Cette semaine, Jean-François Lisée nous a, une fois de plus, radoté son petit catéchiste socialiste: les riches s’enrichissent et par conséquent les pauvres doivent s’appauvrir.
En guise de preuve, on nous apprend que les salaires médians des dirigeants des 60 entreprises qui composent l’indice TSX60 ont augmenté en moyenne annuellement de 10,9% depuis 12 ans. Une catastrophe selon la gauche puisqu’il existerait une relation de cause à effet négative entre le salaire des patrons et le sort des pauvres.
Vraiment ?
Je me suis amusé à mettre sur un graphique le salaire médian du TSX60 et le taux de pauvreté au Canada depuis 1998, le résultat risque de déplaire à la gauche…
Non seulement il est impossible de voir une augmentation de la pauvreté lorsque les salaires des patrons du TSX60 augmentent, mais on observe plutôt la relation inverse. Quand les salaires augmentent, la pauvreté diminue, quand les salaires diminuent, la pauvreté augmente ou reste stable.
En bref, on voit exactement le contraire de ce qui est prêché par les socialistes !!!
Mais n’allez surtout pas croire que les gauchistes vont se réjouir d’une baisse de la pauvreté si cette dernière est associée à une hausse des salaires des CEO. Voyez-vous, l’idéologie des socialistes c’est l’idéologie de la jalousie. Par conséquent, la gauche se fiche pas mal du sort des pauvres, ce qui compte c’est de punir les riches.
Le tout merveilleusement bien résumé par Margaret Thatcher:
Pour terminer, précisions que si le gouvernement décidait de confisquer la totalité des revenus des 100 dirigeants d’entreprises canadiennes les mieux rémunérés pour le redistribuer aux pauvres, cela permettrait d’augmenter leurs revenus de… 45¢/jour !
Sources:
Tableau 202-0802
Encore là David confond corrélation et relation causale. Tactique hatibuelle chez lui et chez tous les propagandistes et apologistes des inégalités économiques.
Un relation de cause à effet implique une variable temporelle. C’est-à-dire que la cause vient avant l’effet.
1. David nous dit que lorsque « les salaires [des riches] diminuent, la pauvreté augmente « . Or le graphique va de 1998 à 2009 et non l’inverse. Il est donc impossible de savoir ce qui advient lorsque les salaire des riches diminuent, car il faudrait alors faire un voyage dans le temps pour le savoir !!!
2. Ensuite David nous affirme, d’après les données du graphique, que la « baisse de la pauvreté […]est associée à une hausse des salaires des CEO ». Or, effectivement c’est ce que l’on constate, il s’agit bien d’une corrélation qui est révélée par ce graphique. Mais ce que David ne mentionne pas, c’est que ce n’est pas une relation de causalité, jusqu’à preuve du contraire. On n’a aucune certitude que c’est bien la hausse des salaires des riches qui est la cause de la baisse de la pauvreté. Cette baisse est reliée à une multitude de facteurs que David prend bien soin de ne pas mentionner et de ne pas rechercher d’ailleurs. Propagande exige.
Et moi j’émets l’hypothèse que l’accroissement de la richesse de cette minorité et des inégalités économiques qui s’ensuivent, n’ont aucune influence sur la baisse de la pauvreté, bien au contraire. Comment soutenir que le fait qu’une minorité possède la plus grande part de la richesse mondiale, ferait en sorte d’enrichir le reste de la population !!!
Et pour finir maître David y va d’un procès d’intention : « la gauche se fiche pas mal du sort des pauvres, ce qui compte c’est de punir les riches. » Absurdité totale.
Voilà encore une fois la propagande en action.
Voyez l’impact que peuvent avoir les hautes rémunérations. Dans cet exemple, il s’agit de l’exemple français : http://www.les-crises.fr/rapport-hirsch/
« Si un État veut éviter la désintégration sociale, il doit veiller à ne tolérer aucune augmentation de l’extrême pauvreté comme de l’extrême richesse dans quelque partie que ce soit du corps social, parce que l’une comme l’autre conduisent au désastre. C’est pourquoi le législateur doit veiller à fixer clairement les limites acceptables de la richesse comme de la pauvreté. » [Platon – Les Lois]
« Il y a trente ans, le facteur multiplicatif entre le salaire moyen d’une entreprise et le salaire le plus élevé était de 20. Cette règle était très sage. Maintenant, on avoisine les 200. C’est extrêmement pernicieux. […] Il y a aujourd’hui une attention démesurée portée aux revenus et à la richesse. Cela détruit totalement l’esprit d’équipe. » [Peter Drucker, 2000– théoricien américain du management ]. Citation prise sur le site http://www.les-crises.fr (1er au top français des blogs en économie)
Yeah, Margaret Tatcher qui prenait le thé avec Augusto Pinochet…
J’admire Magaret Thatcher et surtout… J’adore l’ambiance dans les assemblées britanniques, on peut les écouter rire pendant des heures!
On savait que Réjean était trop bête pour faire le calcul d’une moyenne, maintenant on sait qu’il est trop bête pour lire correctement un texte.
Jamais je ne dit qu’il il y un lien de cause à effet, je dit plutôt: « quand les salaires augmentent, la pauvreté diminue, quand les salaires diminuent, la pauvreté augmente ou reste stable. »
C’est la gauche qui prétend qu
La pauvreté diminue. Mais comme je dis, la gauche c’est l’idéologie de la jalousie: au diable les pauvres, il faut punir les riches.
Ce que la gauche veut c’est l’égalité dans la misère.
La récession a diminué les écarts de richesse:
Ce qu’on peut voir c’est que les revenus des PDG, contrairement à ceux des travailleurs, sont sujets à d’importantes variations qui sont fonction de la croissance du PIB. Même quand la croissance du PIB est négative, les travailleurs sont quand même capables de s’en tirer avec des augmentations alors que du côté des PDG les baisses sont brutales.
En bref, contrairement à ce qu’affirme la gauche, il est faux de dire que les riches sont à l’abri des récessions. Quand l’économie se plante, les PDG sont sévèrement punis; quand l’économie prend du mieux, ils sont généreusement récompensés. Une belle démonstration de l’action de la main invisible.
Est-ce que les pauvres augmentent leur qualité de vie quand la récession réduit les écarts de richesse ?
Mais comme je dis, la gauche c’est l’idéologie de la jalousie: au diable les pauvres, il faut punir les riches.
Ce que la gauche veut c’est l’égalité dans la misère.
Margaret Tatcher a aussi enfanter Hitler. On connaît la chanson.
Pendant ce temps les terroriste de la CLASSE ont encore frappé:
http://www.journaldemontreal.com/2012/04/12/vandalisme-a-luniversite-de-montreal
Qu’attend la police pour mettre des gens en prison?
» Si un État veut éviter la désintégration sociale, il doit veiller à ne tolérer aucune augmentation de l’extrême pauvreté comme de l’extrême richesse dans quelque partie que ce soit du corps social, parce que l’une comme l’autre conduisent au désastre. »
je suis plutot d’accord avec vous que L’EXTRÈME pauvreté et richesse est mauvaise pour la cohésion sociale, mais je pense que ce qui tue la société encore plus vite est l’extrème égalité, qui n’est pas créée en raison de l’égalité de production des individus qui composent la société, mais par la redistribution de la richesse décidée arbitrairement par une personne. supposons un instant une société où les gens produiraient un travail de valeur égal, tout le monde fait l’effort et il n’y a donc pas de redistribution; cette société serais idéale, vous en conviendrez, monsieur swanson. par contre, dans la réalité, il y a les bs et autres profiteurs qui recoivent l’argent des plus travaillant, donc la redistribution décourage ceux qui se font enlevé de l’argent pour pouvoir payer le luxe de ceux qui ne font pas leur juste part. la répartition de la richesse pour les soins essentiels tels l’éducation et les soins de santé est primordiale, mais il y a énormément de dépenses inutiles et les financer à même le dos des bien nanties va encourager ces derniers à partir d’ici.
»C’est pourquoi le législateur doit veiller à fixer clairement les limites acceptables de la richesse comme de la pauvreté. »
nous avons déjà ces limites de fixées: pour empêcher l’extrème pauvreté, il y à le bs. pour empêcher l’extrème richesse, il y à l’impot progressif.
Bonjour David,
Qui êtes vous ?
Quels sont vos collaborateurs ?
On dit que pour mieux comprendre un texte, il est toujours utile de savoir qui nous parle?
Dans une longue entrevue que vous avez donnée à la radio, vous avez tenu à taire le travail que vous occupez: je vous avoue que çà m’intrigue.
Pour entendre l’entrevue dont je parle en 12:
http://www.radioego.com/ego/listen/8344
@ the king. Le problème est que vous présupposez que la richesse provient uniquement du travail. Or, l’extrême-richesse du 1 % provient principalement des placements, de la spéculation, du capital, etc. L’écart avec les salariés augmente énormément car le travail est mal rémunéré. De plus, il est prouvé que ces ultra-riches ne contribuent pas plus que ce qu’ils ne peuvent à l’économie. Leur fric n’est d’aucune utilité. Ils ne mettent pas leur argent dans de l’investissement productif. Un texte intéressant sur le creusement des inégalités aux États-unis : http://criseusa.blog.lemonde.fr/2012/01/11/les-rivalites-patrimoniales-les-mecanismes-de-creusement-des-inegalites-aux-usa/
«Margaret Tatcher a aussi enfanter Hitler. On connaît la chanson.»
Non, ça c’est faux. Mais dis-moi, tu défends vraiment l’amitié entre Tatcher et Pinochet? Tu ignores vraiment qu’ils étaient des amis et que Pinochet lui rendait régulièrement visite? D’ailleurs, quand il a été arrêté, il était à Londres en voyage privé chez sa bonne amie. Tu nies ces faits connus et avérés? Hum… pas très joli.
« C’est pourquoi le législateur doit veiller à fixer clairement les limites acceptables de la richesse comme de la pauvreté. »
Je ne comprendrai jamais ce désire de voler le bien d’autui au nom du très théorique bien commun.
Le socialisme est non seulement innefficace, il est aussi, et surtout, parfaitement immoral.
David dit : « quand les salaires augmentent, la pauvreté diminue, quand les salaires diminuent, la pauvreté augmente ou reste stable.
Wow ! Comment avez-vous pu découvrir une relation aussi obscure. Y a pas à dire, vous êtes un vrai génie. Personne n’aurait pu deviner ça.
On peut voir une corrélation, mais vous ne pouvez prétendre que la hausse des salaires des riches est un indice certain de la baisse de la pauvreté, et donc qu’il s’agit d’un phénomène – les inégalités économiques – qu’il faut encourager. Car c’est bien d’eux, les riches, dont vous parlez et non de la population en général.
La corrélation n’est pas une causalité. Même si vous prétendez le contraire, c’est bien cela que vous voulez illlustrer : un lien de cause à effet entre l’augmentation du salaire des plus riches et la baisse de la pauvreté des plus pauvres. Créer l’illusion d’une relation de cause à effet. Un truc de rhétorique du discours néolibéral.
Implicitement donc, en catimini, vous voulez prouver ceci : que le fait que les riches soient de plus en plus riches a une influence négative sur la pauvreté. Que l’augmentation des inégalités économiques est un progrès social, une bataille gagnée contre la pauvreté. Qu’il faut donc encourager l’écart entre les riches et les pauvres pour que ceux-ci s’enrichissent !!! Ce qui est faux. La richesse ne peut pas être à deux place en même temps. Si une minorité s’accapare de la presque totalité de la richesse mondiale, comment pouvez-vous prétendre que la part restante, elle, augmente !!! Si les riches possèdent les trois quart du gâteau, il n’en reste que le quart, à moins que 3 + 1 = 6 !!!
Vous affirmez qu’il y a corrélation entre l’augmentation des salaires et la baisse de la pauvreté. Rien de plus normal. Jamais on aurait pu deviné ça. Un mystère insondable !!! Si mon salaire augmente je suis moins pauvre. Incroyable ! Mais vous considérez ici le salaires des riches et ça fait toute la différence. Un beau maquillage. Vous en patinez un coup, hein ! monsieur sait-tout.
Cessez donc de vous en prendre à la personne et demeurez donc dans les limites du sujet de conversation, ça fait plus distingué, ça démontre plus de noblesse de coeur et d’esprit.
@Réjean
«Comment soutenir que le fait qu’une minorité possède la plus grande part de la richesse mondiale, ferait en sorte d’enrichir le reste de la population !!!»
C’est pourtant simple : de la richesse est créée. L’économie n’est pas une zero-sum game. Par contre, ce phénomène s’opère à une condition : une économie libre. Si l’État réglemente, on nuit à la création de richesse, donc on finit parfois par creuser les iniquités.
@Ian Swanson
J’ai lu l’article que tu donnes comme exemple (http://www.les-crises.fr/rapport-hirsch/).
Ma réponse : on sait que tout ce que l’État touche devient systématiquement un désastre ! L’économie là-bas est hyper-régulée, et l’État français est l’un des plus interventionnistes en Occident. D’ailleurs, la France décroche une médiocre 42e place au classement mondial de la liberté économique. Voici quelques exemples de pays qui font mieux (i.e. économies plus néolibérales) :
– Costa Rica
– Mongolie
– Zambie
– Bahamas
– Pérou
– Corée du Sud
Pas surprenant qu’en France, la classe moyenne s’appauvrisse ! Alors que tu tentes d’invalider une théorie néolibérale, tu confirmes plutôt que l’interventionnisme est voué à l’échec.
P.S. Je n’en reviens pas que ce rapport de Terra Nova demande plus de régulations, alors que leur économie est déjà sur-réglementée.
J’aimerais ajouter que cette donnée (42e place), vient de l’Institut Fraser, mais si on regarde du côté de la fondation Heritage, c’est encore pire : 67e place. D’après ce classement, le Kazakhstan, le Mexique, la Jamaïque, le Rwanda, la Colombie et l’Arménie sont plus néolibéraux que la France.
La France aurait vraiment, mais vraiment besoin d’une réforme complète de son modèle économique et d’une révision majeure du rôle de l’État. C’est urgent.
Je n’ai aucun collaborateur et si je me suis fait un devoir de ne jamais mélanger mon travail à ce blogue, c’est parce que mon travail est très prenant sur le plan personnel, je travail auprès de gens qui ont le cancer. Je ne veux pas mélanger mon travail à mon passe-temps.
dddd
C’est faux.
Les indignés sont présents sur Wall Street pour dénoncer le 1% de la population la plus riche. Selon vous, quelle proportion de ce 1% représentent des professionnels travaillant dans le secteur financier ? À peine 14%. À titre indicatif, 16% des 1% les plus riches sont des médecins.
En 2010, 70% des Américains qui se sont taillé une place dans ce classement sont des self-made men, autrement dit, ils ont construit leur fortune à partir de rien, ils ont du travailleur pour monter une entreprise viable. Seulement 30% des millionnaires classés ont acquis leur fortune via un héritage, donc sans avoir eu besoin de travailler.
En 1946, le revenu fiscal du top 1% des Canadiens les plus riches représentait 45,5% des revenus économiques. En 2007, cette proportion est passée à 67,8%. Si l’on regarde du côté du top 0,01% des Canadiens les plus riches, c’est 73,7% de leurs revenus économiques qui provenaient d’un salaire. Toujours pour l’année 2007, la proportion du revenu économique des riches provenant d’un salaire était à toute fin pratique identique à la proportion de l’ensemble de la population. En bref, les riches comme les pauvres doivent travailler pour gagner leur vie.
Ici on parle des revenu du TSX60, je vois que tu as toujours des difficultés en lecture mon Réjean.
La lecture mon Réjean… Jamais je ne dit qu’il y a une corrélation. C’est la gauche qui a fait cette affirmation et j’ai montré qu’elle était mensongère.
Là tu m’a bien lu. La lutte contre les inégalité ne sert qu’a créer l’égalité dans la misère. Lutter contre les inégalités, c’Est lutter contre les pauvres. Les chiffres présentés dans ce billet le montrent clairement.
Dans la société “A”, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 10 000$/an et celui des plus riches est de 100 000$/an. Autrement dit, les plus riches gagnent 10 fois le salaire des pauvres.
Dans la société “B”, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 100$/an et celui des plus riches est de 500$/an. Autrement dit, les plus riches gagnent 5 fois le salaire des pauvres.
Il ne fait aucun doute que la société “A” est plus inégalitaire que la société “B”. Mais dites-moi, dans laquelle de ces 2 sociétés les pauvres s’en tirent-ils le mieux ? Dans la très inégale société “A” où les plus pauvres gagnent 10 000$/an, ou encore dans la très égale société “B” où les plus pauvres gagnent de 100$/an ?
@ ian swanson
vous avez raison lorsque vous parlez de la fortune de ultra-riches, cependant, si on fait exception de ces héritiers milliardaires ou des spéculateurs et autres, une bonne proportion de la classe riche a travaillé fort pour parvenir à être riche. d’un autre coté, une société avec une redistribution très forte risque de voir partir les gens aptes à faire les emplois les plus demandant, puisque les salaires vont être plus avantageux ailleurs. de toute façon, ce n’est pas le cas des ultra riches (1/ 1 000 000?) qui compte, mais le principe que une personne qui travaille peu reçoit peu et qu’une personne qui travail beaucoup ou prend les risques de démarrer son entreprise gagne généralement plus, et ce pour la majorité de la population. ce que je critique de la répartition de la richesse, ce ne sont pas les services essentiels, mais ceux qui gâtent une partie de la population – qui n’est pas celle dans le besoin – des programmes de subventions aux entreprises ou aux artistes qui ne favorisent pas la classe de gens qui travaillent à faibles revenus, mais qui imposent fortement les gens ayant des emplois qualifiés tels les scientifiques de tout acabit ou les entrepreneurs. bref, ça se résume ainsi: on prend l’argent dans les poches des gens qualifiés de la classe moyenne ou riche (les ultra-riches peuvent profiter des paradis fiscaux) pour la remmettre dans les poches d’entrepreneurs ou d’artistes ayant déjà de bons revenus, plutot que d’envoyer un gros chèque aux plus défavorisés, ce qui serait, je l’estime, un compromis potable.