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French parents to boycott homework A group of French parents and teachers have called for a two-week boycott of homework in schools, saying it is useless, tiring and reinforces inequalities between children. They say homework pushes the responsibility for learning on parents and causes rows between themselves and their children. And they conclude children would be better off reading a book. « If the child hasn’t succeeded in doing the exercise at school, I don’t see how they’re going to succeed at home, » said Jean-Jacques Hazan, the president of the FCPE, the main French parents’ association, which represents parents and pupils in most of France’s educational establishments. « In fact, we’re asking parents to do the work that should be done in lessons. » Catherine Chabrun, president of the teachers’ organisation Co-operative Institute of Modern Schools (ICEM), says homework also reinforces inequalities. « Not all families have the time or the necessary knowledge to help their offspring, » she said. |
Il est stupide pour les étudiants québécois de boycotter leurs cours pour se priver de connaissances, mais au moins ils sont les seules victimes de leur boycott. En France, quand des parents trop paresseux décident de boycotter les devoirs de leurs enfants, ils ne sont pas les victimes de leur geste puisque c’est leurs enfants qui devront, éventuellement, en payer le prix.
Les devoirs, en particulier à l’école primaire, ne sert à rien. C »est essentiellement du child labor.
De l’ironie j’espère.
Il manque un élément essentiel : en réalité les devoirs au primaire en France sont interdits.
Et qu’on ne vienne pas dire que les petits Français connaissent moins de choses que les petits Québécois ou Américains, svp !
C’est mentionné dans l’article et c’est aussi dit que personne ne respecte cette « loi » ancestrale.
Ça donne des travailleurs qui ont besoin de 6 semaines de vacance, d’une semaine de 35 heures et des suicides en masse quand la pression au travail est un tant soit peu élevée.
Pas un gros fan des devoirs non plus.
Les soirs et fins de semaines sont les seules période où les enfants des parents travailleurs ne sont pas à la merci du système d’éducation québécois.
Je suis tout à fait capable d’éduquer mon enfant sur ces heures hors-système étatique.
@Occam
D’un autre côté les devoirs en général couvrent moins de fausses matières (enfin, à mes souvenirs).
Même sur un sujet sur la France, il a encore le moyen de nous trouver un article en anglais.
« Ça donne des travailleurs qui ont besoin de 6 semaines de vacance, d’une semaine de 35 heures et des suicides en masse quand la pression au travail est un tant soit peu élevée.» La France offre aussi des travailleurs plus productifs, qui sont généralistes et qui ont une bonne capacité d’adaptation, qui ont une culture générale et à qui on ne dit pas depuis qu’ils sont tout petits qu’ils sont les meilleurs et que le succès est garanti.
faux.
http://www.antagoniste.net/2012/02/20/lisee-prise-4-la-productivite-des-quebecois/
« C’est mentionné dans l’article»
Je ne lis pas vraiment les articles en anglais sur la France.
«Ça donne des travailleurs qui ont besoin de 6 semaines de vacance, d’une semaine de 35 heures et des suicides en masse quand la pression au travail est un tant soit peu élevée.»
vacanceS
Une vacance c’est un vide à combler.
Et franchement, les Québécois se suicident beaucoup et les élèves québécois formés par l’école québécoise sont incultes et d’une formation très très moyenne. 13 ans pour faire la même chose qu’en 12 ans en France.
Tiens, David, au sujet de vos idoles anglosaxophones :
http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2012/03/royaume-uni-un-adulte-sur-cinq-est.html
Royaume-Uni — un adulte sur cinq est analphabète
A la fin de l’année scolaire courante, mes cinq enfants auront cumulé 48 années de scolarité, dont 31 au primaire réparties comme suit : 19 années dans le système québécois (dont 3 au privé), 5 dans le système français (privé sous contrat – similaire à nos écoles privées subventionnées québécoises) et 7 années d’enseignement à la maison.
Notre expérience m’amène à croire qu’il y a corrélation négative entre la quantité de devoirs et la compétence des profs. J’ai en effet l’impression que les bons profs n’ont pas besoin d’imposer beaucoup de devoirs pour transmettre leur matière. Les professeurs que nous avons jugés le moins favorablement jusqu’à maintenant ont tous en commun l’imposition régulière de nombreux et longs devoirs (je ne parle pas d’efforts ponctuels de rattrapage). Pire, ces devoirs concernent souvent de la matière jamais abordée en classe et sont donc une façon de pelleter de la matière dans la cour des parents.
Enfin, je n’ai observé aucune forte corrélation entre la quantité de devoirs et le succès académique. Les années où les enfants ont le mieux progressé n’étaient pas celles où ils ont mis le plus de temps dans les devoirs après l’école (j’exclus nos années de homeschooling – aucune école ne peut rivaliser avec les résultats de l’école à la maison…).
Quelques observations personnelles sur les différences scolaires France-Québec …
– En France, conformément à la loi, les enfants n’avaient pratiquement pas de devoirs, juste quelques leçons et de la lecture. Malgré tout, ils y ont appris plus que dans le système québécois. Les profs étaient tous exigeants et les enfants n’étaient pas leurs « p’tits z’amis ». Pas de doute à mes yeux que les jeunes Français finissent le primaire mieux outillés que les Québécois. Mes jeunes qui ont fait la transition France-Québec avaient pris, en trois ans là-bas, une grosse année d’avance. Seul le niveau en math nous a semblé équivalent, et leur anglais était plutôt faible (compensé par une base d’allemand et d’espagnol).
– Le calendrier scolaire français (congé le mercredi, semaine de « relâche » toutes les 6 semaines de cours) nous a semblé mieux centré sur les besoins des enfants, du moins dans les premières années du primaire.
– Mes collègues de travail Français montraient une culture générale et une curiosité impressionnantes (sauf en économie – là c’était la catastrophe) et les sujets de conversation sur l’heure du lunch étaient variés. De retour au Québec, dans un milieu de travail similaire, j’ai frôlé la dépression à force d’entendre parler de Star Académie et du Canadien à longueur de semaine. Le bagage de connaissances transmis à l’école nourrit certainement cette différence.
– Dois-je mentionner la qualité du français? Aucune comparaison n’est possible entre les produits des deux systèmes.
Après y avoir vécu quelques années, mon bilan de la société française est plutôt négatif mais l’école primaire fait partie de ses points positifs.
Je vois donc l’opposition aux devoirs cité dans cet article non comme de la paresse des parents mais plutôt comme le refus d’abaisser les attentes envers les instituteurs.
Le Québec gagnerait certainement à se montrer ainsi plus exigeant et intransigeant face à ses professionnels de l’éducation. Ce n’est pas en tolérant docilement de faire du rattrapage systématique le soir à la maison pour combler les lacunes du système qu’on aidera les bons profs, ceux qui tiennent héroïquement l’édifice debout, à prendre le dessus sur le bois mort.
Il faudrait aller manifester en avant de chez Gabriel Nadeau Dubois au…. [CENSURÉ PAR LE MODÉRATEUR]
@Seb
On dit que les Français on beaucoup de connaissance théorique mais niveau pratique c’est très minimaliste tandis qu’au Québec ça serait l’inverse. D’après ta perception est-ce que c’est vrai ? Je suis curieux d’avoir ton avis sur la question.
@bobjack
Je me remémore effectivement plein d’exemples d’amis ou de collègues Français qui n’avaient aucun sens pratique… Il est aussi vrai que mes collègues Québécois et moi avions la réputation d’être très orientés vers les résultats quitte à froisser parfois certaines susceptibilités…
Mon expérience là-bas ne me permet donc pas de contredire ce cliché mais j’aurais tendance à le nuancer en pensant à d’autres collègues très pragmatiques qui compensaient pour les théoriciens…