Hors de l’État, point de salut… C’est du moins ce qu’on peut penser quand on regarde à quel point l’emploi au Québec dépend du gouvernement.
Au Québec, près de 1 travailleur sur 4 doit son emploi au gouvernement fédéral, provincial et municipal. Dans le reste du Canada, cette proportion est de 1 travailleur sur 5. Cette différence peut sembler minime, mais si le Québec voulait rejoindre la moyenne du reste du Canada, on devrait mettre à la porte près de 84 000 employés du secteur public.
Maintenant, posez-vous la question: ces 84 000 employés du secteur public en surplus permettent-ils aux Québécois d’avoir de meilleures écoles, de meilleurs soins de santé, de meilleures routes ?
N.B. Seulement 10,3% des employés du secteur public au Québec sont à l’emploi du gouvernement fédéral. Le reste, 89,7%, est employé par le gouvernement provincial et les municipalités.
Pour une fois, le graphique me rassure en ce sens où on observe une baisse générale de l’écart entre les deux depuis 2001…
Mais ceci s’explique également par une hausse dans le ROC alors… on est pas nécessairement d’avance…
Bien d’accord qu’il faut faire qqch !!
Qui met-on à la porte en premier ?
Moi je suis d’avis qu’on devrait privatiser l’entiéreté du réseau routier… Que les gens paient la route selon leur utilisation (utilisateur-payeur)… En tant qu’utilisateur du transport en commun je suis écoeuré de payer pour des routes que je n’utilise pas… et avec le surplus que je n’aurais pas à payer à l’impot je serais bien aise de payer davantage pour mon service de transport en commun (qui serait lui aussi privatisé)…
Je crois que si les citoyens avaient à payer le vrai prix pour les routes ces dernières se déchargeraient substantiellement puisque plusieurs opteraient plutôt pour le transport en commun et pour le covoiturage… et ainsi les villes se densifieraient davantage
La subvention de la route par les gouvernements est une vraie arnaque et il est temps que ça cesse !
– Un citoyen anarcho-capitaliste ecoeuré par les bouchons de circulation causés par les solistes de la voiture…
Mais une hausse assez marquée depuis 2008…
Mais il faut baisser les impôts. Car on ne peut pas avoir un système d’utilisateur-payeur si les impôts reste aussi élevé.
Les autobus utilisent les routes… Et fondamentalement, tu ne payes pas le vrai prix du transport en commun. Les automobilistes en payent une bonne partie.
Qu’on faisse payer aux utilisateur du transport en commun (j’en suis) le vrai prix. Et là on va se rendre compte que par exemple les chauffeurs de la STM sont trop payés.
« Mais il faut baisser les impôts. Car on ne peut pas avoir un système d’utilisateur-payeur si les impôts reste aussi élevé. »
Je l’avais déjà noté et c’est une condition sine qua non…
« Et là on va se rendre compte que par exemple les chauffeurs de la STM sont trop payés »
Fort probablement, comme bien d’autres personnes dans cette province…
Finalement, je voulais partager avec vous une lecture que j’ai faite ce matin dans le dernier numéro de l’Actualité (15 septembre 2011) on y parle de la Turquie qui était dans la position de la Grèce au tournant des années 2000. Aujourd’hui, après avoir privatisé plusieurs entreprises d’état (secteur télécomm et énergie), coupé les impôts et favorisé l’investissement étranger, le pays est en train de connaître un boom économique sans précédents (en 2011 le taux de croissance du pays est supérieur à la Chine)… Ils ont également laissé des banques faire faillite (mais nationalisé certaines autres). Le plus étonnant dans tout ça selon moi est que le tout a été accompli par un parti religieux pro-islamiste…
Je ne sais pas si tu en as déjà parlé David, mais ça me semble un bon exemple à explorer…
bonne journée !
20.4% = 1/4.9
22.5% = 1/4.4
Une différence de 2.1% alors que nous avons plus de service que les autres provinces ne me semble pas alarmant
Vu le nouveau système de commentaire je donne une période de grâce mais la semaine prochaine j’efface les commentaires anonymes.
Pour en revenir aux chiffres, j’aborde cette question dans mon billet.
Cette différence peut sembler minime, mais si le Québec voulait rejoindre la moyenne du reste du Canada, on devrait mettre à la porte près de 84 000 employés du secteur public.
Maintenant, posez-vous la question: ces 84 000 employés du secteur public en surplus permettent-ils aux Québécois d’avoir de meilleures écoles, de meilleurs soins de santé, de meilleures routes ?