En utilisant l’exemple des frais de scolarité, Milton Friedman explique pourquoi il est faux de croire qu’en taxant les riches le gouvernement peut aider les pauvres:
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En utilisant l’exemple des frais de scolarité, Milton Friedman explique pourquoi il est faux de croire qu’en taxant les riches le gouvernement peut aider les pauvres:
Il y a beaucoup de gens qui pensent que Robin des Bois volaient aux riches pour donner aux pauvres. C’est un mythe. Il volait le gouvernement pour redonner au peuple. Le peuple était pauvre parce que le gouvernement lui volait tout son argent en premier lieu. Robin des Bois était un héros libertarien.
Il me semble indéniable que les pauvres (les plus pauvres, en tout cas) reçoivent globalement plus de l’État (en transferts en argent et en services publics subventionnés) que ce qu’ils paient à l’État. Il se ferait donc des transferts de richesses des plus riches vers ces plus pauvres. Il me semble donc erroné de soutenir que l’État n’aide pas (ou ne peut pas aider) les pauvres en taxant les plus riches.
Il m’apparait cependant tout aussi indéniable que Friedman dit vrai en affirmant que de nombreux (la plupart des?) programmes sociaux implantés supposément pour aider les pauvres favorisent davantage la classe moyenne. … et que cela résulte du fait que la classe moyenne est en meilleure position pour défendre ses propres intérêts.
Mais je pense que beaucoup de personnes de la classe moyenne soutiennent de tels programmes sociaux en croyant sincèrement que ceux-ci servent d’abord les intérêts des pauvres. Le problème est qu’il n’est pas facile de leur faire prendre conscience qu’elles ont tort. On dirait que leur conflit d’intérêt les rend victimes d’une sorte de blocage psychologique leur rendant difficile de percevoir que les pauvres seraient mieux servis par d’autres politiques moins avantageuses pour la classe moyenne.
Mais faire prendre conscience aux personnes de la classe moyenne que l’intérêt des pauvres serait mieux servi par d’autres politiques n’est pas impossible. J’ai moi même été converti. Si suffisamment de personnes de la classe moyenne se disant favorables aux pauvres en viennent à reconnaître les politiques réellement favorables aux pauvres, cela pourrait bien mener à l’adoption de telles politiques.