La pierre angulaire de l’idéologie gauchiste repose sur le principe suivant: en ayant une société plus égalitaire, on peut diminuer la pauvreté.
Toute l’action politique de la gauche est basée sur cette prémisse; les hippies qui occupent Wall Street adhèrent à cette idéologie en faisant valoir qu’ils représentent 99% de la population qui est victime de l’oppression de 1% de la population.
Il y a quelques semaines, j’ai publié un billet montrant que cette affirmation ne tenait pas la route pour les États-Unis. Voici maintenant la même démonstration pour le Canada.
Le coefficient de GINI est une mesure du degré d’inégalité de la distribution des revenus. Ce coefficient est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l’égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l’inégalité parfaite (une personne a tout le revenu, les autres n’ont rien).
On peut voir qu’entre 1994 et 2009, à l’exception de trois années (1994, 2003 & 2009), il y a toujours plus de gens qui sont sortis de la pauvreté que de gens qui sont devenus pauvres. Durant cette période, 16,6 millions de Canadiens sont passés au-dessus du seuil de faible revenu alors que 14,3 millions sont passés en dessous, un gain net de 2,3 millions de personnes.
Le plus remarquable c’est que durant cette période, l’indice GINI est passé de 0,293 à 0,320 ce qui représente une augmentation de 10,3%. Cette augmentation implique que le Canada est devenu un pays moins égalitaire i.e. les écarts entre les riches et les pauvres se sont accrus.
Conclusion: même si de 1994 à 2009 les inégalités ont augmenté au Canada, un plus grand nombre de Canadiens est passé au-dessus du seuil de faible revenu qu’en dessous. Même que les années où l’indice GINI augmente, semblent être celles où la pauvreté a le plus diminué.
La grande conclusion: on n’améliore pas le sort des pauvres en coupant différemment la tarte, un exercice qui consiste à nourrir Pierre en affamant Paul, mais bien en augmentant la taille de la tarte i.e. avoir 0,5% de 10 000$ est préférable à avoir 50% de 10$.
« The only thing socialism has ever really done for poor people is give them lots of company. »
-Lawrence W. Reed
Parlant de dérives gauchistes, regardez la tendance qu’ont les gauchistes à nommer Israel « état hébreu » plutôt qu’ « état juif ». On en a vu un exemple ce matin en Hétutistan. Bien sûr, quand j’ai fait la remarque à Hétu, mon message a été bloqué!
Quelqu’un devrait comptabiliser combien de fois les journaux français et québécois utilisent l’expression “état hébreu” alors que “état juif” serait plus correct et souhaitable. En effet, l’essence d’Israel n’est pas de parler hébreu, mais d’être juif.
Ces mêmes journalistes ne disent jamais “état anglais” en parlant de l’Irlande ou du Belize. Ils ne disent pas non plus “état espagnol” pour parler de Cuba ou du Mexique… Ah, tiens, ils ont miraculeusement compris que l’essence de ces états n’est pas de parler anglais ou espagnol…
Le système défendu par antagoniste bien résumé dans ce film.
http://www.youtube.com/watch?v=EewGMBOB4Gg
(sous-titres français disponibles)
Intéressant…
C’est ce film qui a inspiré Jared Lee Loughner, l’auteur de la tuerie de Tucson…
Donc on a accusé Jared Lee Loughner d’être de droite mais le film qui l’a inspiré est une patente de gauche…
En passant ce film dit aussi que le 9/11 est un complot…
Que ca ait inspiré qui que se soit ca change rien. Ya strictement aucune incitations à la haine dans ce film.
Deplus, il y a plusieurs personnes qui croient que le 9/11 pourrait être un complot. Même une bonne partie des américains. On a aucun moyen de prouver le contraire non plus. Pourtant des faits troublants sur le 9/11 peuvent laisser croire qu’il y a quelque chose de malsain derrière ca… mais bon, peu importe il y a bel et biens des faits dans le documentaire, comme la manière dont l’argent est créée, les banques qui sont les seuls à s’enrichir, les pays qui sont corrompus par les US. Bref, on ne peut pas discréditer un film, par le simple fait qu’il suppose à un moment que le 9/11 est un complot ou bien à cause qu’un extrémiste s’en est sois disant inspiré pour faire une tuerie.