Au Québec et au Canada, nous avons été tellement contaminés par la pensée gauchiste, que les gens en sont venus à croire qu’il est devenu impossible de faire les choses autrement. Pourtant, ce qui est perçu comme une mesure capitaliste radicale ici est une chose parfaitement normale dans beaucoup de pays industrialisés. La série de billets « casser le modèle » s’intéressera à ces pays qui ont osé faire s’affranchir de leurs dogmes socialistes.
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Si je dis qu’il faut privatiser et/ou libéraliser les services postaux, les gauchistes vont probablement me traiter de dangereux idéologue, de radical, de droitiste sans coeur, d’utopiste, de réactionnaire, de dogmatiste, de brainwashé ou de sale capitaliste.
Pourtant, ce qui semble inconcevable ici est devenu la norme dans beaucoup de pays.
Voici une liste de pays industrialisés qui ont décidé de privatiser et/ou de libéraliser leurs services postaux:
Nouvelle-Zélande, Portugal, Royaume-Uni, Luxembourg, Espagne, Estonie, Pays-Bas, Italie, Slovaquie, Slovénie, Finlande, Lettonie, France, Chypre, Lituanie, Belgique, Malte, Irlande, Pologne, Grèce, Bulgarie, Allemagne, Autriche, Danemark, République tchèque, Hongrie, Suède & Roumanie.
Ça fait beaucoup d’idéologues radicaux d’extrême-droite… Ce qui est perçu ici comme une mesure radicale est vue comme quelque chose de parfaitement normal ailleurs dans le monde ! Quand aurons-nous l’audace de casser le modèle pour suivre l’exemple tracé par d’autres pays ?
Source:
Postes Canada : une ouverture à la concurrence est de mise
La vraie question est plutôt d’après moi, mais pourquoi sacrament quand un service est déficitaire il faut quand même le faire absolument et pourquoi surtout c’est l’état et donc les contribuables qui doivent encaisser les pertes? C’est quoi cette mentalité contre-nature pro-gaspillage et déconnectée de la réalité comme quoi la poste, la santé, l’éducation ça doit nécessairement se donner à perte??
Est-ce vraiment le rôle de l’État de distribuer la malle qui devient de plus plus du courrier publicitaire physique indésirable à l’ère d’internet. Çe ne fait que remplir les bacs à récup.