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Carney squashes ‘Dutch Disease’ diagnosis Canada’s central banker dismissed concerns that Canada is suffering from so-called “Dutch Disease,” saying in a speech to the oilpatch Friday the strength of the country’s resource sector is a “reflection of success, not a harbinger of failure.” Mark Carney, speaking at an economic summit in Calgary, said the logic of Dutch Disease “requires that we undo our successes it order to depreciate our currency.” Dutch Disease — a phrase that refers to the decline in the manufacturing sector in the Netherlands after the development of its oil resources in the 1970s — has been used to describe the shift from the eastern manufacturing hub to the resource-heavy western province. “Most fundamentally, higher commodity prices are unambiguously good for Canada,” the Bank of Canada governor said in a speech. Mr. Carney said the decline in importance of the manufacturing sector is “part of a broad, secular trend across the advanced world.” Mr. Carney also used the Calgary setting to urge the expansion of national pipeline systems and related facilities to better tap into the country’s resources and share them more equally with other parts of Canada. “Eastern Canadian consumer are importing oil and paying the global price,” he said. “New energy infrastructure — pipelines and refineries — could bring more of the benefits of the commodity boom to more of the country.” |
Les gauchistes du PQ devront revoir leurs arguments contre l’exploitation des sable bitumineux en Alberta…
C’est trop facile pour les politiciens québécois d’accuser les autres pour leurs mauvaises politiques étatistes. C’est très fâchant de voir que ça marche et qu’ils se font élire avec ce genre d’argumentaire.
Juste de même, depuis quand l’opinion d’un fonctionnaire (parce que c’est backé par absolument rien), particulièrement d’une Banque Centrale, vaut de quoi, à part quand ça fait ton affaire?
Je dis pas qu’il a tord, mais si j’ai bien compris, t’as pas l’air de faire normalement confiance aux fonctionnaires quand il s’agit d’économie, alors pourquoi cette fois-ci?
Juste de même, depuis quand l’opinion d’un fonctionnaire (parce que c’est backé par absolument rien), particulièrement d’une Banque Centrale, ne vaut rien, à part quand ça fait ton affaire?
Je dis pas qu’il a raison, mais si j’ai bien compris, t’as l’air de faire normalement confiance aux fonctionnaires quand il s’agit d’économie, alors pourquoi pas cette fois-ci?
J’espère que tu comprends ou je veux en venir avec cette réponse…
Je ne vois pas en quoi une augmentation de la valeur courante de notre monnaie peut aider un État majoritairement exportateur. Évidemment, ça fait l’Affaire des financiers, mais certainement pas l’affaire des PME!
Devise forte signifie une diminution du coûts des intrants.
Les USA sont devenu une puissance économique en ayant une devise très forte.
Vouloir une devise faible pour réussir c’est comme simulé un handicap pour gagner une médaille au paralympique.
ça signifie aussi une augmentation du prix de nos produits sur les marchés étrangers. Les États-Unis ont une monnaie forte, qui leur convient plus ou moins. Sinon, comment expliquer les pressions américaines sur la Chine pour que celle-ci arrête de réglementer sa monnaie? Tout simplement parce que ça permet à la Chine de continuer à nous inonder de leur produit qui demeure à des prix compétitifs, au détriment des États-Unis qui ne peuvent concurrencer ce genre de prix.
Par contre, c’est bien vrai que ça permet une diminution du coûts des intrants et ça permet une modernisation des nos usines, c’est bien le seul avantage d’une monnaie forte. Ça et la possibilité de consommer à moindre coût pour la population, ce qui cause par contre, une diminution de la compétitivité.
Le problème de l’exploitation pétrolière, c’est que ça contribue quand même à baisser notre compétitivité et ça augmente notre incapacité à innover. Car pourquoi innover quand notre sous-sol nous rend riche? Pourquoi travailler quand on est riche en vendant simplement ce qu’il y a dans nos sous-sol? On n’en voit pas encore l’effet, mais je ne serais pas surpris de continuer <a voir une augmentation de la dégradation de nos infrastructure si on ne mets pas cet argent dans dans nos institutions (i.e. comme en Norvège par exemple…).
Cordialement,
Bertrand
Oui et alors puisque leurs intrants sont moins chers ?
Ça marché durant près d’un siècle !
Du niaisage de politicien. Rien de plus.
Pourquoi c’est pas le cas en Alberta ?
[quote]Oui et alors puisque leurs intrants sont moins chers ?[/quote]
Et bien, si les produits sont plus cher que la compétition à cause de la force de la monnaie, tu vends moins puisque tu es moins compétitif, donc tu baisses par conséquent ta production, donc ta croissance, etc… Ça sert à rien d’avoir de belle usines avec des intrants pas cher si tes produits qui en sortent ne sont pas vendu.
[quote]Ça marché durant près d’un siècle ![/quote]
Ça fonctionne car ils sont majoritairement importateur maintenant. Leur croissance économique carbure au crédit depuis quelques décennies déjà.. Maintenant que les États-Unis doivent redémarrer la machine et revenir productif, leur monnaie doit baisser. La puissance économique fait monter la monnaie, qui elle fait ralentir la priduction en favorisant les intrants… jusqu’à temps que les pays te rattrapent et que tu dois te retourner pour revenir au bases. Les États-Unis se sont dirigé vers la finance pour masquer un manque de productivité durant les années 80 à 2000.
[quote]Du niaisage de politicien. Rien de plus.[/quote]
Pas d’accord. Ça cause un déficit commercial avec la Chine. Déficit qui serait moins si le Yuan était plus élevé.
[quote]Pourquoi c’est pas le cas en Alberta ?[/quote]
Une question de temps à mon avis. L’exploitation en Alberta est très récente. On s’en reparle dans 20 ans.
D’autres questions ?
Les deficit commeciaux ne represente pas grand chose.
http://www.cato.org/testimony/ct-dg061198.html
Les deficits commercial ne represente absolmen ce que tu affirme, un autre mythe de la gauche et des medias, ils sont de la meme ecoles, il ne faut pas ce surprendre, l’ecole de Leo-Paul Lauzon
Et encore: http://mises.org/econsense/ch48.asp
» Ça cause un déficit commercial avec la Chine »
Un déficit commercial est une bonne chose; ça montre qu’on n’a pas besoin d’exporter beaucoup pour avoir plus de produits (dixit JB Say)
David, oui d’autres questions. Sur votre graphique justement. Si on regarde les chiffres fournit, voici mes conclusions :
Entre 2002 et 2007, la période où la monnaie à exploser, passant de 88% de sa valeur de référence à 128%. On obtient une augmentation de la valeur de la monnaie entre 2002 et 2007 de 45% (i.e. [(128-88)/88]*100=45%).
Pour les ventes manufacturières, on passe de 122% à 118%, une baisse de 3,27% (i.e. [(118-122)/122]*100=-3,27%).
Pour les exportations, on passe de 119% à 112%, soit une baisse de 5,9% (i.e. [(112-119)/119]*100=-5,88%).
Conclusions de votre graphique? Lorsque la monnaie augmente, les exportations et les ventes manufacturières baissent. Encore une fois, c’est seulement à partir de votre graphique. Je pourrais refaire les mêmes calculs pour la période 1997 à 2002. On voit rapidement qu’on arriverait à la conclusion que lorsque la monnaie baisse, les ventes manufacturières et les exportations montent.
Vous allez me dire : « Refaites le calcul pour 1997 à 2007! » Ma réponse est la suivante: Tout choix de période est subjectif. Peut-être que si on faisait le calcul pour 1980 à 2007, on arriverait à une toute autre conclusions. Alors, à quoi bon sortir ce genre de graphique?
Pour vous paraphraser : « D’autres questions? ».
Cordialement,
Bertrand Toupin
Un déficit commercial est une bonne chose? Comique. Imagine le cas limite où tu importes 100% de tes biens et où tu exportes 0% de ce que tu produit. Toujours une bonne chose les déficit commerciaux? Ça serait très bon pour nos PME 😉
En ce qui concerne l’étude de CATO, elle date de 1998, soit au tout début de la forte déréglementation de la finance sous Clinton. Disons que c’était un boost de l’économie virtuelle qui ne s’est pas reflété dans les poches des consommateurs (pour rester poli envers ceux qui ont tout perdu).
C’est bien de savoir compter mais encore faut-il être capable d’interpréter correctement le résultat.
Si la monnaie augmente de 45% en valeur et que les baisse manufacturière ne baisse que de 3,27% et que les importation ne baisse que de 5,9%, alors la seule conclusion possible est à l’effet que l’augmentation de la valeur d’une devise est négligeable.
D’autres questions?
Ce n’est ni une bonne chose ni une mauvaise chose, c’est tout simplement sans importance.
Tu défends l’école mercantile de l’économie, une doctrine trÈs populaire au siècle dernier mais qui a été mainte fois discrédité depuis par une écrasante majorité d’économistes.
"But when you hear U.S. presidential candidates start to mouth off about free trade, watch your wallet: A discredited 14th-century theory of economics is enjoying a dangerous renaissance in the 2008 campaign"
» Imagine le cas limite où tu importes 100% de tes biens et où tu exportes 0% de ce que tu produit. »
le Canada produit 100% de sa bouffe en hiver?
Et bien, la corrélation pour 1997 et 2007 entre la monnaie et les exportations est tout de même négative (R=-0.30), même si c’est faible. Pas besoin d’avoir une échelle du même ordre de grandeur pour que ça soit significatif. La relation n’est tout simplement pas linéaire. Comme beaucoup de relation physique, rien de choquant ici. On parle pas d’effondrement des exportations, juste d’une influence, qui demeure un facteur d’importance pour des régions exportatrices comme le Québec.
Très intéressant ton article de Foreign Policy. Par contre, je serais curieux de voir le salaire moyen des jobs perdues (le 7.2 millions) versus le salaire moyen des jobs créés (le 7.7 millions). Ça nous informerait plus que simplement dire qu’il y a 500 000 jobs de plus. On échange quoi pour quoi? Aussi intéressant de voir que depuis 1976 les États-Unis ont un déficit commercial. C’est pas depuis 30 ans que les États-Unis baisse en puissance? J’en retiens que le déficit n’est pas le diable, mais que le déficit doit être contrôlé et en deçà de certaines bornes viables pour l’économie nationale. Mais bon, on ne s’entendra pas sur ce sujet je crois, ayant chacun notre école économique.
C’est beau de savoir compter mais encore faut-il savoir interpréter les chiffres.
Quand bien même le R² serait de 1, si la monnaie augmente de 45% en valeur et que les baisse manufacturière ne baisse que de 3,27% et que les importation ne baisse que de 5,9%, alors la seule conclusion possible est à l’effet que l’augmentation de la valeur d’une devise est négligeable.
D’autres questions?
Ce n’est ni une bonne chose ni une mauvaise chose, c’est tout simplement sans importance.
Quand j’en attend parler certains, j’ai l’impression que pour eux il n’y aurait pas de richesses sans pays (parce que la richesse ce serait exportation – importation).
« « Imagine le cas limite où tu importes 100% de tes biens et où tu exportes 0% de ce que tu produit. » »
même si c’était le cas, « les produits achètent les produits ». POur payer les importations, tu dois utiliser ton argent, que tu as gagné en produisant qqch
« Par contre, je serais curieux de voir le salaire moyen des jobs perdues (le 7.2 millions) versus le salaire moyen des jobs créés (le 7.7 millions »
EN Caroline du Nord (d’après un livre de politique économie internationale D’un cours à l’université), c’est passé du secteur manufacturier aux pharmaceutiques et aux hautes technologies
Il faut segmenter le déficit commercial pour savoir si c’est une bonne chose. Si nous avons un déficit commercial dans les domaines où nous sommes les champions du monde y’a matière à ouvrir une enquête.
Si c’est dans le textile on s’en « balance ».
C’est un pléonasme ça.
« « Imagine le cas limite où tu importes 100% de tes biens et où tu exportes 0% de ce que tu produit. » »
Je ne comprends pas ce qui arrive avec ce qui est produit et qui n’est pas exporter dans ce scénario (puisqu’il ne sont pas consommé localement) ?
Imaginé une situation avec deux pays, un riche avec 100 millions d’habitant un autre plutôt pauvre mais producteur de café de qualité avec un bon sol et climat pour le faire de 1 millions d’habitant, mais trop pauvre pour acheter quoi que ce soit au cout de production du pays riche.
Le gros pays riche vend pour 0 au pays pauvre et y achète 100% de son café.
Le pays pauvre à une balance commercial « positive » de 100% avec le riche (mais petite dans l’absolue), qui permet au producteur de café d’acheter du manger au agriculteur locale.
……. et cela ferait du petit pays producteur de café plus riche que le gros en terme de balance commercial ?
Et alors ?