La semaine dernière, j’ai publié un billet montrant que les chefs de plusieurs grandes corporations avaient la chienne des politiques gauchistes de l’Administration Obama, une peur qui complique grandement la reprise économique.
Voici très concrètement comment se traduit ce sentiment de peur…
Les corporations font des profits records, mais rien n’est réinvesti dans la création d’emploi. Pourquoi ? Parce que les compagnies craignent une nouvelle récession, elles craignent de nouvelles réglementations, elles craignent qu’on équilibre le budget sur leur dos… En bref, elles craignent le gouvernement !
Donc au lieu d’utiliser leurs profits pour prendre de l’expansion, ce qui créerait de nouvelles jobs, elles préfèrent ne pas prendre de risque et attendre que la tempête passe. Il n’y a rien de plus frileux qu’un million de dollars.
L’amplitude de cette tempête est aussi mesurable à travers quelques indices économiques:
Indice Global Competitiveness, Indice Doing Business, Indice Economic Freedom, Indice Global Innovation
Ce qui est particulièrement désastreux avec ces indices c’est qu’avant l’arrivée d’Obama, la position occupée par les États-Unis était très stable au fil des ans, mais en l’espace de seulement 3 ans, Obama a fait chuter son pays dans tous les classements.
L’Administration Obama est un ouragan économique de force 5 et quand un ouragan fait rage, ce n’est pas le moment de sortir à l’extérieur pour effectuer des travaux sur sa maison. On reste plutôt à l’abri en espérant que les dommages ne seront pas trop grands…
La dernière optionne Keynésienne d’Obama est la garantie de prêt. Si tu as 25% de la somme que tu veux, l’État te cautionne à ta banque. Faut exciter les entrepreneurs
Conditions
1) Les banques doivent opérer comme si c’était leur propre argent;
2) Pour équipements seulement. La banque est obligée de saisir et liquider avant d’aller réclamer son reste à l’État.
Je sais David que tu es contre ce genre de programme mais il en va de la Grandeur de l’Amérique. Je suis désolé ce qui inclus le Canada et Israël.
Ce genre de programme fonctionne. Il s’agit seulement d’être vigilant. Factures intercompagnies et autres astuces ect.
Les entreprise ont déjà de l’argent, leur en donner encore plus (en volant les contribuables) ne fera rien pour améliorer la situation.
Au contraire, cela va contribuer à diminuer encore plus la confiance.
Car le problème de l’économie américaine c’est le manque de confiance.
On les vole sur du long terme, les remboursements aux banques viendront en période de croissance.
Et te ne crois pas qu’en cautionnant les entrepreneurs pour des nouveaux équipements cela pourrait leur redonnera confiance? On peut pas toujours refaire les mêmes trottoirs.
La création d’emplois par l’état c’est de la marde. Si l’État veut intervenir qu’il passe par les entrepreneurs qui sont les vrais créateurs d’emplois
je cite le co-fondateur d’Home Depot:
If we don’t lower spending and if we don’t deal with paying down the debt, we are going to have to raise taxes. Even brain-dead economists understand that when you raise taxes, you cost jobs.
Ça m’intrigue de savoir comment vous expliquez que la Suède, paradis de la social-démocratie a un indice de compétitivité qui la place au 2e rang?
Brillante analyse , félicitations !
Les corporations savent que les taxeux ont gagné aux Us,Canada,Europe ! aussi pas question d’investir , d’autant que le Brésil, l’Argentine, l’Afrique harcèlent moins les créateurs de richesse.
[…] article sur Antagoniste.Net sur les politiques néfastes de l’administration Obama. À ceux qui se […]
Une petite information intéressante à ce sujet.
De manière générale, les cinq pays les plus généreux en matière de financement public total en % du PIB (Corée du Sud, Canada, États-Unis, Belgique, France) ont une efficacité de leur R et D inférieure à la moyenne des pays membres analysés. À l’inverse, les champions de dépôts de brevets, soit la Suède, la Suisse et la Finlande, consacrent une plus faible proportion de leur PIB au financement public de la R et D. C’est le secteur privé qui prendrait le relais.
http://cpp.hec.ca/fr/index/article/217/le-canada-et-le-quebec-des-innovateurs-peu-efficaces