Pour ceux qui l’ignoraient, le Bixi est débarqué dans la région de Washington DC il y a deux ans; une implantation qui s’est faite à grand renfort de subventions, plus de 16 millions de dollars de fonds public ont été dépensés dans cette aventure.
Un après son arrivée, les administrateurs de ce service de partage de vélo ont décidé d’analyser leur clientèle… Voici les résultats:
- 95% des utilisateurs ont au moins un diplôme de niveau collégial.
- 53% des utilisateurs ont une maîtrise ou un doctorat.
- 0% des utilisateurs n’ont qu’un diplôme de niveau secondaire.
- 90% des utilisateurs ont un emploi.
- 55% des utilisateurs font un salaire de 75 000$ et plus par année.
- Seulement 7% des utilisateurs font moins de 25 000$ par année.
En gros, le Bixi mis en place dans la région de Washington est un gros joujou pour riche qui a reçu 16 millions de dollars en subventions. Parions que ces gens avaient amplement les moyens de s’acheter leur propre vélo… Mon petit doigt me dit que la situation n’est pas très différente à Montréal…
CPE, non rien
Si je me souviens bien, il y a environ 1 an, une étude sur la clientèle des Bixis de Montréal avait révélé qu’environ 2% des déplacements en Bixi étaient accomplis par des gens qui auraient pris leur automobile à la place du Bixi. Seulement 2%!!! Les autres auraient marché ou pris les transports en commun. D’ailleurs, l’achalandage des lignes d’autobus/métro où le Bixi était le plus utilisé avait baissé tangiblement.
Ça veut dire que le but premier des Bixis qui était de réduire la pollution urbaine n’a jamais été atteint malgré la publicité et les « investissements » pharaoniques.
Bonjour,
Je suis un utilisateur Bixi à Montréal. Souvent les vélos sont brisés, ou ont des défauts mécaniques…. on tombe souvent sur un « citron ».
Les annonces publicitaires sur les vélos sont souvent vandalisées par des gauchistes bien-pensants. (Bref, c’est du vandalisme politique…) La rotation des vélos se fait de moins en moins bien… le matin les stations sont pleines… au centre-ville… Le service à la clientèle téléphonique est une véritable farce, la politique d’embauche favorise les jeunes issus de l’imigration, certains ont de la misère à parler un français disons normal… (Désolé, je suis obligé de dire ce que je pense… ) Pour moi, il est impossible que le fonctionnement de ce service soit rentable, à moins évidemment qu’ils triplent les prix… mais à ce moment-là le nombre de clients va baisser dramatiquement…. et aussi: on voit souvent des stations complètement vides… Et la situation empire d’année en année, le service à la clientèle et la qualité des vélos se dégradent…
… et j’ai oublié de dire que BIXI me semble donc plus une aberration idéologique qu’une véritable entreprise viable…
En réalité, à Montréal, environ 3% des déplacements se font en vélo selon les données de l’AMT et une bonne partie des utilisateurs se déplaçaient déjà en vélo, à pied ou en transport en commun. Bref, il y a eu un transfert modal.
Moi ce qui m’a bien fait rire, c’est quand j’ai appris que les utilisateurs de Bixis prenaient les vélos pour descendre dans le bas de la ville, mais avais pas le courage de les remonter 😛
Résultat? Des fonfons payés pour remonter les bixis en haut de la côte, en pick-up lol
L’intérêt du bixi n’est aucunement d’avoir un vélo pour moins cher. C’est plutôt d’avoir accès à un vélo au moment où on en a besoin (sans avoir à partir de la maison avec son vélo), et de pouvoir s’en débarrasser une fois le trajet terminé.
À Vancouver nous avons le « Car2Go, » une compagnie privée avec 300 Smart Cars que l’on peut louer avec une carte magnétique à la minute ou à l’heure à bon prix et les laisser n’importe où. Un très bon système, qui combiné avec la compagnie ZIPCAR, permet de vivre sans auto en vivant en ville.
J’ai vécu à Vancouver un an (je suis maintenant en banlieue) en utilisant ces solutions, qui sont d’ailleurs des compagnies privées (Zipcar est à la bourse). Je n’ai pas eu besoin de m’acheter une automobile et sans aucun doute j’ai pu minimiser mes déplacements.
Seule une automobile peut remplacer le besoin de s’acheter une automobile! À 35 ans, je n’avais aucune intention de prendre l’autobus pour aller faire ma commande chez Costco.
En passant, le système Zipcar est à des années lumière de « Communauto » à Montréal. On peut louer n’importe quelle sorte de voiture: une Prius, une BMW, en passant par un Pickup Truck! Tout est automatisé, sans avoir besoin d’aller chercher une clé en quelque part.
La seule façon qu’il y ait moins d’autos sur les routes des villes est de reconnaitre que l’auto est indispensable pour certains, et de songer à laisser certaines compagnies PRIVÉES s’installer pour offrir des solutions qui permettent aux résidents de vivre bien, sans posséder une auto.
Avec zipcar, qu’est-ce qui arrive quand on te laisse un véhicule avec le réservoir vide?
Selon zipcar.ca
frequently asked questions
who pays for gas?
We do. You just need to fill the tank using the fuel card inside the car when it gets to 1/4 full. Or is it 3/4 empty? Whichever. Such a complex thought for such an easy question. Watch our guy Paul fill up his Zipcar.
Il y a surement une conséquence fâcheuse au contrat si un usager laisse la voiture sans carburant.
Si je peux me permettre de tracer un parrallèle avec le salle de l’orchestre symphonique de Montréal c’est comme Mme Nathalie Ébralgy dénoncait c’est le système du Robin des bois à l’envers, prendre l’argent des contribuables plus pauvres que ceux qui peuvent se permettre d’aller voir un spectacle dans cette salle ou de se payer le Bixi et de payer payer un objet de luxe à ceux qui pourraient nous recheter 2 et 3 fois. Et ce système de Robin des bois à l’envers a une très groose cote chez notre gouvernemaman……