Jeudi dernier, Patrick Lagacé a publié l’image suivante sur son blogue:
La courte explication donnée dans le billet, « Les riches et les puissants d’abord… » laisse penser que selon le défenseur de la veuve et de l’orphelin de la rue St-Jacques, les riches s’en tirent bien quand l’économie s’effondre.
Mais est-ce vrai ?
Pour vérifier si tel était le cas, j’ai analysé ce qu’il advenait de la fortune des riches en période de récession. Pour ce faire, j’ai regardé dans quelle mesure la part de la richesse totale détenue par les riches évoluait lors d’une récession aux États-Unis.
Voici donc les résultats de l’évolution de la part (et non pas la part, attention de bien faire la différence) de la richesse détenue par les riches:
Sauf quelques rares exceptions, les récessions affectent négativement le portefeuille des plus fortunés, il est donc faux de prétendre que ces derniers s’en tirent bien lorsque l’économie s’effondre.
Je tiens à vous rappeler aussi que les chiffres ci-haut représentent l’évolution de la part de la richesse nationale qui est monopolisée par les riches. Ceci implique que dans la majorité des récessions, les riches diminuent leur monopole sur la richesse nationale. Autrement dit, la richesse est répartie plus équitablement puisqu’elle est moins concentrée dans les mains de quelques personnes.
Aller savoir, c’est peut-être pour cette raison que Barack « le rouge » Obama s’acharne à mettre en place des politiques économiques qui prolongent la récession. Peut-être espère-t-il ainsi avoir une société plus égalitaire. Mais la seule égalité qu’il sera en mesure de mettre en place sera une égalité dans la misère.
M’enfin, tout ceci pour dire qu’une fois de plus Patrick Lagacé était dans l’erreur. Dans la majorité des cas non seulement les récessions ne profitent pas aux riches, mais elles entraînent une meilleure redistribution de la richesse. Mais si la récession permet de répartir plus équitablement la richesse, je connais bien peu de gens pour dire que cette répartition permet d’améliorer le sort des gens. Qui ici est assez bête pour dire que les récessions améliorent le sort des travailleurs ? Voilà qui prouve qu’il est préférable de vivre inéquitablement dans la richesse que de vivre équitablement dans la pauvreté.
Source:
Income and Wealth Inequality.Tables and Figures Updated to 2008, July 2010)
Depuis cette été, je sais que le travail de Patrick Lagacé n’est pas de rapporté des faits, mais de nous offrir son interprétation du monde. Si ce n’était que cela, on ne s’en formaliserait pas trop. Mais je crois comprendre que pour Patrick Lagacé son interprétation devient un fait. Est-ce que cela n’est pas associé à une forme de trouble mentaux?
Lagacé et ses collègues du cénacle médiatique québécois d’opinion carburent essentiellement aux émotions pour nous servir, sous des apparences trompeuses de rigueur journalistique, des discours basés sur leur haine viscérale de tout ce qui diverge de leurs penchants gauchistes.
Plus généralement, ils méprisent le capitalisme. On peut même se demander si –100% ne serait pas encore suffisant à leurs yeux et pour bien des gauchistes.
Pour eux, être riche signifie être foncièrement malhonnête. Bien sûr, il y a et aura toujours des mauvais riches qui utiliseront des moyens douteux pour arriver à leurs fins mais la majorité des riches mettent leur argent au service de la collectivité.
Justement, ils « redistribuent déjà la richesse ». Avec leurs investissements et les entreprises qu’ils démarrent ou font croître, ils le font par le meilleur moyen qui soit : en faisant travailler les gens. Aussi simple que cela.
Faire payer davantage les riches – le dada gauchiste bien ancré dans le discours public québécois – ne fera que retirer cet argent disponible à l’investissement, pour le déplacer dans des programmes gouvernementaux dont l’efficacité est douteuse. Cela décourage également l’esprit d’entrepreneurship.
Finalement, une fiscalité trop désavantageuse pour les riches poussent ceux-ci, en raison de la mobilité que leur permettent leurs moyens financiers, à déménager leurs avoirs dans des paradis fiscaux afin de les mettre à l’abri de l’impôt.
Lagacé n’est qu’un autre membre de la vulgaire clique du Plateau. Dès qu’il obtient une chance de cracher sur le capitalisme, il ne la manque surtout pas, que les «faits» soient véridiques, ou non.
Depuis que Lagacé s’est excusé d’avoir dit que la culture Haïtienne était peut-être un petit peu paresseuse je me suis dit : là on aura plus jamais ses véritables opinions. Une artiste haïtienne avait pété sa coche à TLMEP.
Depuis ce temps, il est devenu un simple perroquet gauchiste de maison avec la chaîne à la patte. C’est Cantin qui a été le chercher au JdeM. Sapristi de bon chasseur de tête ce Cantin.Y’a pas plus docile que Lagacé. C’est facile à gérer un inculte avec un QI de 100. Même ses propres collègues comme Marissal le trouve disons ordinaire comme journaliste. Faute de talent dans son métier, il est devenu activiste professionnel à la solde de Guy A.