Au début du mois de mai, l’OCDE a publié une étude montrant que les écarts entre les riches et les pauvres s’étaient accrus dans tous les pays industrialisés depuis le milieu des années 80.
Il va sans dire que le complexe socialo-journalistique québécois a sauté sur l’occasion pour nous casser les oreilles une fois de plus avec leur petit livre rouge…
Mais que dit cette étude ?
Pour le Canada, le revenu des pauvres a augmenté de 0,9% alors que celui des riches a augmenté de 1,6%. Pour l’ensemble des pays membres de l’OCDE, les revenus des pauvres ont crû de 1,4% alors que celui des riches a fait un bond de 2,0%. L’écart a effectivement augmenté, c’est indéniable. Mais nos journaleux ont semblé passés à côté d’un point capital: ces 20 dernières années, le revenu des pauvres a augmenté !
Quand on y pense, cette oublie n’a rien de surprenant…
Si le revenu des pauvres de l’OCDE avait augmenté de 0,5% et celui des riches diminués de 0,5%, nos amis socialistes auraient probablement crié victoire. Pourtant selon ce scénario le niveau d’enrichissement des pauvres est inférieur au 1,4% observé.
Voyez-vous, l’idéologie des socialistes c’est l’idéologie de la jalousie. Par conséquent, la gauche se fiche pas mal du sort des pauvres, ce qui compte c’est de punir les riches.
Ça ressemble à du cherry-picking, ça. Si la livre de beurre augmente de 1,5% pendant que le revenu des pauvre augmente de 0,9% et celui des riches de 2%, le bénéfice net pour les pauvres est de -0,1% et pour les riches de +0,5%. Ça ne sert strictement à rien de parler de revenu sans parler de pouvoir d’achat.
Ça dépend aussi de la variation du nombre d’heures travaillée par chaque tranche lors de cette période:
Ça dépend aussi de la variation du nombre d’heures travaillée par chaque tranche lors de cette période:
« Depuis 30 ans, le revenu des familles les plus pauvres – les 10% les moins nanties – a fait du sur-place, même si ces familles travaillent presque 15% de plus, soit l’équivalent de 8 semaines additionnelles par année. »
« En fait, seules les familles les plus riches – les 10% les mieux nanties – sont réellement gagnantes. Elles gagnent 24% de plus, tout en travaillant 5,7% moins d’heures. »
(Stéphanie Grammond)
« Par conséquent, la gauche se fiche pas mal du sort des pauvres, ce qui compte c’est de punir les riches. »
Voilà. Et aussi de légaliser le pot dans les cours d’école. Vous êtes au courant de l’agenda de la gauche comme personne, on peut vous féliciter. D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi les gauchistes n’assument pas cette idée plus explicitement.
Faire chier les riches et les parvenus, quelle occupation savoureuse.
Ça ressemble à du cherry-picking, ça. Si la livre de beurre augmente de 1,5% pendant que le revenu des pauvre augmente de 0,9% et celui des riches de 2%, le bénéfice net pour les pauvres est de -0,1% et pour les riches de +0,5%. Ça ne sert strictement à rien de parler de revenu sans parler de pouvoir d’achat.
Très très très très long soupir…
L’étude est faites en DOLLARS CONSTANTS…
DOLLARS C-O-N-S-T-A-N-T-S !!!
Ce qui m’amène à la question suivante: t’es pas un peu gêné, voir honteux, de laisser un commentaire pour critiquer un billet sans avoir fait l’effort élémentaire de lire la documentation qui s’y rattache ?
Moi personnellement, je suis incapable de faire ça. Quand je critique quelque chose, je fais l’effort de m’informer avant.
Parce que moi vois-tu,je ne suis pas un troll.
M’enfin, cet épisode est très révélateur de ta véritable personnalité.
Normal, j’ai déjà été un membre du troupeau de racaille.
mea culpa
Et le temps de travail, c’est aussi en heures constantes?
En 1946, le revenu fiscal du top 1% des Canadiens les plus riches représentait 45,5% des revenus économiques. En 2007, cette proportion est passée à 67,8%. Si l’on regarde du côté du top 0,01% des Canadiens les plus riches, c’est 73,7% de leurs revenus économiques qui provenaient d’un salaire. Toujours pour l’année 2007, la proportion du revenu économique des riches provenant d’un salaire était à toute fin pratique identique à la proportion de l’ensemble de la population. En bref, les riches comme les pauvres doivent travailler pour gagner leur vie.
En passant, ces chiffres proviennent du Centre Canadien de Politiques Alternatives, un think-tank gauchiste…
En tout cas, autour de moi, je vois plus de gens avec de gros salaires qui travaillent 50hrs+ par semaine que des 35hrs bien comptés.
Excellent billet, je me suis posé exactement cette question quand j’ai entendu le spin partir. La vraie question, c’est de savoir si le niveau de vie des pauvres a diminué ou augmenté. L’écart, j’en ai rien à foutre.
By the way, merci aux riches qui paient des impôts à plus de 6 chiffres pour payer le panier de services médiocres de l’État qu’ils n’utilisent même pas pleinement.