Le PQ veut faire du Québec un enfer fiscal pour les gens qui réussissent (ce qu’on appelle aussi « les riches »), mais il se targue de créer en retour un paradis pour les pauvres et la classe moyenne… « Qu’ils partent ! » C’est ce que plusieurs gauchistes disent quand la droite évoque la possibilité que certains « riches » décident de quitter vers des cieux plus cléments suite à la persécution péquiste.
Le Québec étant une province pauvre, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de perdre un seul contribuable, surtout ceux qui sont « riches ».
Si on se base sur le niveau d’imposition de 2012 (avant les péquisteries de Marois), une personne avec un revenu imposable de 150 000$ doit payer en impôt provincial la coquette somme de 29 002$. Une personne avec un revenu imposable de 20 000$ doit payer 1 015$ en impôt provincial. Donc, si un « riche » avec un revenu de 150 000$ quitte l’enfer fiscal québécois, il devra être remplacé par 29 immigrants gagnant 20 000$ pour que l’État puisse compenser l’impôt perdu suite au départ du « riche » !
Le Québec ne peut pas se permettre de perdre un seul de ces riches !
Et à ceux qui pensent que le Québec pourra compenser le départ des riches puisque la province est un paradis fiscal pour les pauvres et la classe moyenne, voici le bilan migratoire inter-provincial de la belle province…
Pour terminer, voici comment se compare l’impôt provincial des « riches » avec un revenu imposable de 150 000$:
Pour faire croire aux gens qu’on vit dans un paradis, on a fait du Québec un enfer fiscal.
Sources:
Simulations et Calculs Financiers
Parfois le diable cache bien sa queue
Au moins, avec Nicolas Marceau et le PQ, il y a des choses qui deviennent claires.
Il fût un temps où je croyais naïvement appartenir à la classe moyenne. Marceau m’a appris que j’étais dans l’erreur.
Si vous voulez savoir, vous aussi, si vous appartenez à la classe moyenne, vous n’avez qu’à écouter ceci. Nicolas Marceau affirme clairement, à partir de 2:10, 5:05 ou 5:48 que la classe moyenne se fait soulager grâce à sa réforme. Parfait. J’ai compris le message la première fois, la deuxième fois me confirme que j’ai bien entendu, la troisième fois n’était même pas nécessaire mais ça confirme encore plus.
Mais si on se rend à la dixième minute on apprend que ceux qui paieront moins sont ceux qui gagnent moins de 42 000 $ imposable.
Comme 1+1=2 je conclus qu’un revenu supérieur à 42 000 $ imposable, ça ne fait pas partie de la classe moyenne.
C’est triste, mais je fais plus de 42 000 $ imposable. Je ne fais donc pas partie de la classe moyenne.
Meme en 2012, quasiment en 2013, les biens petits quebecois se font soulager par leur gouvernemaman.
Quebecois=moutons.
N’apprenez pas une langue etrangere et rester isoler comme la Coree du nord.
Bravo le petit quebekistan socialiste et recule.
Marceau n’a pas dit que quelqu’un qui gagne en haut de 42 000 est riche. Tout simplement, ils n’ont eu d’autre choix que de reculer et ils ne peuvent plus tenir leur promesse.
Par conséquent, ils ne remplissent pas la promesse de baisser l’impôt pour la classe moyenne, mais ils n’ont pas redéfini ce qu’est la classe moyenne.
Tu as raison. Marceau n’a pas redéfini la classe moyenne car quand un journaliste lui a demandé c’était quoi la classe moyenne au Québec il a répondu « ce sont les gens avec un salaire qui est dans la moyenne » (pas une joke)…
Dans le plan original, les gens jusqu’à 135 000$ avait droit à une baisse d’impôts effective. Il faut donc présumer que la définition de la classe moyenne, selon Nicolas Marceau, va jusqu’à 130 000 et des poussières.
Note, je n’étais pas d’accord avec le plan original du PQ quant à l’impôt des riches. Seulement, j’aurais souhaité que la taxe santé régressive lorsqu’implantée par les libéraux soulèvent autant d’indignation…