Il devient de plus en plus difficile pour les keynésiens de défendre leur idéologie/dogmatisme…
Et que dire de ceci…
Je vous rappelle qu’on a envoyé Bernard Madoff en prison pour avoir promis à ses investisseurs des rendements bidon sur des investissements douteux.
John Maynard Keynes et Bernard Madoff: même combat !
Si dans une économie en bonne santé, la croissance des dépenses publiques est inversement proportionnelle à la croissance économique, on se demande bien pourquoi les dépenses publiques seraient efficaces en temps de crise. Il n’y a absolument aucune raison pour que ce soit le cas.
Les Keynésiens rétorquent qu’il n’y a pas d’emploi, mais d’abord, c’est parce que les salaires sont rigides que les salariés ne trouvent pas de débouchés. Enfin, injecter de la monnaie (ie subventions) dans des entreprises sur le déclin (qui suppose donc une absence au préalable d’une demande) va simplement conduire à une hausse des déficits, de la dette, ce qui enclenchera peut-être aussi l’effet d’équivalence ricardienne; les entrepreneurs ne souhaitent plus investir, anticipant des hausses d’impôt. Si le gouvernement peut identifier les industries rentables (qui ont besoin de liquidités) des industries non rentables (qui ont besoin d’être liquidées), la relance peut fonctionner. Mais seulement à cette condition.
J’ai en outre, oublié d’inclure les deux graphiques suivants :
http://4.bp.blogspot.com/_gcA0ZuKGkI8/TCyxO5WeQmI/AAAAAAAAH8M/T8Vx4FGtcvA/s1600/Rahn-Curve.gif
http://www.house.gov/jec/growth/function/exh-4.gif
Comme je l’ai dit, il n’y a aucune raison pour qu’en période faste, les dépenses publiques inhibent la croissance alors que ce serait l’inverse durant une récession, dont les effets ne sont évidemment pas homogène, puisque la récession suit l’éclatement de la bulle.