N’en déplaise à la gauche liséenne, François Legault à raison…
Au Japon et en Corée, il y a moins de gens sans emploi et ceux qui travaillent y consacrent un plus grand nombre d’heures. Résultat ? On peut le voir, par exemple, dans le nombre de brevets. Le taux de décrochage est aussi très révélateur de l’effort consacré aux études.
Et pour ceux qui seraient tentés de conclure que le Québec s’en sort mieux parce que sa productivité est supérieure à celle du Japon et de la Corée, quelques faits élémentaires. Si Paul produit 5 « gizmos » par heure et qu’il travaille 2 heures par jour, il produira 10 « gizmos » par jour. Pierre lui produit 3 « gizmos » par heure, il est donc moins productif que Paul, mais il travaille 8 heures par jour, il produit donc 24 gizmos par jour, ce qui est beaucoup plus que Paul…
On a beau dire que le Japon et la Corée sont moins productifs que nous, ils compensent en travaillant plus longtemps. Imaginez ce que ce sera quand leur productivité rejoindra notre niveau ! Et ce jour n’est pas si loin. Entre 1981 et 2010, la croissance annuelle moyenne de la productivité a été de 1,1% pour le Québec contre 2,8% pour le Japon et 6,4% pour la Corée.
Ce que François Legault a dénoncé chez les jeunes, c’est ce que j’appelle la « culture du trophée de participation ».
Des jeunes qui pensent que tout le monde est pareil, que tout le monde doit réussir (on ne redouble plus dans les écoles), que les efforts ne sont plus nécessaires et que la compétition n’a plus sa raison d’être. Il suffit de faire acte de présence pour se faire dire qu’on est le meilleur, qu’on est spéciale. Des jeunes qui pensent que tout leur est dû; que travailler 40 heures par semaine leur donne droit au même succès qu’une autre qui travaille 60 heures par semaine…
Sources:
OECD StatExtracts
Tendances du taux de décrochage et des résultats sur le marché du travail des jeunes décrocheurs
Tableau 282-0001
La semaine de 60 heures.
On n’arrête pas le progrès!!!
C’est moi où les données sont mauvaises sur les brevets ?
http://www.stat.gouv.qc.ca/savoir/indicateurs/brevets/inventions_hab_g7.htm
Peu importe le domaine, quiconque ose dire que dans un ou plusieurs domaines les Québécois sont moins bons que le meilleur au monde, ou que le pure-laine est moins performant qu’un certain groupe d’immigrants, cela attire l’ire des pseudo journalistes (et des étudiants tellement paresseux qu’ils boycottent leurs cours (1)) ainsi que de la clique du Hétutistan, pour laquelle vous passez alors pour un « raciste », un « fasciste » et un « Québécophobe »!
C’est drôle, mais personnellement, je ne connais aucun peuple ou groupe particulier qui soit le meilleur au monde en tout. Je ne vois pas pourquoi les Québécois devraient faire exception…
Dans son article de ce matin, le journaliste Henry Aubin (B.A. Harvard; tiens, pas B.A. UQAM comme tant de nos journalistes francophones) rappelle que 17 % des Québécois de 19 ans n’ont aucun diplôme secondaire (le plus haut taux de décrochage au Canada), et que 32 % des étudiants universitaires décrochent avant d’obtenir un quelconque diplôme. Pendant ce temps, le taux de décrochage dans les écoles juives est de 1 % ou moins.
Il rappelle aussi que les fonctionnaires québécois s’absentent du travail en moyenne 12 jours par an (2.4 semaines!).
Une autre citation intéressante sur nos vaillants étudiants boycotteurs:
« A mass refusal to study (as a protest against shouldering North America’s lightest tuition fees) hardly testifies to an eager work ethic. »
(1) Ceux qui aiment boycotter leurs cours appartiennent aux départements et aux Facultés où le taux de décrochage est le plus élevé.
Je serais curieux de voir le comparo avec les % de syndication. Ça doit être assez révélateur aussi.
Production en série de carré rouge en gros
60h c’est une moyenne basse d’heure de travail pour exceller dans un domaine.
Si t’es né pour un p’tit pain, j’imagine qu’un p’tit 35-40h c’est suffisant…
J’ai vérifier et mes chiffres, qui viennent de l’OCDE, sont les bons.
Ici c’est la définition du brevet qui doit changer d’un organisme à l’autre.
Dans ton cas, le Québec se classe à 128 contre 354 pour le Japon. Les chiffres changent mais la conclusion reste la même.
Le travail rend libre, heil dollar!
Tu le sors d’où ce chiffre? Tu as des sources
Comme le dit si bien le boss de Dilbert, « don’t work harder, work smarter ». Si tu prends 60 heures pour faire ta semaine, il serait peut-être temps que tu revois ta façon de faire… ou bien que tu changes de domaine. En bout de ligne, ma valeur, c’est pas mon salaire annuel mais bien mon taux horaire qui compte. Pis si je fais 60h, ben mon salaire annuel ne va pas bouger et mon taux horaire va plonger, faque….
Vu sur twitter: et ils excellent aussi au niveau du taux de suicide! 😉
Bon, y a rien de mal à faire moins d’heure, c’est un choix individuel comme un autre. Le seul problème c’est lorsqu’on veut travailler moins mais avoir quand même les bénéfices que l’on aurait a travailler plus : en volant son prochain (redistribution), en mettant ça sur la carte de crédit de nos descendant.
Que ce soit clair avant qu’un gauchiste de service vienne nous sortir le fameux : les néolibéraux nazi veulent nous faire travailler 80 h
Je ne sais plus trop qui avait dit ça, mais il y a une réelle différence de culture entre les québecois et les canadiens anglais (on pourrait ajouter les asiatiques), c’est que les canadiens anglais vont préférer le travail, et les québecois le plaisir. L’un et l’autre ont leurs avantages. Ceux qui travaillent beaucoup vont plus loin dans leur carrière, font plus d’argent, et se consolent de ces deux situations en se permettant d’être arrogants envers ceux qui ont décidé de vivre. Ceux qui choisissent le plaisir voient moins à long terme, ont plus de difficultés financières (parce qu’ils passent moins de temps au travail), mais ils savent fêter et vivre (parce qu’ils passent moins de temps au travail).
En réalité je me demande à quoi peut bien servir de posséder 30 brevets si à la fin de tes jours tu te rends compte que t’as passé ta vie à ta job. D’autant plus que pour la majorité des travailleurs, cela consiste à taper sur un clavier de 8 à 5.
C’est un modèle qui est appelé à disparaitre ou à se transformer de toute façon. Les jeunes se rendent compte que le schéma actuel: travail first, vivre ensuite s’il reste du temps, n’est pas le seul possible, à condition que tu aspires à d’autre chose qu’une position importante dans une boite prestigieuse. J’aime bien ce côté méditérranéen et zen, je m’en confesse et je l’appuie lorsqu’il se manifeste. Tu vas évidemment accumuler moins de choses dans ta vie mais posséder beaucoup de trucs te rend nécessairement moins libre. Entre les deux, je choisi le plus difficile…
Je comprends que travailler 60 heures/semaine c’est bon pour le profit de l’employeur, mais en quoi est-ce avantageux pour l’employé ! Comme dit la chanson on perd sa vie à la gagner dans ce cas.
La solution que David va sûrement privilégiée, en tant que fidèle serviteur du capital, serait de diminuer le salaire des employés afin qu’ils se voient dans l’obligation de travailler 60 heures/semaine pour maintenir le même niveau de vie.
À propos de la productivité, vous oubliez une variable importante : l’effort, le mot à la mode par les temps qui court (Lucien Bouchard, François Legault et autres épouvantails de la droite) .
Votre hypothèse : Pierre lui produit 3 « gizmos » par heure, il est donc moins productif que Paul, mais il travaille 8 heures par jour, il produit donc 24 gizmos par jour.
Ce que vous ne mentionnez pas c’est que la productivité peut diminuer avec le nombre d’heures travaillées : fatigue, stress, perte d’attention, etc. L’humain n’est pas une machine vous savez ? Donc, il est vraisemblable que Pierre ne produisent plus qu’un « gizmos » par heure après 4 heures de travail. Toute votre bel arithmétique n’a donc rien de réaliste : (4×3) + (4×1) = 16 « gizmos » pour 8 heures de travail au lieu de 24 « gizmos » selon votre conjecture.
Ok, pour un gauchiste une personne qui aime son travail est un nazi. Next…
Je le vois tous les jours à mon travail.
Et le gars qui « work smart » s’il fait 60 heures tu va faire quoi, tu plaindre à ton syndicat ?
En bout de ligne tout ce qui compte c’est de savoir si tu es remplaçables ou pas dans ta compagnie.
Libre à lui de le faire.
Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. Pour le moment, quand mon CV apparait dans un appel d’offre, notre taux de réussite est très élevé. Pas d’inter-mandat pour moi, alors j’imagine que ma valeur est excellent.
Moi ce qui me fascine chez les Québécois c’est leur incapacité à concevoir que le travail puisse être du plaisir. Les Québécois opposent toujours plaisir à travail…
Oublions le simple aspect monétaire et disons simplement que le travail est un moyens de se réaliser, de se dépasser.
C’est un point sans valeurs car il est sans lien avec l’exemple qui voulait montrer qu’être productif, quand on ne travaille pas, ça donne rien.
C’est comme une personne intelligente qui n’étudie pas.
Et quel serait le motif du grief ?
Et tu fera quoi si une personne aussi bonne quoi décide de travailler deux fois plus fort? Parce que, par exemple… elle aime son travail !!! (ho sacrilège, une personne qui aime son travail) !
On voit immédiatement que tu n’as pas d’enfants…
4 certifications cette année. Beaucoup d’étude. Beaucoup de recherche. Beaucoup de lecture. Beaucoup d’amour pour mon domaine. Ma productivité continue d’augmenter. Et mon taux horaire aussi. Je préfère travailler une heure à $100/h que quatre heures à $25/h.
Ben voila, j’ai fait le choix de continuer à travailler.
?
Qui t’a dit que je n’aimais pas mon travail? Libre à ceux qui veulent en faire plus. Libre à moi de faire ce que je veux. Tu devrais remercier les gens qui font du 45-40h. Car le jour où ils vont faire du 55-60h, pour te démarquer ou pour satisfaire ton ego, tu vas devoir faire du 75-80h.
Ben voila, j’ai fait le choix de continuer à travailler.
Oups… correction… à étudier.
Si tu prends 60 heures pour faire ta semaine, il serait peut-être temps que tu revois ta façon de faire… ou bien que tu changes de domaine.
Dans les domaines dont on parles que c’est intéressant pour une carrière de faire 60 heures
1) Dans bien des cas la notion de faire ça semaine n’existe pas, si tu es en r&D, y’a pas de semaine, pas d’horaire, jamais trop de travail fait par personne.
Ouf!!!! Rejean qui nous parle de chiffre,on est pas sorti du bois! T’as résolu le concept de la moyenne Réjean ou tu y travaille encore?
On voit immédiatement que tu ne sais pas lire.
Je n’ai pas dit: « Oublions le simple aspect monétaire et disons simplement que le travail est le moyen de se réaliser, de se dépasser. »
J’ai dit:
Je n’ai pas dit: « Oublions le simple aspect monétaire et disons simplement que le travail est un moyen de se réaliser, de se dépasser. »
Et quand une personne aussi productive que toi décidera de travailler deux fois plus ?
Si tu savais…
Devines quoi champion? Je travaille justement en R&D !
je savais David, bref y’a beaucoup de domaine pour lesquels ils n’existent pas la notion de tâche à faire pour une journée, une semaine ou autre, pour lesquels ils n’existent jamais de moment avec plus rien à faire.
Merci bien, de m’attribuer le titre de Champion.
Dans ton cas on pourrait même parler de champion du monde.
Un, il faudra que mon employeur me paie mes 35h supplémentaires. Quand je fais du bénévolat, je décide moi-même de ma cause. Deux, il faudra que ça me dise… et ça ne me dit pas. J’étudie pour gagner plus de l’heure, pas pour faire plus d’heures. Et ce qui est bien, c’est que je vis dans un monde libre qui me le permet.
Méchant argument.
« le travail est un moyen de se réaliser » nous dit David. Je corrigerais en disant que le travail est un moyen pour l’employeur de réaliser des profits. Se réaliser ! Wow ! 60 heures sur une chaîne de montage, c’est toute une réalisation. 60 heures à faire la plonge Wow ! toute une réalisation de soi. Mais en bon serviteur du capital, David va nous dire qu’il n’y a pas de sot métier, bla bla bla ! 60 heures par semaine et au bout de quelques années tu viens de raccourcir ta vie (maladie, fatique, stress, etc.). Ça c’est se réaliser, mais dans la tombe. C’est positif cependant, ça donne une bonne raison de se lancer dans l’industrie de la « santé » et faire des profits supplémentaires après avoir rendu les travailleurs malades par exces de travail.
Pour David le travail, le travail et toujours le travail et fuck la famille et fuck la vie, celle-ci doit être au service du bon boss qui veut votre bien pour le mettre dans sa poche. On va les faire travailler les câliss, au fouet s’il le faut, on a besoin de profit pour les placer dans les paradis fiscaux.
« être productif, quand on ne travaille pas, ça donne rien. » Ben oui, si tu ne travailles pas y a pas de profit. Et si ton bon boss ne s’enrichit pas à quoi ça sert de vivre !
Et bien évidemment vous ne faites pas mention de votre erreur – je veux dire votre maquillage des faits – de croire, ou plutôt de nous faire croire, que la productivité d’un travailleur est constante quelque soit le nombre d’heures travaillées. En bon idéologue vous ne portez attention qu’à ce qui fait votre affaire.
Donc tu admets que Legault a raison.
S’est tu ce qui me fait chier avec le travail? C’est qu’une partie de ma paye sert à faire vivre des BS comme toi. Ce qui me fait chier avec le travail au Québec c’est pas d’être au service du « grand capital » ou d’un patron, mais d’être au service de paresseux qui font la belle vie en se faisant vivre par les autres.
Normalement les gens comme toi devrait me dire merci et rien d’autre.
Donc tu admets que la formation continue, c’est une perte de temps qui ne requiert aucun effort. Que ça n’augmente pas ma productivité. Que d’étudier en 2012, tout en travaillant, c’est loser.
Encore 2-3 posts et tu vas te mettre à parler de toi à la troisième personne du singulier.
Moi aussi je veux des remerciements de Réjean, dans n’importe quel autre partie du monde il serait mort de fait depuis longtemps.
Tu peux me donner la citation exacte ou j’ai dit ça?
Il pense que c’est une très bonne idée, surtout avec des gens comme toi. Il te remercie de la suggestion.
Encore 2-3 posts et tu vas te mettre à parler de toi à la troisième personne du singulier.
En effet. Au royaume des aveugles…
mais d’être au service de paresseux qui font la belle vie en se faisant vivre par les autres.
Donc ce qui te fait chier c’est de travailler pour un pdg qui ne criss rien de ses journées et qui vit la belle vie en gagnant 100 fois ton salaire ?
La réalisation de soi par le travail c’est un point centrale de l’idéologie marxiste.
Non, les PDG méritent leur salaire. Si n’importe que; PDG peut faire une job de concierge, in concierge ne peut pas faire une job de PDG.
Sauf qu’avec les marxiste tu ne travaille pas pour TE réaliser mais pour que l’État se réalise.
Owned.
Donc ce qui te fait chier c’est de travailler pour un pdg qui ne criss rien de ses journées et qui vit la belle vie en gagnant 100 fois ton salaire ?
Vous connaissez combien de PDG de compagnie qui sont des leaders dans leur domaine ?
Dites @respectable de m’écrire je veux pogner son gars! MOn père a perdu son garage a cause d’un gars de même.