La prochaine fois qu’un gauchiste vous dira que le Québec n’est pas la province la plus imposée au Canada, montrez-lui ce graphique…
Voici comment se compare le taux d’imposition (on ne parle pas des taxes) du Québec aux autres provinces canadiennes:
Taux effectifs marginaux d’imposition: mesure l’impact de l’impôt sur le revenu fédéral et provincial qui se double de l’impact des réductions et des récupérations des crédits d’impôt et prestations fiscales en fonction du revenu lorsque le revenu augmente.
Voici le classement du Québec pour chaque catégorie de revenu familial:
- Jusqu’à 15 000$: 7e province la plus imposée
- 15 001$ à 35 000$: 1ere province la plus imposée
- 35 001$ à 60 000$: 1ere province la plus imposée
- 60 001$ à 100 000$: 1ere province la plus imposée
- 100 000$ et +: 1ere province la plus imposée
- Toutes les familles: 1ere province la plus imposée
Le Québec mérite amplement son titre d’enfer fiscal…
Source:
Que sont devenus les taux effectifs marginaux d’imposition des Québécois?
notre plus bas palier est plus haut que le plus haut palier de 7 (8?) province/territoire; notre second palier n’est dépassé que par le plus haut pailer récemment ajouté en NÉ
L’enfer fiscal québecois n’est rien comparer à l’enfer bureaucratique que doit passer une entreprise au Qc ne serait-ce que pour planter un clou sur une maison neuve.
Ceci dit, je sais pas s’il existe quelque part une source qui donnerait le même genre de donnée, mais incluant l’ensemble de la taxation à la consommation, municipale, impôt etc…
Pour moi c’est enfer fiscal pour tout la panoplie de crédit d’impôt et de subventions diverses aux particuliers et entreprises.
On se perd facilement.
Je regardais un peu les chiffres de la dette, selon un document de la CAQ, la dette du Qc aurait augmenté de 55% depuis que Charest est au pouvoir.
ca serait intéressant de complémenter cette info avec le cout de la vie dans les différentes provinces. Je me pose la question: oui je gagnerais plus cher a Ottawa ou a Calgary, mais combien cela m’en coutera de plus? (maison, électricité, etc…)
Les chiffres sont en proportion du revenu gagné.
Les chiffres sont en proportion du revenu gagné?
si je gagne 100k au quebec et 100k a calgary je serais imposé moins a calgary. Mais combien coute une maison a calgary ou a ottawa vs quebec par exemple.
Voila le sens de ma question. J ai des amis qui ont choisi de rester a Gatineau meme s’il travaillent a Ottawa car leur maison coutais beaucoup moins cher.
Est-ce vrai en moyenne?
C’est ± vrai. Les écarts de coût de la vie entre le Qc et les autres provinces sont en voie de devenir nulle.
http://cpp.hec.ca/fr/index/article/9271/le-quebec-en-voie-de-devenir-la-province-canadienne-la-plus-pauvre
Merci , c’est exactement ce que je cherchais.
Une autre vérité que JF lisee ne dira jamais!!!
Le cout d’une maison importe moins car il n’est pas un bien consommable, et maintien une valeur qui est recupperer a la vente. Un loyer par contre.
@Eric
JF Lisée est un ancien communiste, c’est lui-même qui l’a dit aux Francs-tireurs, il disait que quand il était jeune il distribuait des brochures communistes dans son école.
Il s’est surement rendu compte que son idéologie mènerait au désastre, alors il s’est modéré un petit peu pour devenir simplement « de gauche ». Expert communication et charismatique, il réussit à enguirlander un paquet de gens. Et puisqu’il parle bien, les gens le prenne pour un intello même si ce qu’il dit est rempli de sophismes.
Entrevue de Lisée avec La Presse (Publié le 07 novembre 2009)
La Presse: Parmi toutes les réformes suggérées, il y en a qui sont très radicales, comme se débarrasser purement et simplement du capitalisme. S’agit-il d’une solution souhaitable et réaliste?
Lisée: Souhaitable, oui. Réaliste, à court et moyen terme, non.
Ce que Lisée dit juste après:
Ceux qui le proposent, comme Hervé Kempf (NDLR: auteur de Pour sauver la planète, sortez du capitalisme) ou même Québec solidaire dans son manifeste, n’en sortent pas. Ils parlent de réformes. Les seuls qui en sortent sont les trotskystes d’Olivier Besancenot en France. Mais on n’est pas sûr que ce qu’ils proposent en échange soit souhaitable, et il faudrait de toute façon qu’ils soient élus à la présidentielle et ça n’arrivera pas.
Tu devrais faire la comparaison entre le Québec et la C-B ou l’Alberta. L’écart est encore plus frappant.
Par contre, pour le coût de la vie, il y a quand même une bonne différence entre le Québec et les autres provinces. Je le sais car j’habite en C-B. C’est surtout pour le logement. Pour le reste, c’est plus ou moins la même chose, en moyenne.
Et alors ?
Le facteur de conversion pour le coût de la vie est de 1,049.
Québec Solidaire qui ne sort pas du capitalisme! Il est vraiment attardé…
« Ceux qui le proposent, comme Hervé Kempf (NDLR: auteur de Pour
sauver la planète, sortez du capitalisme) ou même Québec solidaire dans
son manifeste, n’en sortent pas. Ils parlent de réformes. Les seuls qui
en sortent sont les trotskystes d’Olivier Besancenot en France. Mais on
n’est pas sûr que ce qu’ils proposent en échange soit souhaitable, et il
faudrait de toute façon qu’ils soient élus à la présidentielle et ça
n’arrivera pas. »
Québec Solidaire qui ne sort pas du capitalisme! Non mais il est vraiment attardé!
Prière de nous citer les éléments de leur programme qui correspondent à une sortie du capitalisme.
On pourrait commencer par ceci:
Afin de concurrencer les banques privées et ainsi fournir des services de proximité et abordables pour la population, il est proposé d’instituer une banque d’État, soit par la création d’une nouvelle institution, soit par la nationalisation partielle du système bancaire.
Ou encore ceci:
L’État québécois, comme fiduciaire des richesses de la collectivité québécoise doit s’assurer que les ressources naturelles profitent à toute la collectivité et non à quelques détenteurs de capitaux privés. En ce sens, l’État québécois développera diverses formes de propriété collective (société d’État, coopérative, propriété mixte avec majorité publique) dans le domaine de l’extraction et de la transformation des ressources naturelles.
Sans oublier ceci:
Les mises à pied importantes ou les fermetures d’entreprise devront être étudiées et approuvées ou refusée par une instance gouvernementale, afin de s’assurer que l’entreprise assume ses responsabilités sociales et environnementales.
En cas de fermeture dans le cadre d’une délocalisation d’entreprise, Québec solidaire entend reconnaître le droit aux employé-es de reconvertir l’entreprise en coopérative, le tout sans indemnisation à l’employeur.
Tu en veux d’autres ? C’est tellement facile de te rouler dans la farine…
Premièrement, le capitalisme, c’est le libre-marché, alors aussitôt qu’il y a une intervention de l’État pour redistribuer de la richesse ou prendre des décisions économiques à notre place ce n’est plus du capitalisme, car le marché n’est plus libre. Le système actuel, on appelle cela une économie mixte et ce que QS propose c’est du socialisme/communisme qui demandera un encore plus grand contrôle de l’état.
Tenter d’éliminer complètement le libre-marché, ça devient un état totalitaire qui contrôle tout parce qu’il veut empêcher les gens d’échanger entre eux ou qu’ils force les gens à prendre commettre des actes qu’ils ne ferait pas normalement sans contrainte de la loi. Même l’URSS n’a pas réussit à éliminer les racines du capitalisme qui consistent à échanger naturellement des biens et services dans des échanges mutuellement bénéfiques. À l’époque de Stalin, il y avait un marché noir dans lequel les gens s’échangeait des choses, (surtout des biens en pénurie que l’état n’arrivait pas à produire en quantité suffisante) alors que c’était totalement illégal.
@David
Tant que l’économie reste mixte, ce n’est pas une sortie du capitalisme. Et une banque, même nationale, si elle opère comme une banque privée, ça reste dans le capitalisme.
@Matlin
Vous opérez selon une définition simpliste du capitalisme. Les échanges économiques ont existé bien avant l’apparition du capitalisme. Le capitalisme, c’est une théorie de la valeur servant à moduler ces échanges.
Par exemple, les rituels d’échange de cadeau chez les aborigènes du Pacifique, c’est de l’échange économique, mais pas capitaliste.
La plupart des gens qui font des commentaire d’une infini stupidité ont assez de jugement pour m’envoyer un email qui me demande d’effacer le dit commentaire au lieu de l’approuver.
Quand j’ai lu ton commentaire, j’ai pris le temps de vérifier 3 fois mes emails, j’étais sûr que tu me demanderais de l’effacer… J’ai probablement surestimer ton jugement…
Donc je retient de ton commentaire que la nationalisation c’est un processus capitaliste parce que les entreprises étatiques fonctionne comme le secteur privé… Il faudrait en toucher un mot à la SAQ.
Conclusion, j’envisage de déménager au Venezuela car Philippe vient de m’apprendre que Chavez est un grand capitaliste…
Merci pour tes commentaires, ils font avancer la cause de la gauche…
L’échange, le troc dans sa plus simple expression, c’est par définition du capitalisme. Car quand on troque, on attribue ressaisissement une valeur aux choses.
Je suis sidéré que tu n’ai pas fait ce raisonnement par toi-même.
La nationalisation c’est le capitalisme.
La guerre c’est la paix.
La liberté, c’est l’esclavage.
L’ignorance, c’est la force.
Ça sonne bien !
@ Philippe
En général, on définit capitalisme par « propriété privé des moyens de production ». Je veux bien croire qu’une économie mixte dont certain actifs sont nationalisé ne soit pas communiste, mais on ne pourrais pas la caractériser comme étant capitaliste non plus (d’où le nom « mixte »).
Mais j’avoue ne vraiment pas voir où l’exemple de la banque nationalisé veut en venir… pourriez-vous m’éclairer?
Quand on nationalise l’économie est moins capitaliste, moins mixte, on sort du capitalisme. Tellement évident. Les programmes de nationalisation c’est ce qui défini le socialisme.
Coudonc, ton vrai nom ça serait pas Bob Gainey? À lire ta définition des échanges (des cadeaux) tu serais du style à avoir tradé Ryan McDonagh contre Scott Gomez…
Quelques précisions.
Bien qu’il soit évident que QS propose des balises claires au capitalisme, il est nettement exagéré de dire que cela serait une sortie du capitalisme, pour deux raisons principales:
1) Maintien du système monétaire et bancaire. D’ailleurs, privatisation partielle des banques, cela signifie que la banque étatisée rivalise contre les banques privées. C’est l’efficacité ou la faillite.
2) Maintien de la propriété privée des moyens de production (pour sa majeure partie)
Je n’ai jamais voulu prétendre que QS ne rendrait pas le Québec moins capitaliste, j’ai simplement souligné qu’il était exagéré de décrire son programme comme une sortie. Une sortie, ce serait carrément une révolution communiste.
Prenez l’exemple inverse: vous qui critiquez tant la social-démocratie, diriez-vous que de privatiser l’éducation (tout en maintenant le reste), c’est une sortie?
C’est le problème avec David et d’autres ici, ils exagèrent la réalité en manquant de rigueur dans leur formulation.
@David
Vous opérez avec une définition trop large du capitalisme. Capitalisme n’est pas synonyme de commerce. Tout capitalisme implique le commerce, mais tout commerce n’est pas capitaliste.
Voici quelques conditions minimales du capitalisme:
1) Propriété privée des moyens de production
2) Banques
3) Dématérialisation de l’accumulation de capital, dont la dénomination se fait par les marchés financiers.
Les fermiers perses de la dynastie sassanide qui s’échangent un mouton pour cinq boisseaux de blé, c’est du commerce, mais pas du capitalisme.
Québec solidaire souhaite qu’on fasse bien plus que revoir les règles du capitalisme. La formation politique de gauche veut qu’on abandonne la forme actuelle de ce système économique, et qu’on la «dépasse».
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200904/30/01-852034-quebec-solidaire-veut-depasser-le-capitalisme-actuel.php
I rest my case.
Non, c’est toi qui utilise le sophisme de l’homme de paille pour parler du capitalisme.
C’est la forme la plus pure de capitalisme. Une transaction volontaire entre 2 personnes qui y voit un profit. C’est la définition même du capitalisme.