Rick Perry, lors d’un débat dans une primaire républicaine, le 9 novembre 2011:
Barack Obama, en pleine campagne présidentielle, le 5 juin 2008:
Selon vous, quelle gaffe a le plus retenu l’attention des médias ?
Rick Perry, lors d’un débat dans une primaire républicaine, le 9 novembre 2011:
Barack Obama, en pleine campagne présidentielle, le 5 juin 2008:
Selon vous, quelle gaffe a le plus retenu l’attention des médias ?
Puisque l’actualité s’y prête, quelques chiffres sur les frais de scolarité au Québec et au Canada.
Le Québec était la province avec les plus bas frais de scolarité en 1990 et en 2011. C’est aussi l’une des provinces où les frais de scolarité ont le moins augmenté durant cette période.
Voici l’évolution des frais de scolarité au Québec en dollars constants.
En 1968, le Québec a gelé les frais de scolarité à 547$. Depuis, ils n’ont été dégelés, de manière temporaire, qu’à seulement deux reprises, si bien qu’en 2011 ceux-ci étaient de 2 411$.
Si l’on tient compte de l’inflation, la somme de 547$ payée en 1968 représente l’équivalente de 3 472$ en 2011. Donc, quand on compare l’évolution des frais de scolarité en dollars de 2011, le montant payé en 1968 est supérieur au montant payé en 2011. Il est faux de prétendre que les frais de scolarité ont été gelés au Québec, car dans la réalité, en refusant de les indexer à l’inflation, ils ont été réduits.
Le résultat d’une telle politique ?
Que dire de plus…
En passant, une étude de Statistique Canada a confirmé que la hausse des frais de scolarité n’avait pas d’impact sur la fréquentation des universités. Entre 1993 et 2001, les frais de scolarité ont augmenté de 77% au Canada. Durant cette même période, les jeunes de familles à revenu moyen ou faible n’étaient pas moins susceptibles de fréquenter l’université en 2001 qu’ils ne l’étaient en 1993. Conclusion: une hausse des frais de scolarité n’a pas d’impact sur l’accès à l’éducation.
Si les étudiants désirent un maintien du gel des frais de scolarité, ils devraient exiger que le gouvernement établisse des priorités en coupant dans certains postes budgétaires pour mettre plus d’argent en éducation. Par exemple, ils pourraient réclamer la fin du programme de CPE ou de retraits préventifs, pour que cet argent soit réinvesti dans le réseau universitaire.
Le gouvernement prélève amplement d’impôts et de taxes pour maintenir un gel des frais de scolarité, il faut cependant que les politiciens et les étudiants réalisent que pour être efficaces, les dépenses de l’État doivent être bien ciblées dans quelques programmes bien précis au lieu d’être saupoudrées un peu partout. Une chose est sûre, si le gouvernement persiste à vouloir intervenir un peu partout, puisque ses ressources sont limitées, il est irréaliste de demander un gel des frais de scolarité.
Alors, qui acceptera de sacrifier ses acquis pour en faire profiter les universitaires ?
Sources:
Frais de scolarité universitaires: 2011-2012, 2010-2011, 2009-2010, 2008-2009, 2007-2008, 2006-2007, 2005-2006 & Tableaux 385-0007
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Private firm to run NHS hospital A private company, listed on the stock market, has been given the right to deliver a full range of hospital services for the first time in the history of the NHS, reigniting a debate about the use of business in the health sector. Circle Healthcare, a John Lewis-style partnership valued at around £120m, will manage the debt-laden Hinchingbrooke hospital in Huntingdon, Cambridgeshire, from February after the government signed off on a decade-long contract on Wednesday. Although private sector firms already operate units within the NHS – such as hip replacement centres – Circle, one of Britain’s most prominent healthcare providers, is the first to take over an entire hospital. Circle is viewed by ministers as a model « mutual » with 49% of its ownership in staff hands. It operates a scheme to allow more shares to be gained through a performance-related rewards system. Significantly this allows doctors to take a slice of the profits – and this landmark deal, the government hopes, will lead to other cash-strapped NHS hospitals consider outsourcing their management to private companies. |
Quand verra-t-on finalement le même genre de chose au Québec ?