Le 4 novembre 1981, le premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, ainsi que 9 des 10 premiers ministres provinciaux, à l’insu du premier ministre du Québec René Lévesque, ont signé un accord pour le rapatriement de la constitution au Canada. En fin de semaine, les nationalistes ont rappelé à nos mémoires le 30e anniversaire de cet événement, qui a été nommé par les nationalistes « la nuit des longs couteaux »…
Mais pour le reste de la planète, « la nuit des longs couteaux » évoque un événement différent… Il s’agit plutôt de la campagne assassinats, menée par les SS et la Gestapo en juin 1934, qui a permis à Hitler d’éliminer tous ceux qui menaçaient son pouvoir. Une centaine de morts, des milliers d’arrestations et la mise en place d’un régime de terreur qui a permis au parti nazi de mettre en marche sa machine de guerre.
Que les nationalistes aient surnommé le rapatriement de la constitution « la nuit des longs couteaux » montre à quel point ces gens sont des drama queens… Il faut avoir beaucoup de culot, très peu de décence et une connaissance limitée de l’histoire pour oser faire un rapprochement entre ces deux événements.
Entre-temps, ceux qui considèrent vraiment l’histoire comme un devoir de mémoire se rappelleront le véritable sens de « la nuit des longs couteaux ».
Les piquouistes ont toujours été de grand sentimentaux avec le plus souvent des traits de personnalité histrioniques. Ils adorent le théâtral et ils nous concrétisent çà entre autres aujourd’hui avec les élans lyriques de Pierre Curzi.
Il est évident que l’élimination des SA par Hitler fut un phénomène autrement plus grave que la non-participation présumée à un machin politique qui a finalement donné une Charte des Droits que les mêmes piquouistes insistent pour appliquer contre vents et marées lorsque ça les arrange…
hmmm…dommage que les nationalistes n’ont pas été des libertariens…mais des étatistes québecois vs des étatistes fédéraliste.
Ce billet devrait être lecture obligatoire sur le blogue de Je Je Je Je Je Je Je Jean-François Lisée.
Tiens, je ne m’étais jamais demandé pourquoi on avait appelé cet événement la « nuit des longs couteaux ». Oui, il y a eu trahison… Mais pourquoi la référence à des couteaux, longs de surcroît 😀 ?
Je ne savais pas qu’il y avait eu une vraie nuit des longs couteaux. Enfin, j’espère que l’idée québécoise n’était pas de se comparer à cette vraie nuit…
Les péquistes n’ont jamais compris que ça parle ben mal sous l’effet de la boisson.
Le terme semble avoir été utilisé par d’autres :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_des_Longs_Couteaux_%28Suisse%29
D’ailleurs, je doute que seuls les nationalistes aillent été choqué par les événements ayant survenu cette nuit.
On peut d’ailleurs visionner une belle illustration de la VRAIE nuit des longs couteaux dans le film « Les Damnés » de Luchino Visconti…
Sans compter que parmi ces « nationalistes » on trouve une concentration alarmante d’idiots utiles:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LeGYAfh9A1k#!
Au Québec, les nationalistes indépendantistes franco-québécois empruntèrent également l’expression du « Grand Soir », popularisée par les communistes suite à la révolution russe d’octobre 1917, pour caractériser un changement radical qui surviendrait par une victoire du Oui à un référendum sur la souveraineté.
Les péquistes aiment bien réécrire une histoire nombriliste où ils sont les pauvres victimes de machinations fédéralistes.
à Stag223
Je vous cite : « Les piquouistes ont toujours été de grand sentimentaux avec le plus souvent des traits de personnalité histrioniques. Ils adorent le théâtral et ils nous concrétisent çà entre autres aujourd’hui avec les élans lyriques de Pierre Curzi. »
Voilà qui est fort bien dit !
En avril ’81, huit provinces dont le Québec s’engagent dans un front commun à ne rien négocier avec Ottawa sans l’accord des autres.
Hors,le midi du 4 novembre P.E.Trudeau annonce qu’il est en train de négocier un accord avec le Québec.
Les signataires de l’entente des huit se sentent trahis à juste titre.
Qui a sorti le « long couteau » le premier?
Il faut se rappeler que le gouvernement séparatiste d’alors n’était pas là pour faire la preuve que le fédéralisme fonctionne.
Notez que ce ne sont pas les nationalistes qui ont nommé cette fameuse nuit «La nuit des longs couteaux» mais des journalistes qui ont rapporté l’événement. Le nom est un peu fort en comparaison à l’événement allemand. Il fait cependant référence à la façon dont l’entente constitutionnelle a été ratifiée, sans le Québec, pendant la nuit…et cela après que Trudeau, pendant la campagne référendaire de 80, ait fait la promesse au Québécois de renouveler la fédération . «Votez non, c’est voter pour le renouvellement du Canada» disait-il. La suite de sa promesse, ce fut cette nuit ou on s’est entendu sur le document fondateur du Canada moderne en excluant le Québec de façon méprisante. Loin de penser que nous sommes victimes, nous comprenons bien que les intérêts du Canada et ceux du Québec sont différrents… Pourquoi deux peuples ne pourrait-il pas vivre côte à côte et assurer chacun leur plein développement en toute amitié. La souverainneté du Québec, ce n’est pas contre le Canada mais bien pour la survie et le développement du peuple québécois.
David, pourriez-vous m’indiquer d’ou vous prenez que les premiers ministres des 9 provinces ont signé un accord ?
De mémoire, je suis dans la soixantaine et j’ai mémoire de ces négociations, ce sont Jean Chrétien (CA), Roy Romanow (SK)et Roy McMurtry (ON) qui avaient négocié dans la cuisine du Château Laurier, d’ou le fait que cette accord est qualifié en anglais de Kitchen Accord. Les premiers ministres de 9 provinces ont indiqué qu’ils appuyaient l’initiative mais à ma connaissance n’ont jamais signé une entente formelle. Le Canada n’avait pas, et n’a toujours pas besoin de l’accord des provinces pour passer ses propres lois dans son parlement. Et la Loi constitutionnelle de 1982 est une loi du parlement canadien ayant reçu l’appui des députés, incluant la forte majorité des députés du Québec, aux communes.
Les péquistes avaient dit à l’époque que jamais ils n’accepteraient une entente constitutionnelle – et je pense qu’ils maintiennent cette position même aujourd’hui.
En attendant, un peuple a été bafoué!
Mais, ce n’est pas grave, ce peuple dort au gaz!
Si on consulte la consitution de la Confédération Helvétique, on apprend
bien des choses.
1- Ils ont le droit de rappeler un élu qui a commis un acte impopulaire.
2- Ils ont le droit de présenter un projet de loi.
3- Ils ont le droit de participation, car si une seule des deux chambres
vote pour un projet de loi alors que l’autre vote contre, c’est un
référendum populaire qui tranchera.
3- La Suisse est une confédération, alors que le Canada n’est qu’une
fédération!
À quand une loi qui transformera en acte criminel toute forme de
lobbying fait au nom de quiconque n’a pas droit de vote?
Pour que le Québec devienne indépendant, il n’a qu’à le déclarer
publiquement!
Les morceaux se placeront tut seuls!
Le Canada est actuellement formé des territoires de la province de
Québec, des territoires du Nord-Ouest, de la ville d’Ottawa et de l’Ile
de Sable. Depuis le 17 avril 1982, 10 traîtres à la Couronne ont usurpé
un pouvoir qui ne leur appartient pas!
Pourquoi ne pas intenter un recourt collectif contre le gouvernement
canadien sur l’illégal impôt sur le revenu des particuliers? 50,000
milliards de dollars couvrant les saisies illégales depuis 1917 et
50,000 milliards de dollars pour dommages moraux(non impôsable)?
À quand l’Abolition de l’illégale taxe de vente provinciale au Québec?
À quand la mise au pas des immigrés?
À quand la mise au pas des comissions scolaires?
À quand la modification de la constitution afin que chaque compte de
dépense de l’état soit indépendant des autres? (ce serait la fin de
l’usage des mécanismes de lavage de l’argent sale)
À quand l’interdiction de fabriquer l’argent pour les banques?
(Savez-vous d’ou vient l’inflation?)
Jamais les souverainistes du Québec ni les fédralistes du Canada n’ont
pu me convaincre que leur option respective est la meilleure! Ils ne
savent pas ou ils sont et il veulent diriger le pays… Jamais!
La fondation de la liberté c’est la connaissance…
La fondation de la connaissance c’est la vérité…
Qu’est-ce qu’ on attend?
Bravo, les indépendantistes seront maintenant au fait que l’évènement qu’ils décrivent comme la nuit des longs couteaux n’a été le théâtre d’aucun meurtre factuel, qu’elle ne mettait en scène aucun nazi et qu’elle ne s’est même pas, contrairement à l’authentique nuit des longs couteaux, déroulée en Allemagne. Ils pourront maintenant s’y référer comme « la nuit où neuf premiers ministres ont rapatrié la constitution canadienne à l’insu du gouvernement québecois ». C’est ce qu’on appelle un progrès.
Vous savez, lorsque Gerri Halliwell chante « it’s raining men », il ne tombe pas vraiment des hommes. Haiti , bien qu’elle soit surnommée la « perle des antilles », n’est pas concrètement ou objectivement une perle, et lorsqu’on décrit un match de football comme une gerre de tranché, y a personne qui se tire dessus à coup de canon.
Mais je comprend votre combat et je vous recommande de poursuivre, par exemple, en vous attaquant à l’oeuvre de Beaudelaire qui est pleine d’inexactitudes du genre « mon cerveau est une pyramide, un immense caveau », ou encore « Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées ». On remarque bien que l’imprécision du language cherche à provoquer la confusion, déjà grandissante, à propos de la notion de boudoir et que l’histoire entourant les pyramides souffre de cette comparaison boiteuse, les réduisant à la taille d’un cerveau humain.
Ou comme le Tea Party américain savait tu David que que durant le Tea Party du 18e siècle le résultat a été que pleins de soldat et mercenaire anglais sont mort.
C’est ironique de voir que vous accusez les nationalistes de drama queen alors qu’ici vous êtes toujours en train de pleurnicher sur comment la droite et malmené dans les médias.
La guerre d’indépendance américaine et la moté au pouvoir des nazis…
J’imagine que pour les gauchistes qui sont anti-américains c’est la même chose…
M’enfin…
J’imagine que dans ton scénario Trudeau c’est Hitler…
Alors dans la version du Tea Party Obama c’est George III ? Il tue tout tous ceux qui refusent de payer ses taxes ?
Pauvres longs couteaux, on les a introduits dans cette lamentable méprise.
Belle façon de commémorer le rejet du Québec par le Canada anglais, par ailleurs. On reconnait là votre fierté d’être québecois, c’est un grand sentiment qui vous motive.
Le « Tea Party » demandait une réduction du rôle du gouvernement et plus de liberté individuelle.
La nuit des longs couteaux est un événement qui a mené à la 2e guerre mondiale.
Tu es sûr que tu veux poursuivre ta comparaison?
Une chose est certaine, si le langage des nationalistes était plus répandu dans le monde, il n’y aurait pas de paix.
Comment dire autrement quand on les entend se lamenter sur le colonialisme britannique comme si les pires crimes de l’humanité avaient été commis contre les Canadiens-français, alors qu’il n’en est rien.
Ce doit être pour ça qu’il y a seulement les Québécois pour penser que l’Allemagne, c’est dangereux. À vivre dans le passé…
Ça donne encore un fois de plus une bonne indication de quel côté penchent les journalistes et quels intérêts ils se montrent prêts à servir avec obligeance.
Peu importe le premier qui a utilisé l’expression « la nuit des longs couteaux » en référence à l’entente sur la constitution canadienne, les nationalistes québécois ne se sont jamais gênés pour la récupérer afin d’alimenter la vision manichéenne qui caractérise si bien leur doctrine identitaire.
Cela va de soi que les couteaux, selon cette allégorie, sont tenus par les représentants du pouvoir à Ottawa. À la pointe des couteaux, on retrouve bien sûr le Québec, question de bien faire en sorte de lui désigner le rôle de victime. C’est ainsi plus facile de susciter un sentiment de rébellion contre l’ « agresseur », pour s’en libérer, et prétendre que c’est pour le bien du peuple québécois.
Le discours nationaliste a cette propension à mettre tous les Québécois dans un moule unique et à prendre pour acquis qu’ils ont tous une aspiration commune fondée sur la survie culturelle francophone. Ça peut paraître vrai de façon superficielle mais lorsqu’on va au fond des choses, on pourra constater que, bien souvent, les gens pensent davantage – avec raison – à leur survie et à leur réussite individuelles. La culture vient très loin dans leur échelle de valeurs.
Les nationalistes ont de la difficulté à accepter cette réalité et plusieurs d’entre eux sont prêts à imposer leur conception globalisante de la société par l’entremise d’un État jacobin qui ne s’immiscera jamais assez à leurs yeux dans la vie des gens afin que tous suivent la même direction.
Il n’y a rien de mal à promouvoir sa culture et à vouloir la préserver. C’est même un but qui est noble, à condition que ce soit sur une base volontaire. Mais lorsqu’il s’agit de substituer par la contrainte cette cause supposément commune à celle plus individuelle qu’une bonne partie de la population préfère adopter, c’est beaucoup moins élevé. C’est même condamnable.