En 1798, Thomas Malthus a annoncé que la Terre n’avait pas assez de ressources pour supporter une population supérieure à 1 milliard d’individus… Aujourd’hui, la Terre supporte une population de 7 milliards d’êtres humains.
En 1972, le Club de Rome a prédit qu’à partir de 1992, la Terre allait connaître des pénuries de ressources naturelles… Nous sommes en 2011 et nous attendons toujours les pénuries…
En 1992, le Club de Rome a affirmé qu’à partir du milieu des années 90, il y aurait une diminution de la quantité de nourriture disponible par habitant. Depuis, la proportion de gens souffrant de malnutrition diminue constamment…
En 2011, le « documentaire » cryptocommuniste Survivre au progrès nous annonce que l’humanité court à sa perte puisque la planète Terre ne possède pas assez de ressources pour soutenir notre niveau de vie…
Si l’on devait accepter le raisonnement présenté dans ce film et avoir un niveau de développement qui est acceptable pour les écolo-marxistes, voici à quoi ressembleraient nos vies…
C’est pas jojo…
Sources: Global Footprint Network, Banque Mondiale (la classification des pays riches et des pays pauvres provient aussi de la Banque Mondiale)
Une vie insoutenable pour avoir un développement durable… J’ai de la difficulté à concevoir comment on peut considérer ce projet comme un idéal à atteindre.
On ne devrait pas se demander comment survivre au progrès, mais bien comment la survie est possible sans le progrès. Les pays pauvres, qui ont malgré tout une empreinte écologique légèrement négative, sont incapables d’offrir des conditions de vie descentes à leur population.
Mais on me dira que si l’humain surexploite la terre, on court obligatoirement à notre perte. Je vous invite à relire le début de ce billet. Les prévisions de fin du monde ne datent pas d’hier…
Mais sachez aussi que selon le Global Footprint Network, depuis 1976, l’empreinte écologique de l’homme est négative, en tout nous avons surexploité au minimum l’équivalent de 12 planètes Terre. Pourtant on attend toujours les pénuries, les famines et les catastrophes…
Les ennemies du progrès essayent tant bien que mal de défendre leur point de vue en disant qu’ils ne sont pas contre le « bon progrès » mais contre le « mauvais progrès ». En 2005, pour développer un médicament, ce qui est j’imagine un bon progrès, il fallait investir 1,3 milliard de dollars en R&D. Vous pensez que ce genre d’investissement est possible dans les pays ou le PIB/habitant n’est que de 1 279$ ? Bien sûr que non, ce genre d’innovation est uniquement possible dans les sociétés prospères et cette prospérité est impossible sans ce que les écolo-marxistes qualifient de « mauvais progrès » comme l’exploitation des ressources naturelles.
Toute l’argumentation voulant que le progrès soit devenu néfaste repose sur le concept fumeux d’empreinte écologique. Or, ce concept est une insulte à l’intelligence. Prenons l’exemple du cuivre. En 1966, on annonçait des pénuries massives de ce minerai, notamment parce que la Chine avait décidé d’installer des lignes téléphoniques sur l’ensemble de son territoire, ce qui nécessitait à l’époque l’utilisation de fil de cuivre. Quarante-cinq ans plus tard, cette pénurie ne s’est toujours pas produite. Pourquoi ? Entre autres parce que depuis 1966, la fibre optique, fabriquée à partir de sable, a remplacé le fil de cuivre !
Dans son livre The Ultimate Resource, l’économiste Julian Simon a expliqué pourquoi l’humanité n’aura jamais à craindre une pénurie de ressources naturelles:
« Natural resources are not finite in any meaningful economic sense, mind-boggling though this assertion may be. The stocks of them are not fixed but rather are expanding through human ingenuity. »
La plus grande ressource naturelle disponible sur Terre, c’est la créativité humaine et cette ressource est… inépuisable. Voilà pourquoi malgré 40 ans de « surexploitation », nous n’avons jamais manqué de rien et voilà pourquoi le concept d’empreinte écologique est risible. Voilà pourquoi depuis plus de 30 ans, les écologistes qui ont annoncé la pénurie de ressources naturelles ont tous perdu la face.
La créativité humaine est inépuisable comme ressource: exactement! À rapprocher des propos de Matt Ridley dans « The Rational Optimist »:
http://marieclaudeducas.com/2011/billet-optimiste-pour-le-jour-de-la-terre-bonne-fete-pas-si-pauvre-planete%E2%80%A6/
Ceci dit, il faut bien admettre que la bêtise humaine semble, elle aussi, inépuisable comme ressource. Mais, ô surprise, même notre créativité la dépasse, finalement….
C’est pas que je ne suis pas d’accord avec ton argument, mais… Développer un médicament coûterait plus 55 millions que 1.3 milliards… (Ce qui reste néanmoins une somme élevé.)
http://www.techdirt.com/articles/20110329/02440013670/drug-companies-overestimate-cost-developing-new-drug-merely-126-billion.shtml
Deux lectures qui furent déterminantes lors de ma formation académique: The Open Society and Its Enemies, de Karl Popper et The Ultimate Ressource de Julian Simon. À ma connaissance, le second n’a pas été traduit en français, ce qui est déplorable.
Anyway, quand on constate que l’article anglophone Crony capitalism sur Wikipedia renvoie en français à l’article Capitalisme sauvage, on comprend plusieurs choses…
Les écolo-marxistes vont accuser l’industrie d’être la cause de la soi-disant fin du monde. C’est faux : l’industrie s’adapte à tout, sans exception.
Prenons l’exemple du pétrole. «En 2050, il n’y aura plus de pétrole!», scandent les écolos. Comme si, un beau matin, on allait à la station-service et qu’en appuyant sur le pistolet, rien ne sortait, car on serait à court d’essence. Ou qu’on annonçait dans les médias que l’humanité est paralysée car nos réserves de pétrole sont à sec.
Mais en réalité, ça n’arrivera pas de cette façon. Le prix va graduellement augmenter à mesure qu’on va épuiser les réserves terrestres (loi de l’offre et de la demande oblige), ce qui va laisser le temps à l’industrie de s’adapter pour trouver de nouvelles technologies. Au final, lorsque le pétrole sera devenu trop cher, plus personne ne va en chercher des gisements, car le jeu n’en vaudra pas la chandelle.
Mais comment l’industrie pourrait-elle développer ces fameuses technologies ? Grâce au méchant capitalisme, destructeur de la planète ! Mais les promoteurs du discours apocalyptique ne croiront jamais que le capitalisme va nous sauver de la fin du pétrole.
Bref, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais ça montre à quel point le marché, quand on le laisse faire, survit à tout. Et au grand dam des gauchistes, tout cela s’opère sans intervention gouvernementale !
Une petite blague libertarienne pour conclure…
« How many libertarians does it take to screw in a light bulb?
»
None. The free market will handle it.
(Source : http://www.lpboulder.org/quotes/, #1261)
Réponse typique :
Bah c’est pas parce qu’ils se sont pas tous trompé que le prochain aura pas raison.
Et si ils avaient raison l’humanité courrait directement à sa perte, les neolibéraux d’extrême droite peuvent pas comprendre.
Belle gymnastique pour démontrer qu’on doit rouler en Hummer si on veut faire progresser la création de médicamments. Acheter une tv plasma, ça aide aussi à la lutte contre le sida en Afrique?
Ton sophisme provient d’un faux dilemme : Il faut de l’argent pour faire des médicaments, raser une forêt est beaucoup plus rentable que gérer sa repousse intelligemment. Il nous faut donc choisir entre l’exploitation abusive des forêts et le gel de la création pharmaceutique. Ce sophisme cherche à cristaliser le débat entre deux points de vue extrêmes qui ne peuvent cohabiter, de manière à rendre impossible toute concession.
Tu sais, vendre de la drogue est aussi une source de prospérité. La recherche sur les maladies neurologiques coûtent cher. La vente de la drogue devrait être envisagée afin de subvenir aux besoins de la recherche en santé.
Quand on sait qu’il faut au moins une quinzaine d’année en essaie clinique sans être sûr d’avoir des résultat je doute du chiffre de 55 millions.
J’ai l’impression qu’on n’a pas inclus le coût des médicamentent qui échoue en phase 1, 2 ou 3. Car ce prix doit être amorti par les médicaments qui sont approuvés.
J’adore Matt Ridley, un type génial:
http://www.antagoniste.net/2011/09/30/lhistoire-et-limportance-du-libre-echange/
Belle gymnastique pour ne pas répondre à la question.
Tu penses que ce genre d’investissement est possible dans les pays ou le PIB/habitant n’est que de 1 279$ ?
Il arriverait quoi si par exemple les gens devraient produire eux-même une parti de la nourriture qu’ils consommes selon toi ? Avec le progrès, les individus ont la possibilité de se spécialiser dans une tâche qui leur apparaît comme plus profitable. Certains deviendront ingénieurs, d’autres infirmières ou encore plombiers. C’est en uniquement en décidant de consommer (au lieu de produire eux-même) que ces professions sont possibles. Dans une société où les individus doivent être « alimentairement souverains », personne n’a la possibilité de se spécialiser pour devenir médecin.
Absolument pas. Encore une fois tu argumentes avec le sophisme de l’homme de paille.
Le gouvernement le fait déjà…
Le gouvernement le fait déjà…
Bravo, tu as réussi à blamer le gouvernement de façon purement hors contexte. Un morceau de robot. Maintenant tu pourras répondre à ma question : est-ce une bonne chose?
Avec le progrès, les individus ont la possibilité de se spécialiser dans une tâche qui leur apparaît comme plus profitable.
Oh, je n’ai jamais dit le contraire. L’exploitation brutale d’une forêt, par contre, semble être un mal nécessaire que tu ne consens pas à m’expliquer.
Tu as dit le contraire mais tu as réaliser que ton point était indéfendable.
Et ton exemple de la forêt c’est un sophisme d’un faux dilemme (lol).
Car gérer efficacement une foret est plus rentable que la raser brutalement.
C’est aux gens de décider sur une base individuelle. S’ils veulent consommer de la drogue c’est leur décision !
Car gérer efficacement une foret est plus rentable que la raser brutalement.
Merveilleux.
Tu es naif, mon choux, si tu crois que les intérêts à long terme motivent les compagnies forestières. Et si c’est vrai, pourquoi on continue de la raser brutalement, plutôt que de la gérer intelligement, la forêt? La piasse et rien d’autre.
Si tu arrives à te convaincre que les intérêts économiques convergent toujours avec les intérêts écologiques ou sociaux, je dois m’incliner devant ta capacité de persuassion, ou devant ta candeur.
Enfin, tu ne réaliseras jamais non plus le paradoxe qu’il y a à affirmer que le « mauvais progrès » (je te cite) est le compagnon nécessaire au « bon progrès », et à affirmer deux interventions plus loin que l’exploitation sauvage des ressources (en l’occurence) n’est pas nécessaire puisqu’une saine gestion est plus rentable.
Alors, on les exploite mal ou bien, nos ressources?
On parle de forêt qui sont la propriété de l’exploitant ?
Non.
Ok, merci
Elinor Ostrom et Oliver E. Williamson (deux économiste influencé par Hayek) ont gagné un prix Nobel pour avoir fait cette démonstration en 2009.
Sacré Hourst, donnons lui au moins ceci… il est tenace!
Je l’avoue humblement, si je me prenais des pains jours après jour comme il s’en prend ici, je songerais à changer de blog
Pas que ce soit de l’orgueil mal placé, mais je suis pas plus con qu’un autre, et je déteste en avoir l’air d’un… je préfère me taire que de parler/écrire pour démontrer que je le suis 😛
«Tu es naif, mon choux, si tu crois que les intérêts à long terme motivent les compagnies forestières. Et si c’est vrai, pourquoi on continue de la raser brutalement, plutôt que de la gérer intelligement, la forêt? La piasse et rien d’autre.»
La tragédie des biens communs, tu connais? Surement pas…
Bon, pour les forêts canadiennes, les terres pour bûcher appartiennent au gouvernement. Il décerne des permis que les entreprises paient, ces permis on une durée limite. Ce qui fait que les entreprises sont poussés à raser le plus possible dans le temps donné pour ne pas perdre leur investissement et rentrer le plus possible dans leur argent.
Si on vendaient les terres aux compagnies, elles seraient porté à replanter des arbres pour être capable de recouper par la suite ou tout simplement pour être capable de la revendre à une autre entreprise de coupe.
PS: Comment on fait des beaux carrés pour citer les autres? Je ne suis pas un professionnel des blogues! 😛
Tu n’as jamais bûché du bois ou t’es simplement de mauvaise foi ?
Il n’y a qu’au Québec que nous sommes assez stupide pour accorder des permis plutôt que de vendre le terrain, il n’y a aucune raison économiquement parlant d’entretenir une forêt qui ne nous appartient pas quand c’est maman l’État qui va payer les pôt cassé.
Tient : http://www.quebecoislibre.org/990123-3.htm
Mais bon on a déjà parlé de tout ça … à cent reprise.
Hum, d’un côté, on a les «écolo-marxistes» qui prêchent les vertus de l’avortement, du cannibalisme, de la sodomie et du suicide pour remédier aux problèmes de surpopulation mondiale et d’épuisement des matières premières. L’exemple parfait ? L’Église de l’Euthanasie (http://www.churchofeuthanasia.org) dont le slogan est Save The Planet, Kill Yourself.
Pis de l’autre côté, on a vous autres, les «capitalistes optimistes» qui croyez aveuglément que la technologie et l’ingéniosité humaine permettront de résoudre n’importe lequel de ces problèmes.
M’en va essayer de développer une troisième voie moi-là, celle du «survivaliste ascétique»…
Mais essaye donc de faire comprendre ça à nos obsédés de la nationalisation des ressources naturelles…
Ces deux nobelisés, il faudrait d’abord lire leur étude et dicerner les nuances qui s’y trouvent, et qui n’apparaissent jamais dans la réappropriation politique d’un ouvrage scientifique. Tout dépend de l’échelle de temps et d’espace. C’est sûr que si tu étales ton échelle d’évaluation sur deux cents ans, c’est économique de développer durable. Ça va même être payant de perdre, pendant un temps, l’argent que tu vas récupérer à long terme. Regardes l’ile de Madagascar, la déforestation menace les écosystèmes et, à cause de l’érosion des berges, elle surcharge les cours d’eau de sédiments, pollue l’habitat des espèces marine et nuit gravement à l’économie des pêcheurs. Ça se passe maintenant. Si les acteurs de l’exploitation ne font pas partie d’un système qui intègre les deux extrémités de la chaine, ceux qui bûchent en amont s’en cirent bien les bottes des déficits des pêcheurs en aval. Ils vont continuer de couper tant que les problèmes de regénération ne feront pas surface et que les profits vont rentrer. L’intérêt particulier, dans un système capitaliste, est toujours protégé par un rapport de force. Or, si les pêcheurs n’ont pas les millions pour en découdre avec les bûcherons, comme par exemple leur acheter la partie littoral de leurs terrains d’exploitation, leur cause est entendue et leur joli passe-temps sera du passé.
Évidemment, la meilleure solution est l’intégration, parce qu’elle permet un développement équitable qui est sincère et naturel, et parce que les aires protégées sont des choses arbitraires et souvent insuffisantes, de toute façon. Mais l’intégration totale est impossible, et c’est pourquoi n’importe quelle étude qui prouve que l’intérêt économique et l’intérêt écologique sont la même chose est un exercice abstrait, peut-être complètement cohérent, mais abstrait.
Il y avait un régime de propriété privée ?
Non…
Merci on passe au prochain appel.
[…] Car il y a une chose dont tous les discours-catastrophes ne tiennent à peu près jamais compte : le pouvoir de l’intelligence et de l’inventivité humaines. Lesquels ne cessent d’augmenter de façon exponentielle, au fur et à mesure que les échanges d’idées se multiplient. C’est d’ailleurs ce que soulignent les rares voix dissidentes par rapport à « Survivre au progrès », tels cet éditorial de Mario Roy dans La Presse, et ce billet sur le blogue Antagoniste.net. […]
Le Madagascar a été victime d’un coup d’État en 2009 qui a fragilisé ses systèmes de conservations de la nature et sa réglementation, avec comme résultat l’augmentation du pillage de la forêt, et les résultats qu’on connait sur l’écosystème, la pollution des cours d’eau et les difficultés financières de l’industrie de la pêche.
C’est pas exactement une libéralisation de l’économie qui protégeait l’écosystème Malgache.
Mais tu veux un exemple où la propriété privée est inefficace à protéger le bien commun? Prends le fleuve du Colorado. Exploité à la goutte près, au point ou il n’en reste presque plus rien lorsqu’il aboutit au Mexique. Le Mexique, qui ne fait évidemment pas partie de l’horizon des intérêts des agriculteurs californiens, peut se plaindre comme il veut – il ne possède pas les leviers nécessaires ou la force économique pour faire valoir ses droits.
Inutile de dire que si les États-Unis avaient la Chine comme voisin du sud, l’équilibre des négociations serait tout autre.
Et la destruction du Madagascar c’est fait en… 2 ans !
LOL !
Tu peux me donner le nom de la corporation qui est propriétaire du fleuve Colorado ?
Yep, c’est une situation alarmante depuis.
e360: Before Rajoelina came to power, if you had to assess the state of Madagascar’s ecological health, what would you say?
Wright: The state of Madagascar’s ecological health was actually improving. It’s one of the success stories in all of the conservation world. Because of big inputs from conservation agencies — U.S. AID [Agency for International Development], the European Union — the infrastructure of the country improved. The protected areas were being protected. Everything looked really optimistic for keeping the island’s forests in place.
>http://www.guardian.co.uk/environment/2010/jul/01/scientists-deforestation-madagascar
Tipee corp
Au fait, tu sais que le détournement des eaux du fleuve a servi en partie à développer la ville de Las Vegas. Les intérêts financiers pèsent plus lourd dans la balance que les bonnes volontées du gouvernement, propriétaire des cours d’eau.
Mais enfin, je partage avec toi l’idée que la situation serait bien meilleure avec les corporations agricoles comme propriétaires du fleuve.
Et la destruction du Madagascar c’est fait en… 2 ans !
Re-LOL car rien dans ton lien n’indique ça !
Tu as du faire une erreur dans le nom car on ne trouve rien sur cette corporation
Si tu veux t’éduquer un peu, un excellent podcast:
Yandle on the Tragedy of the Commons and the Implications for Environmental Regulation
http://www.econtalk.org/archives/2007/10/yandle_on_the_t.html
Ho, mais j’oubliais, Hourst est plus intelligent que les Nobels d’économie…
C’était dans le paragraphe suivant, Sherlock Holmes.
e360: And now? What’s the impact of the current political situation on the island’s flora and fauna?
Wright: That’s the problem with a coup détat: Everyone assumes they can literally take anything they want. So we have major rosewood being extracted from the beautiful forests in the north. We have a certain amount of lawlessness that’s going on, also in the north. Inside protected areas, the National Park Service [rangers] abandoned their posts because they were afraid. They’ve since returned, but it’s been a very difficult year for protecting wildlife.
On patine fort mon Hourst mais tu as dit que depuis 2009 le Madagascar était à feu et à sang. Ça ne semble pas être le cas selon ton propre texte.
Et je te signale que tu de réponds pas à la question #1 sur le Madagascar à savoir la propriété privée. Un régime de propriété privée a été mis en place suite au coup d’État ?
Très drôle ou plutôt très gâteux le Rick Perry
http://www.youtube.com/watch?v=E8yqMIS1Abs
Non. le problème est plutôt la faiblesse de la régulation. Ou plutôt un manque de présence pour faire respecter la loi. Insuffisamment en tout cas.
Comme je l’ai dit, un système de propriété privée peut et devrait être un moyen satisfaisant de protéger le patrimoine à long terme. Je suis d’accord avec toi. Le problème, c’est quand ce principe rencontre la réalité, où les intérêts sont divisés, parfois contraires, où les terrains sont fractionnés, où les promoteurs ne voient pas assez large, etc. Le problème du fleuve Colorado, c’est ça : son parcours est exploités par des dizaines d’intervenants qui tirent chacun pour la plus grande part de gâteau. Est-ce possible de satisfaire tout le monde? Non. Or, le principe du développement durable implique un sacrifice sur la production présente pour un plus grand profit à long terme. Présentement, avec une carte aussi divisée, y a personne qui veut et qui accepte de faire ce sacrifice. Le résultat c’est qu’il reste 4% d’eau pour les Mexicains, qui en auraient plus besoin que les palmiers de Las Vegas.
L’affluent de la mer d’aral a vécu une telle exploitation et elle n’est plus, aujourd’hui, qu’une étendue asséchée. C’est pas de la futurologie, c’est du passé.
C’est quoi le lien avec ce billet ?
Je t’avertis, la prochaine fois que t’es or sujet je ne publie pas ton commentaire.
Mauvaise réponse:
Yandle on the Tragedy of the Commons and the Implications for Environmental Regulation
http://www.econtalk.org/archives/2007/10/yandle_on_the_t.html
L’exemple de Hourst montre plus l’échec de l’état que de la propriété privée.
Mathieu, au Madagascar, l’État qui encadrait l’exploitation était un modèle de réussite avant qu’un putsh ne déstabilise la situation.
Je ne vois pas d’échec de l’État dans cet exemple, qui démontre que son affaiblissement s’est soldé par une dégradation de la protection des écosystèmes.
Je dirais plutôt l’inverse.
L’État échoue mais tu ne vois pas la preuve de l’échec de l’État.
Avec un système fort de propriété privé, rien de ceci ne serait arrivé.
@David
@Hourst
Sérieux, vous me déprimez vous deux. Face aux problèmes conjoints que sont la surpopulation mondiale ET SURTOUT la raréfication des ressources naturelles et des matières premières qu’entraîne cette surpopulation, vous êtes juste capables de rejeter la responsabilité de ces problèmes dans le camp de l’autre.
David aka «gros beauf conservateur raciste en colère» : «Telle catastrophe écologique qui s’est passé à telle place est le résultat de l’échec de l’État.»
Hourst aka «vieux hippie libéral complètement dans le champ» : «Non ! Telle catastrophe écologique qui s’est passé à telle place est le résultat de la déréglementation des grosses entreprises !»
Quant aux solutions que les «écolo-marxistes» et les «capitalistes optimistes» apportent… Ouf…
«Écolo-marxistes» : «Suicidons-nous pour sauver la planète !»
«Capitalistes optimistes» : «La technologie et l’ingéniosité humaine nous permettront de continuer à consommer comme des porcs sans que l’on ait à revoir nos habitudes de consommation !»
Oh, en passant, si vous êtes frus que je vous ai traités de «gros beauf conservateur» et de «vieux hippie libéral», allez checker l’épisode de South Park «Les Gluants». Ça vous détendra un moment…