Il y a deux semaines, l’OCDE a publié une énorme étude sur le bien-être. À partir d’un sondage réalisé dans 40 pays par Gallup World Poll, on a évalué dans quelle mesure les gens sont heureux.
Lorsque l’on analyse les données de cette étude dans leur ensemble, on peut constater qu’il n’existe pas de corrélation entre les écarts de bonheur (l’écart entre les moins et les plus heureux) et les écarts de richesses, mesurés par l’indice GINI.
Voilà qui est étrange, car beaucoup de gens, notamment les gauchistes, acceptent automatiquement l’idée que les inégalités de richesses sont source de frustrations et de ressentiments.
Source:
How’s Life? Measuring well-being
Ce qui serait bien, ce serait de mettre en corrélation le % d’impôt que les gens paient sur leur revenu, s’ils ont l’impression d’en recevoir pour ce qu’ils paient, et leur niveau de bonheur.
« Voilà qui est étrange, car beaucoup de gens, notamment les gauchistes, acceptent automatiquement l’idée que les inégalités de richesses sont source de frustrations et de ressentiments. »
Ce n’est absolument pas étrange. Les inégalités de richesses sont effectivement source de frustration… chez les gauchistes!
;o)
Can we see the analysis that leads to your statement.
Thanks
Votre article est incomplet et votre analyse est incohérente.
D’abord, la mesure du bien-être de l’OCDE ne peut pas être liée directement avec les « frustrations et de ressentiments ». Prenez le Québécois moyen qui a une job, accès à l’école et aux soins de santé et son écran plasma dans son salon: il score haut dans l’échelle de bien-être. Il peut tout de même être « frustré et avoir du ressenti » contre une classe de businessman mafieux et de corporations qui s’achètent des députés.
Ensuite, pour vous contredire, connaissez-vous beaucoup de révolutions qui se sont faites alors que tous étaient égaux en termes de bien-être ? L’actualité semble me donner raison…
Dernièrement, voici un extrait du site que vous avez linké:
Si vous aviez analysé le bien-être et la richesse plutôt que d’analyser les écarts, vous seriez arrivé à la conclusion inverse.
À ce sujet, pour ceux que ça intéresse, bonheur et revenus annuels sont corrélés jusqu’à environ 70,000$ par personne. À partir de ce niveau, le bonheur individuel stagne ou décroît.
Merci,je viens de me faire 10$. Car vois0tu ne n’est pas mon analyse c’est celle de The Economist:
ECONOMISTS, trying hard to dispel a stubborn reputation as a gloomy bunch, have become fascinated with the relationships between wealth, inequality and happiness. There is evidence, at both an individual and a country level, of a relationship between income and happiness. Rich Denmark is happier than poorer China. But there are interesting wrinkles within that. As part of a report on measuring well-being published on October 12th, the OECD has crunched data from the Gallup World Poll, which asked people around the world how satisfied they were with their lives on a scale of one to ten, to reveal that the unhappiest Danes are much jollier than the unhappiest Chinese. But taken as a whole, the happiness gap (the gap between the least and the most satisfied) seems to have a weak relationship with income inequality, as measured by the Gini coefficient. That is odd, since many people automatically assume that inequality leads to misery.
http://www.economist.com/blogs/dailychart/2011/10/inequality-and-happiness
The Economist montre aussi que c’est faux.
Ceteris Paribus, c’est bien, mal ou on s’en fout des écarts de richesses selon vous?
J’invite tous les lecteurs à cliquer sur le lien posté par David. Le graphique est très clair: il ne prouve ABSOLUMENT RIEN.
Le graphique n’affiche qu’une seule chose: que dans chaque pays, les écarts de perception du bonheur entre le 10ème et le 90ème percentile est environ le même.
C’EST INSUFFISANT pour prouver que les inégalités ne sont pas source de frustrations.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu’il y ait une faible corrélation entre l’écart de bonheur et l’écart de richesse viendrait contredire ceux qui estiment ou présument que les écarts de richesses nuisent au bonheur général.
Même le tableau du texte de The Economist semble démontrer que les écarts de richesses tendent à réduire les niveaux de bonheur non seulement des pauvres, mais aussi des riches. (Évidemment, la corrélation n’est pas parfaite, car le bonheur ne tient pas qu’aux écarts de richesses, mais il me semble quand même y avoir une corrélation).
Donc que les inégalités sociales n’affecte pas le niveau de bonheur.
Merci de confirmer ce que je disais.
But taken as a whole, the happiness gap (the gap between the least and the most satisfied) seems to have a weak relationship with income inequality, as measured by the Gini coefficient. That is odd, since many people automatically assume that inequality leads to misery.
Donc on a tous imaginez ça…
Dans cette citation, on dit qu’il ne semble pas y avoir de corrélation entre les écarts de bonheur et les écarts de richesse. Les données du tableau viennent appuyer cette affirmation.
Cependant, ce que le tableau semble indiquer aussi (en plus, en parallèle, par ailleurs, etc.), c’est que même si les écarts de bonheur dans les pays sont similaires malgré des écarts de richesses qui divergent, les écarts de richesse semblent réduire le niveau de bonheur perçu tant des plus pauvres que des plus riches (d’où l’absence de corrélation entre les écarts de bonheur et les écarts de richesses).
Dans ces circonstances, l’absence de corrélation entre les écarts de bonheur et les écarts de richesse serait une mauvaise nouvelle, car non seulement les pauvres souffriraient des écarts de richesse, mais les riches aussi.
Ce que dit le graph pour le 10e percentile (par exemple):
-Canada: 5 / 0,32 gini
-USA: 5 / 0.38 gini
-France: 5 / 0,29 gini
-Allemagne: 5 / 0.30 gini
-Suède: 5 / 0.26 gini
-UK: 5 / 0.34 gini
Bonne chance pour voir une corrélation la dedans.
Les huit pays en tête du tableau ont un indice GINI moyen de ,30, avec cinq pays avec un indice de ,30 ou moins.
Les sept pays à la queue du tableau on un indice GINI moyen de ,41, avec 5 pays avec un indice de ,37 et plus.
Je perçois là des données qui pourraient indiquer qu’il y a une certaine corrélation entre la répartition de la richesse et le niveau de bonheur général des populations.
Considérant toutes les autres variables possibles, je n’oserais pas soutenir qu’il y a corrélation hors de tout doute entre les inégalités de revenus et les niveaux de bonheur. Mais je suis très à l’aise de soutenir que ces données sont loin de pouvoir appuyer l’affirmation à l’effet que les inégalités sociales n’affectent pas les niveaux de bonheur.
Un peu n’importe quoi cette affirmation.
Le plus haut coefficient de corrélation qui peut être calculé entre le gini et les moins heureux est de 0.3.
Le plus haut coefficient de corrélation qui peut être calculé entre le gini et les plus heureux est de 0.04.
Il n’y a absolument aucune corrélation entre le niveau de bonheur et le gini.
Sauf erreur (je ne suis pas expert en la matière), le coefficient de corrélation entre d’une part, les niveaux moyens de bonheur des plus et moins heureux indiqués dans le tableau de The Economist et d’autre part, les indices GINI des pays est de -0,37 (calculé avec la formule coefficient.correlation de Excel).
C’est un coefficient faible (mais non nul) à modéré selon les sites Internet que j’ai pu consulter sur l’interprétation des coefficients de corrélation.
Mais je dois corriger une affirmation erronée que j’ai faite dans mes commentaires précédents. Un coefficient de corrélation non nul peut refléter un lien de cause à effet entre deux variables, mais même un coefficient élevé ne constitue pas la preuve qu’il y a un lien de cause à effet. Il peut y avoir corrélation sans lien de causalité. Il était donc erroné de soutenir, comme je l’ai fait, que les données du tableau semblent indiquer que les écarts de richesse tendent à réduire les niveaux de bonheur. Tout ce qu’on peut affirmer c’est qu’il y a un degré de corrélation non négligeable entre les écarts de richesses et les niveaux de bonheur et que l’on ne peut donc pas écarter la possibilité qu’il y ait un lien de cause à effet entre ces deux variables.
La discussion semble bien démontrer que, lorsque vous produisez des données statistiques pour prouver que les libertariens (la droite) ont raison et que la gauche dit des conneries – que la gauche serait idéologique tandis que la droite détiendrait la vérité, vous interprétez ces données à votre manière n’est-ce pas, afin de prétendre que vos sacro-saints dogmes libertariens ne sont pas idéologiques mais motivés par la raison. Alors quand vous dites : j’ai des faits et vous n’avez que des impressions, il faut y mettre beaucoup de bémol. N’est-t-il pas vrai ?
Un coefficient de corrélation (R2) varie entre 0 et 1 ou un représente une corrélation parfaite.
Ce n’est pas parce qu’on est capable de calculer un coefficient de corrélation qu’il y a toujours une corrélation. À 0,3 la corrélation est plus imaginaire qu’autre chose.
Surtout que dans le cas des riches (tu as aussi dit qu’il y avait corrélation pour les riches) on parle de 0,04.
0,3 et 0,04 c’est négligeable.
C’est quoi tes chiffres, on attend impatiemment.
Entre temps… Tu n’a que des impressions, pas des faits.
Encore une fois, vous interprétez les faits selon votre bon vouloir. Vous affirmez que les données que vous publiées prouvent la vérité libertarienne. Or, rien de plus faux.
Par exemple, un programmeur va faire tout son possible pour planter le programme par ses tests. Ceux-ci seront les plus à même de démontrer que le code a des bugs. Il ne cherchera pas à être « conciliant », « gentil » avec son code.
En science, il faut chercher à tout prix les données qui pourraient invalider les hypothèses à tester. On ne peut prouver une théorie (dans votre cas c’est une idéologie), on ne peut que démontrer son incapacité à expliquer les phénomènes.
Je ne crois pas que vous prendriez le risque de présenter des chiffres qui démontreraient l’invalidité de vos dogmes. En effet, comme vous êtes inféodé à une idéologie, il s’ensuit que vous n’êtes pas un libre penseur, vous êtes l’esclave de vos maîtres à penser, en l’occurence les idéologues de la droite étatsunienne.
Bref, en général vos données ne prouveront jamais la vérité d’une idéologie. Tout ce que vous pouvez faire c’est de démontrer qu’une hypothèse donnée n’a pas de valeur expliquative. Quand aux orientations politiques (droite – gauche) elle ne peuvent être motivées que par des affects, des émotions, des intérêts à défendre et non par des théories pseudo-scientifiques. À aucun moment, vous n’avez agit autrement que par des impressions, comme tout le monde quand il est question de valeurs, de pouvoir ou de volonté de puissance.
Donnes moi tes chiffres.
Et rejean qui incapable de mettre des chiffre autre que de parler d’émotions, et il pense me convaincre avec les émotions seulement. Je partage bien plus le point de David qui est au moins documenter avec toutes les références. Parfois il tire trop mince sur un point, mais c’est rares. En contre partie la gang de gauchiste qui vienne tenter de démontrer qu’il a tord, le font avec des affirmation non soutenu, avec aucun chiffre avec aucune référence. Alors il devient simple de comprendre qui a raison. Again gochiste = #fail comme toutes leur actions qui mène vers un mur, qui une fois atteint il le blamerons sur les banques le capitalisme etc etc.
Ferais-je une erreur dans ma façon de calculer les coefficients de corrélation? Dans Excel, dans la colonne A, je mets les niveaux de bonheur des citoyens de chacun de tous les pays du tableau de The Economist (soit la moyenne des riches et des pauvres, ou les pauvres seulement ou les riches seulement ou la différence entre les riches et les pauvres). Dans la colonne B, je mets les indices GINI correspondants pour chaque pays. Dans une cellule j’applique la formule « coefficient.correlation » en utilisant la colonne A pour la première série de variables, et la colonne B pour la deuxième série de variables. J’en arrive aux coefficients de corrélations suivants entre les indices GINI et:
– les niveaux moyens de bonheur : – 0,37
– les niveaux de bonheur des riches : – 0,16
– les niveaux de bonheur des pauvres : – 0,60
– les écarts de bonheur entre les riches et les pauvres : + 0,51
Les site Internet, dont Wikipedia (entrée corrélation), qui arrivent en tête de liste avec la recherche « coefficient corrélation interprétation » sur Google, indiquent généralement qu’une corrélation de 0,5 et plus (ou – 0,5 et moins) est significative (modérée à forte). (Il est vrai qu’Antagoniste.net n’apparaissait pas dans les sites en tête de liste avec cette recherche…).
The Economist aurait donc erré en affirmant qu’il y avait une faible corrélation entre les écarts de richesse et les écarts de bonheur. Cette corrélation entre les écarts de richesses et les écarts de bonheur découle de la corrélation négative significative entre les écarts de richesses et les niveaux de bonheur des pauvres (les niveaux de bonheur des riches n’étant pratiquement pas corrélés aux écarts de richesse, contrairement, je l’avoue, à ce que je percevais avant d’en calculer le coefficient).
Cela ne prouve pas que les écarts de richesse réduisent les niveaux de bonheur des pauvres, mais cela indique qu’il est bien possible qu’il y ait un tel lien de cause à effet.
Peine perdue, Réjean. À toute réflexion de fond sur la politique, les idéologies ou les motivations partisannes on vous objectera : ou sont vos chiffres? comme si ces enfants de la pensée n’avaient pas encore compris que les débats fondamentaux ne se font pas à propos de virgules, de chiffres ou de quantités (il existe aussi l’embarrassante perspective que cela soit effectivement le cas). Je remarque de mon côté que vous leur avez reproché leur absence de méthodologie scientifique, ou tout simplement philosophique, et je constate qu’à cette observation ontologique on vous demande une preuve numérique, comme quoi il n’est pas suffisant de savoir lire pour comprendre le propos d’un texte. Il vous faudra maintenant leur mâcher les raisonnements que vous tentez de mettre de l’avant pour que chacune de vos parole ne soit pas interprétée d’un point de vue idéologique. Cela demandera de la patience, ou si vous n’en avez pas, beaucoup d’humour.
C’est sur. On est 2 personnes qui obtiennent les mêmes valeurs, on arrivent à la même conclusion que The Economist mais c’est pas grave, c’est toi qui a raison même si selon toi tu n’est pas expert en la matière.
Vous êtes deux à obtenir un coefficient de corrélation de 0,3 entre les niveaux de bonheur des pauvres et les indices GINI des pays. Cela voudrait dire que les pauvres auraient tendance à être plus heureux dans les pays où les écarts de richesses seraient plus élevés. Vos calculs ne proviennent certainement pas des données des 20 pays du tableau du texte de The Economist donné en référence dans un des commentaires de David. Quelles données utilisez-vous?
Non, ça veut dire que les 2 variables ne sont pas liés de manière convaincante.