Québec, le marché de l’éducation a lui aussi été libéralisé. Concrètement, cela signifie que le gouvernement suédois alloue aux familles une somme d’environ 10 000$ par enfants qui peut être utilisée pour inscrire celui-ci dans une école qui sera choisie par les parents.
Ce système de bon d’éducation (voucher) signifie aussi que des écoles, aussi bien privées que publiques, doivent compétitionner entre elles pour attirer des élèves. Depuis la mise en place de ce système, les écoles privées foisonnent; en Suède, se trouver une école c’est un peu comme se magasiner un cellulaire ! Écoles internationales, école spécialisée dans le sport, la danse, la musique, ou les langues, ce ne sont pas les choix qui manquent quand le consommateur est roi !
Pour reperdre les propos de Per Unckel, le ministre de l’Éducation responsable de cette réforme: « l’éducation est si importante que vous ne pouvez tout simplement pas la laisser à un seul fournisseur. Parce que nous savons que les monopoles ne peuvent répondre à toutes les demandes ».
Un de ces choix est le réseau des écoles Kunskapsskolan. Ces écoles, au nombre de 33 en Suède, misent sur un apprentissage personnalisé via des services en ligne. Kunskapsskolan a aussi ouvert des écoles en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis. En 2011, leurs revenus se sont élevés à 125 millions de dollars. Vous pourrez aussi faire affaire avec Vittra Utbildning, le plus gros réseau d’école privé en Suède, détenu par Bure Equity, un fonds côté en bourse.
En bref, si vous ne voulez pas passer pour un con en Suède, il est recommandé de ne pas organiser de manifestation contre la marchandisation de l’éducation…
Si un tel système est possible en Suède, pourquoi pas au Québec ?
H/T: derteilzeitberliner
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Parce que les citoyens ont trop à gagner et les parasites trop à perdre.
Wow, remettre le pouvoir aux contribuables. Pas de danger que notre société laisse autant d’indépendance à ses individus.
Il y a aussi les jolies Suédoise…
Vive la Suède 
http://img0.ndsstatic.com/elsa-hosk/elsa-hock-une-divine-suedoise-pour-calzedonia_98172_w460.jpg
La jolie et talentueuse Loreen
http://www.youtube.com/watch?v=GqYtlpZ-9N4
… on va couper court: la seule chose qui compte au Québec est la protection des intérêts corporatifs des syndiqués et des apparatchiks de l’état… et personne va changer ça…
Le numéro du 2 Février 2013 de The Economist a un cahier de 14 pages sur les pays nordiques. La dette suédoise était 37 5 du PNB en 2010.
http://www.economist.com/news/special-report/21570840-nordic-countries-are-reinventing-their-model-capitalism-says-adrian
La devise de la compagnie suédose Sandvik: « We sell productivity, not products ».
Au Danemark: « The Copenhagen underground has dispensed with drivers and ticket-sellers. Shops get by on automated checkouts »
(The Economist, p. 9 du cahier spécial)
Ils ont toujours et vont le garder un système public de soins et il y 30 % des gens qui travaillent pour le secteur public, bien plus qu’au Québec… Dans ces pays travailler pour l’état n’est pas une honte….les syndicats sont très puissants, et beaucoup d’entreprises sont en co-gestion, comme en Allemagne, un modèle inimaginable au Québec…sans parler de nos voisins du Sud…
Avec leur héritage calviniste il n’y a pas place non plus pour les escrocs qui prospèrent ailleurs dans certains secteurs ,firmes pharmaceutiques qui commercialisent des produits mortels (Viox par exemple), cliniques médicales qui facturent frauduleusement Medicaid ou Medicare par exemple, les gens ne le comprendraient tout simplement pas, etc….
Il y a également un système de planification très avancée qui met dans le même bateau l’état et les entreprises ce qui leur a permis, par exemple, d’avoir le système de gestion de la foresterie le plus avancé du monde. Au Québec nous avons laissé les firmes dévaster les fôrets, on voit le résultat maintenant…
L’éducation est gratuite incluant l’université et il y a un système de congé parentaux et de congés de maternité (le système québécois tant décrié ne lui arrive pas a la cheville…).
En résumé un modèle très social démocrate, assez loin de vos fantasmes…pas de problème pour moi avec les modèles nordiques !!!
Faux, archi faux.
Quelle connerie, digne d’Alex Jones. Le Vioxx est encore vendu, on repassera pour le produit mortel.
Où ça, dans les films de propagande de Richard Desjardins?
Et FORTEMENT contingenté. Si t’es con, tu ne vas pas à l’université. Très bon système.
“To speak of Sweden as socialist today is pretty far off the mark,” he says. “Neoliberal reforms have gone much further here in some sectors than in the US. Sweden has become a sort of laboratory for privatization in a way that the Heritage Foundation or the American Enterprise Institute could only dream of.”
http://www.csmonitor.com/World/Global-News/2009/0514/sweden-hardly-a-socialist-nightmare
Je résume: tu as cassé.
Travailler pour l’État dans les pays nordiques, ça veut dire avoir des conditions de travail similaires au secteur privé et non pas, comme ici, faire partie d’une classe à part avec des privilèges aux frais des gens qui n’auront jamais rien de ça.
Cette semaine, le personnel infirmier de Landspitalinn, l’hôpital national de l’Islande, a rejeté à 91% des offres salariales faites par la direction avec les fonds dégagés par le gouvernement (une différence avec le Québec où c’est le ministre de la santé qui négocie). Le directeur de l’hôpital est sorti dans les médias et a dit que les employés acceptant l’offre seront payés tel que promis et signé, les autres devront sécher car il n’y aura plus d’offre. De toute façon, le gouvernement islandais sait très bien que la plupart du personnel en santé est prêt à partir pour la Norvège, les agences de recrutement norvégiennes sont toujours prêt à débaucher médecins et infirmiers islandais, qui gagnent deux fois moins.
Vous me direz « Ah mais les citoyens! »… Ah bien, pour éviter que les services aux patients soient affectés, on les envoie à l’étranger (rassurez-vous, pas au Québec, imaginez le scandale telle l’histoire de la Koweitienne). L’Assurance-maladie d’Islande remplit ainsi son engagement, traiter le patient dans les plus brefs délais.
En Suède, la forêt est PRIVÉE. Peut-être que ce serait la solution pour empêcher la destruction de la nôtre…
Calviniste, really? Non, Luthérien. Et je ne suis pas certain que les gauchistes athées québécois aimeraient avoir des prêtres payés par le gouvernement… Parce qu’à l’exception de la Suède, l’Église et l’État ne sont pas séparés!
Travailler pour l’État dans les pays nordiques, ça veut dire avoir des conditions de travail similaires au secteur privé et non pas, comme ici, faire partie d’une classe à part avec des privilèges aux frais des gens qui n’auront jamais rien de ça.
Absolument a la différence que les conditions de travail pour le privé non rien a voir avec celles régnant ici…(vacances, assurance-santé qui n’est pas privatisée, chomage, invalidité, etc…etc…).
Des conditions de travail dont pourraient rêver bien des salariés québécois et canadiens, sans parler des Américains qui ont le triste privilège d’être le pays de l’OCDE ou les horaires de travail sont les plus élevés, les vacances les plus courtes, les avantages sociaux les plus minces…etc.
Est-ce que la Suède a toujours un taux d’imposition élevé sur le revenu et une taxe de vente de 25 %?
Pour ton information en Suède il y a des hôpitaux privés, des assurances santé privées, des caisse de chômage privé et des caisse de retraite privée.
Cassé.
Vite comme ça, je dirai que ce système est arrivé après la Seconde Guerre Mondiale et surtout après les années 50, pour atteindre son paroxysme au milieu des années 70 avec un taux marginal de….104%.