Petite mise en situation…
Paul est une personne sur-endettée. Des années de mauvaise gestion l’ont amené au bord de la faillite. Mais cette fois-ci, pour me sortir d’impasse, il a décidé de consulter les conseillers financiers de la prestigieuse firme Krugman, Bernanke, Geithner, Stiglitz & associés.
Les conseillers analysent soigneusement la situation de Paul et ils rendent leur verdict: « mon cher Paul, pour éviter la faillite il n’y a qu’une seule solution qui s’offre à vous. Demain matin à la première heure vous devez impérativement contacter votre institution financière et leur demander d’augmenter votre marge de crédit ».
Paul est dubitatif… « Et comment vais-je rembourser cette nouvelle marge de crédit ? »
Réalisant que leur client est probablement un débile léger pour avoir osé poser une telle question les conseillers répondent en gloussant: « En imprimant de faux billets de banque ! »
Paul n’est pas convaincu: « Une telle pratique n’est-elle pas illégale ? »
…bruit de criquets…
Cette petite histoire peut vous paraître stupide, mais dans le débat entourant le relèvement du plafond de la dette aux États-Unis, la gauche a décidé de défendre la position de la firme Krugman, Bernanke, Geithner, Stiglitz & associés…
En 2011, les États-Unis ont collecté des revenus fiscaux équivalents à 7 236$/habitant. Sans alourdir la fiscalité, les États-Unis pourraient équilibrer leur budget en ramenant leurs dépenses au même niveau qu’en 2000, soit 7 232$/habitant. Toujours sans toucher à l’assiette fiscale, si les dépenses étaient ramenées au même niveau qu’en 1997, soit 7 028$/habitant, le budget américain aurait un surplus de 65 milliards de dollars.
En bref, les républicains ont raison de rejeter du revers de la main tout compromis sur une hausse d’impôt puisqu’il est possible, de manière réaliste, d’équilibrer le budget en coupant uniquement dans les dépenses. En 1997, quand Clinton était président, les États-Unis fonctionnaient très bien même si le gouvernement dépensait beaucoup moins.
N. B. Tout est calculé en dollars constants de 2005 (tableau 1.3)
J’offre un cour principalement d’économie et de gestion financiere, avec appuie et support moral, aux futurs 11 000 fonctionaires canadiens par années mis-a-pied grace au gouvernement Harper.
Je charge 70$/heure plus taxes. Je ne suis pas affilié avec quelqu’un ou une entreprise. Je ne reçois aucunes subventions gournementales.
Aucuns critères requis.
Quand on pense que ce sont ces mêmes enfoirés qui tentent de nous donner des leçons sur l’endettement personnel…
MI-SÈ-RE!!!
En 1997 les états unis n’étaient pas en guerre avec l’Irak et l’Afghanistan. Le budget militaire était de 349 milliards., en 2011 ce sera 721 milliards. Les républicain ont donc raison, si on coupe un peu le budget militaire, il y a moyen d’avoir un budget équilibré sans augmenter les impôts.
http://www.davemanuel.com/2010/06/14/us-military-spending-over-the-years/
La guerre en Irak a coûté 709 milliards de dollars alors que les déficits, depuis 2003, s’élèvent à 4 731 milliards de dollars. En bref, durant cette période, la guerre en Irak a représenté 15% des déficits aux États-Unis. Toujours durant cette période, la guerre en Irak a représenté 2,3% des dépenses totales du gouvernement… À lui seul, le déficit de l’année 2009 de l’Administration Obama est presque 2 fois plus élevé que le coût total de la guerre en Irak.
Il est aussi ironique d’entendre des keynésiens affirmer que la guerre en Irak a ruiné l’économie américaine puisque selon la doctrine keynésienne, les guerres sont des stimuli économiques !
http://www.antagoniste.net/2010/09/02/perspective/
En fait mon point est plus pour illustrer que les Républicains sont prêts à couper partout sauf dans le budget de la défense. Les dépenses de la guerre n’ont pas ruinés les USA, mais elles ont accélérés son déclin. Habituellement, il faut doubler le budget déclaré de la défense car certaines dépensent sont facturées dans d’autres département (Comme les rentes des vétérans, la R&D sur les armes nucléaires, ou l’intérêt sur la dette des guerres précédentes). De plus, la guerre en Irak ne correspond pas à 100% du budget de la défense, je ne sais pas si vos chiffre inclus les dépenses pour la guerre en Afghanistan.
De mon point de vu, une guerre stimule autant l’économie qu’octroyer une subvention au Festival de la vache qui chie de St-Magloire. À moins de piller les ressources du pays envahie et/ou d’obtenir les contrats de reconstruction par la suite.
Les dépenses furent publique et les revenus privés. Le gouvernement devrait aller chercher sa cote avec toutes les entreprises qui ont fait de l’argent avec cette guerre.
Bad for the people good for the business.
Autre méfait de la comptabilité gauchiste; les employés sont convaincus que leur Boss fait de l’argent comme de l’eau. Ces employés venaient d’obtenir leur accréditation syndicale (voir lien)
L’entreprise a fermée sans préavis.
Les employés qualifient la fermeture de sauvage.
Qu’espéraient ces crétins? une lettre de remerciement avec un chèque de Bonus?
Ce sont eux les sauvages qui ont câlissé la business à terre.
Et ça osent demander leur 4% alors qu’il n’y a plus d’argent dans le compte.
Ingratitude gauchiste typique.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/technologie/201107/15/01-4418296-iqt-solutions-ferme-trois-centres-dappels-au-canada.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Bon article dans le National Post aujourd’hui sur la relation entre les Quebecois et l’argent. http://business.financialpost.com/2011/07/16/wealth-in-quebec-a-different-view/
Aussi, voici les mots de Barack Obama en 2006 quand il a vote CONTRE l’augmentation de la limite de la dette : » The fact that we are here today to debate raising America’s debt limit is a sign of leadership failure. It is a sign that the U.S. Government can’t pay its own bills. It is a sign that we now depend on ongoing financial assistance from foreign countries to finance our Government’s reckless fiscal policies. … Increasing America’s debt weakens us domestically and internationally. Leadership means that ‘the buck stops here. Instead, Washington is shifting the burden of bad choices today onto the backs of our children and grandchildren. America has a debt problem and a failure of leadership. Americans deserve better. » On ne risque pas de voir de voir cette nouvelle sur CNN ou MSNBC.
Et finalement, on peut voir Sean Hannity de Fox News faire mal paraitre un anti-republicain avec les paroles d’Obama en 2006.
http://www.youtube.com/watch?v=ZMyQJjL9QcQ