Les médias ont abondamment parlé du « fiscal cliff » durant la période des fêtes, le plus souvent pour dire qu’Obama était un saint et que les républicains étaient des imbéciles… Pour un journaliste, casser du sucre sur le dos des républicains demande moins de travail que tenter de comprendre la réalité en analysant des statistiques.
Voici donc trois graphiques que les médias n’ont pas jugé bon vous montrer lors des négociations sur le « fiscal cliff ».
Premièrement, voici l’état des finances publiques aux États-Unis avant et après la ratification de l’entente:
Comme on peut le voir, l’augmentation des impôts des riches tant souhaiter par Barack Obama ne règle strictement rien. L’augmentation des revenus du gouvernement sera marginale et le déficit va continuer à augmenter pour la simple et bonne raison que les dépenses vont continuer à augmenter.
Voici maintenant les tendances à long terme (jusqu’en 2041):
Comme on peut clairement voir, l’idée que l’on peut maintenir le niveau de dépenses actuellement en place et payer la différence en augmentant les impôts relève du pur fantasme. Le mur budgétaire ce n’est pas une question de revenus, mais une question de dépenses.
Concrètement, voici comment se compare l’augmentation d’impôt obtenu par Barack Obama au déficit prévue en 2013:
La gauche aime bien parler de développement durable, quand va-t-elle réaliser que les niveaux de dépenses sont le contraire du développement durable ?
Somme toute, au lieu de vous montrer tout ça lors des négociations, les médias ont plutôt préféré diaboliser les républicains…
Sources:
The “Fiscal Cliff” Deal
Historical Budget Data
Long-Term Budget Projections
Il vaut la peine de souligner que parmis les candidats à la Présidence, seul Ron Paul a eu le courage de vouloir faire des coupes dans le budget de la Défense. Les autres avaient trop peur de perdre des votes au lieu de réduire les dépenses du gouvernement.
y a-t-il vraiment eu des négos? Chaque côté tenait dur comme fer à son « nanane », que ce soit l’armée ou les programmes sociaux
Le comportement des journaleux aux USA est incroyable. De la partisannerie politique avant tout autre chose. Mais je pense pas que la go-gauche va comprendre ces graphiques. Pour eux, une hausse d’impôt est toujours la réponse.
Il y a une « Twist » intéressante à ce sujet: http://www.businessinsider.com/boehner-sequester-debt-ceiling-limit-spending-cuts-2013-1
Dans les négos sur le fiscal cliff, les coupures automatiques sont supposées entrer en vigueur le 1ere mars. Le clan Obama a fait inclure dans les coupure automatique une grosse réduction du budget de la défense en se disant « les républicains ne vont jamais accepter et on pourra utiliser ça pour les obliger à moins couper dans les programmes sociaux lors des prochaines négociations ».
Or, il semble que les républicains sont prêt a accepter toutes les coupures, même militaire, il n’y aurait donc pas de négo sur cette question.
Je suis curieux de savoir d’où vient cette augmentation énorme prévue des dépenses à partir des années 2020. Et surtout comment ils peuvent prévoir ça? Le pays va être en faillite avant d’en arriver là. Est-ce que c’est la sécurité social des gens à la retraite? Si c’est le cas, est-elle capitalisé (au moins partiellement) comme avec la régie des rentes au Québec?
C’est la retraite (social security) et le medicare.
D’ailleur le « social security » est déficitaire depuis 2 ans aux USA i.e. la caisse est déjà vide.
Sauf qu’en pratique, Boehner et ses copains ont voté pour une augmentation des impôts et pour remettre à plus tard les coupures de dépenses. Ils devraient remettre leurs démissions pour avoir failli à leur devoir de façon aussi lamentable.
Je ne suis pas le premier à soupçonner Obame de vouloir détruire l’Amérique ! C’est ce qu’il est en train de faire. Et aucune possibilité de l’en empêcher…
Comme je dit, la « séquestration » a été remise au 1er mars 2013. On verra.
J’ai très peu d’espoirs. C’est le Congrès le plus incompétent de l’histoire des États-Unis. Il va y avoir beaucoup de gesticulations mais peu de coupes de dépenses. Personne n’osera s’attaquer au budget de la défense sous peur de perdre des votes.
Je suis de la gauche modéré et contre toutes dépenses militaire et par conséquent contre les armes de destruction massive, les graphiques resteront toujours des graphiques et on peut jouer avec et leur faire dire ce que l’ on veut. Un programme universel de santé n’ est pas autre chose qu’ une mutuelle d’ entraide social comparable à une compagnie d, assurance privé sauf que les handicapés et autres gens souffrants de maladie dégénérative grave n’ en sont pas exclus. Les gens qui ne veulent pas y participer sont en générale des lower middle class frustrés de ne pas pouvoir se caller une autre bière. alors ils mettent ça sur le dos de la liberté d’ association des travailleurs qui se regroupe pour faire valoir leurs droit en santé et sécurité et en un salaire décent ce qui n’ est pas le cas de la Chine ou les petit enfants , les prisonniers, les femmes enceintes sont exploité et bourrassé tel des camps de concentration.
Alors qu’on laisse ça au secteur p^rivé, ce sera mieux fait et moins cher.
Faux, absolument faux. Nul besoin du gouvernement pour ça.
What if charities fail to provide for the poor?
In response to Epstein’s call in his book for private charities to provide care for those that cannot afford it in the marketplace, he says that throughout American history mandates have reduced charitable services. So if health care was not mandated, we would see an increase in charitable health centers. There would be gaps, but it would be incorrect to think there are not even larger gaps already in the current system. Government has the responsibility to get out of the way and let people find coverage in the marketplace.
Comme l’explique Richard Epstein, un système reposant entièrement sur des dons de charités ne serait pas sans failles, mais ces failles seraient moins grandes que celles associées à un système de santé publique. Pour preuve, prenez en considération qu’aux États-Unis les gens sans assurance chez qui on a diagnostiqué un cancer du sein ou un cancer colorectal ont plus de chance de rémission que les gens qui sont couverts par le système public.
Non! Un programme universel ne fait pas de calcul actuariel pour savoir si le programme est déficitaire ou non et il n’ajuste pas les primes en conséquences. De plus, les primes ne sont pas ajustées en fonction du risque de l’assurée ce qui impute des coûts supplémentaires sur les autres assurées moins risquées. Et ceux qui ne veulent pas d’assurance pourquoi ils devraient payer pour les autres? Si je ne veux pas d’assurance voyage, vous devriez payer pour mon assurance voyage?